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    En vue de l'Election présidentielle 2017, une caravane de la Diaspora Africaine de France sillonnera des villes françaises pour partager avec l’opinion démocratique un message clair, ferme et optimiste : le But : montrer qu'ne Afrique digne et debout est possible à deux conditions :

    - mettre fin à la politique africaine néocoloniale de la France qui n'a pas changé depuis des décennies !

    - oser enfin une politique française de coopération respectueuse des intérêts des peuples africains ! Le top départ de la Caravane sera donné lors de l’édition 2016 de la Fête de l’Humanité des 9, 10 et 11 septembre à Paris Le Bourget.

     

    Vous pouvez soutenir la Caravane :

    - En faisant un don pour aider à la prise en charge des frais d’organisation - En signant le présent Appel, à titre personnel ou au nom de votre organisation (association, syndicat, parti politique, ...) ; - En relayant largement cet Appel via votre site internet ou autres réseaux sociaux ;

    - En proposant votre ville comme point d’étape de la Caravane. Ce qui implique votre contribution active à l’accueil et l’organisation d’une rencontre-débats, avec l’Equipe de Coordination Nationale de la Caravane. D’ores et déjà, les villes pressenties pour accueillir la Caravane : Paris, Rennes, Lille, Nantes, Grenoble, .... - Rens. : 06 24 26 26 72 - 07 78 87 23 88 - 06 80 98 29 86. ppanafricaine@gmail.com

     

    Anniversaire, commémoration, journées mondiales …

     

    le 1er septembre : Fête nationale de la Libye

     

    le 3 septembre 1960, Coup de force du Président Joseph Kasa-Vubu contre P. Lumumba

     

    le 6 septembre : Fête de l'indépendance du Swaziland

     

    le 7 septembre : Fête de la Victoire au Mozambique (jour férié)

     

    le 8 septembre : Journée internationale de l'alphabétisation

     

    le 10 septembre : Journée contre l’OMC et les traités de libre commerce : voir http://cadtm. Org

     

    Journée internationale des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud

     

    le 12 septembre : Fête nationale de Guinée-Bissau

     

    le 13 septembre : Anniversaire (1958) de la mort de Ruben Um Nyobe : martyr camerounais pour les indépendances africaines. Ruben Um Nyobe a défendu la cause des indépendances africaines dès les années 50, notamment auprès de l'ONU et est considéré comme l'un des plus grands visionnaires africains. Cofondateur du premier parti national camerounais (Union des Populations Camerounaises, UPC), il s'est également engagé par ses écrits pour l'unité des multiples populations de l'Etat et contre une identification restreinte à son propre groupe de population. Um Nyobe était à la tête de la résistance armée (guérilla) contre l'occupation coloniale, mouvement réprimé par l'armée coloniale française avec une brutalité inouïe. Il a été assassiné par les troupes françaises en 1958. Plus d'infos: http://africavenir.com/news/2008/08

     

    le 14 septembre : Accord de paix en Afrique du Sud qui met fin à l'apartheid

     

    Journée internationale de la démocratie

     

    jeudi 15 septembre : sortie en librairie de "UNE AUTRE HISTOIRE" de Claude Ribbe. Prolongeant le travail engagé à travers sa collaboration au site Une Autre Histoire, Claude Ribbe y développe une vingtaine de portraits détaillés, souvent inédits, de personnalités significatives issues de l’esclavage ou de la colonisation ayant eu, depuis le Moyen Âge, un rôle dans l’histoire de France. À travers ces portraits de personnalités oubliées ou occultées de l’histoire de France – souvent inédits, toujours romanesques –, Claude Ribbe lève un coin du voile sur une autre histoire, bien étonnante, qui donne à réfléchir et permet de mieux comprendre la France d’hier et d’aujourd’hui. Claude Ribbe signera Une Autre Histoire en avant-première au salon des livres et des arts de l'Haÿ-les-Roses samedi 3 et dimanche 4 septembre 2016 (à partir de 14 h)

     

    le 15 septembre : Journée internationale de la démocratie - http://www.ipu.org/dem-f/idd/about.htm

     

    Journée internationale de la Liberté

     

    le 21 septembre : Journée internationale de la paix http://www.21septembre.org

     

    le 22 septembre : Proclamation de la république du Mali (1960)

     

    le 25 septembre : Fête de la Révolution pour célébrer les forces armées du Mozambique

     

    le 30 septembre : Fête de l'indépendance du Botswana

     

    Actions situées à Paris (75)

     

    jusqu'au 21 décembre 2016 de 11h à 19h (sauf mardi et jeudi) : Exposition Chefs-d'œuvre d'Afrique dans les collections du musée Dapper - Des pièces majeures sélectionnées uniquement à partir du fonds Dapper et qui sont présentées ensemble pour la première fois et qui puisent leurs significations dans les cultures de l'Afrique centrale ou dans celles de l'Afrique de l'Ouest. La collection du musée se caractérise par la diversité des provenances géographiques et par l'ancienneté. L'exposition, qui comprend quelque 130 pièces, présente des œuvres majeures. Certaines sont uniques et n'ont aucun équivalent dans le monde, telles des sculptures du Gabon ( Fang, Kota, Punu...) du Cameroun (Bangwa), du Bénin (Fon), ou encore du Mali (Dogon, Soninke) - Lieu : Musée Dapper, 35 bis, rue Paul Valéry, Paris 16è - Rens. 01 45 02 16 02 - 01 45 00 07 48 comexpo@dapper.fr www.dapper.com.fr

     

    jusqu'au 9 octobre 2016 : Exposition "Homme blanc, Homme noir" : L’Europe n’a ni l’exclusivité ni le monopole du regard sur l'«Autre» mais il ne faut pas oublier qu’au cours des derniers siècles, ce regard fut l’un des apanages de l’Occident et légitima une vision unilatérale du monde. On raconte qu'en voyant arriver les Hommes blancs sur leurs chevaux, les habitants de l'Amérique précolombienne eurent un sursaut de peur, croyant qu'il s'agissait d'un seul et même monstre. Ainsi l'Homme blanc - avec ses vêtements inhabituels - n’est pas passé inaperçu, où qu'il soit allé pour conquérir le monde. La violence du choc colonial n'a pas empêché les Africains de se faire leur propre avis, leur propre représentation, de cet homme aux mœurs nouvelles. Ainsi, l'exposition Homme blanc, Homme noir explore les représentations de l'Homme occidental dans l'art africain au XXe siècle. On y découvre la perception singulière des populations soumises au joug colonial et la création artistique qui en émane. Elle inverse la tendance culturelle adoptée pendant des dizaines d'années, qui consiste à ériger le point de vue occidental en seule et unique image de l'adversité et de l’identité. - Lieu : Musée du Quai Branly - 37, Quai Branly, Paris 7ème. - Réservation uniquement au 01 56 61 71 72 relais@quaibranly.fr www.quaibranly.fr

     

    jusqu'au mardi 13 septembre, du lundi au samedi de 11h à 19h et dimanche de 13h à 19h. : Exposition photographique "Cartes et Identités" 10 artistes africains : Alex Burke, Bruce Clarke, Soly Cissé, Evans Mbugua, Saïdou Dicko, N'Krumah Lawson Daku, Ndoye Douts,Artiste Tchif, Joe BigBig qui, au dela des préjuges conjuguent tradition et modernité - Vernissage : dimanche 4 septembre de 14h à 18h - Lieu : Cloître des Billettes, 24 rue des Archives, Paris 4è - Rens N'Krumah Lawson Daku 06 14 37 73 29 contact@nklawson.com http://www.nklawson.com

     

    jeudi 1er septembre à 14h : Action en faveur des mineurs étrangers : Une Classe en plein air sur des cartons avec cours dénonçant la situation des mineurs non accompagnés - Jeu quizz destiné aux passants : "Que serait-il arrivé à ces personnalités d'origine étrangère si elles avaient été traitées de la même façon que ces mineurs ?" Témoignages de jeunes sur leur périple jusqu'en France et l'importance d'aller à l'école - Lecture, par les jeunes, des lettres refusant de reconnaître leur minorité Enregistrement de volontaires pour donner des cours aux mineurs privés d'école Collecte de matériel scolaire, téléphones portables, cartes SIM, tickets de métro pour ces jeunes démunis de tout -- Organisé par : Des permanencières de l'ADJIE (Accompagnement et Défense des Jeunes Isolés Etrangers) ; ADMIE (Association pour la Défense des Mineurs Isolés ; étrangers) ; BAAM (Bureau d'Accueil et d'Accompagnement des Migrants) ; CPMJIE (Collectif Parisien pour la Protection des Mineurs et Jeunes Isolés Etrangers) ; RESF (Réseau Education Sans Frontières) ; TIMMY (équipe mineurs du CPSE) ; Les Collectifs réunis pour la protection des jeunes isolés - Lieu : Parvis de l'Hôtel de Ville, M° Hotel de ville

     

    jeudi 1er septembre de 18h à 19h et/ou 19h15 à 20h15 : Souma Tawy Yoga des Pharaons en plein air et en pleine herbe - Ouvert tous niveaux (contribution libre) - Vous pouvez, intégrer les séances en retard, faire les deux à la suite …et ceux qui veulent/peuvent, grignoter sur place après les séances en apportant de quoi vous restaurer - PS : N’oubliez pas vos tapis et/ou serviettes et/ou draps de bain - Lieu : Parc Montsouris, Paris 14ème, RER B arrêt Cité Universitaire, sortir côté Boulevard Jourdan et tourner à droite, faire 300 mètres en longeant les grilles du Parc, puis rentrer à votre droite dans le parc, au numéro 26 du Boulevard Jourdan aller tout droit. - En cas de pluie on se retrouve en salle au 30/32 Bd de Sébastopol, Paris 4 ème, RER Chatelet Les Halles, M° Chatelet, Rambuteau. - Rens : Makanjuola Jacques Vieyra : 06.07.95.81.23yogadespharaons@gmail.com jacquesvie2@gmail.com

     

    vendredi 2 septembre à 21h30 · : Concert. Chansons debout – Abou Baka (musique comorienne) - dans le cadres de Nuit debout - Lieu : Place de la république, M° République - Rens. https://nuitdebout.fr/

     

    samedi 3 septembre de 10h à 13h et tous les samedi : Permanences administratives de l'APIMIG association pour la promotion et l'intégration des migrants : accompagnement dans l'élaboration et la rédaction de CV, lettre de Motivation, conseils pour la préparation d'entretiens d'embauche, … . Gratuit et sans Rendez-vous - Lieu : la MdCA du 19ième au 20 rue Edouard Pailleron, Paris 19è, M° Bolivar - Rens. Rokhaya Ndiaye, 06 51 55 22 82 contact@apimig.com http://www.apimig.com

     

    du samedi 3 septembre de 11h à 21h et dimanche 4 septembre de 11h à 19h : 4ème édition des "Créateurs Afro by TKH Events" Des articles riches en couleurs pour bien débuter la rentrée : déco, art, cosmétiques, mode, bijoux et accessoires seront proposés pour satisfaire aussi bien les femmes, les hommes que les enfants. Quelques ateliers et animations vous attendent tout au long du weekend (espace beauté pour se faire chouchouter, ateliers attaché de foulards et bien d’autres…) Ambiance chaleureuse garantie ! Et enfin pour les petits (et grands) gourmands, l’équipe TKH Events fera appel à un traiteur pour déguster des mets d’ici et d’ailleurs. - Lieu : 236 rue St martin, Paris 3è, M° Arts et Métiers / Réaumur Sébastopol / Etienne Marcel / Rambuteau - rens https://www.facebook.com/tkhevnts/

     

    samedi 3 septembre de 14h à 18h : Portes ouvertes Institut des Cultures d'Islam et rencontres avec les enseignants : Pour l’année scolaire 2016-2017, l’Institut des Cultures d’Islam propose : l’arabe littéral, pour adultes et pour enfants. le kabyle, pour adultes et enfants, le wolof, pour adultes, La calligraphie pour adultes, de tous niveaux - Lieu : Institut des Cultures d’Islam, Service enseignement, ICI Goutte d'or, 56 rue Stéphenson, Paris 18è, M° Château Rouge, Marcadet Poissonniers - Rens. 01 53 09 99 84 (du mardi au dimanche de 10h à 19h) invitation@institut-cultures-islam.org http://www.institut-cultures-islam.org/enseignements/

     

    dimanche 4 septembre 17h30 : Retour sur la situation des migrants à Paris - - dans le cadres de Nuit debout sur le thème ce soir là de "Liberté, égalité et fraternité - Lieu : Place de la république, M° République - Rens. https://nuitdebout.fr/

     

    lundi 5 septembre de 14h à 19h : Conférence sur le droit au service du développement en Afrique : Opportunités et défis - programme : 14h30 : Droit et justice en Afrique : entre faux semblants et paradoxes avec Jean Didier Boukongou, Professeur de droit international à l’Université catholique d’Afrique centrale (Yaoundé, Cameroun) - La place du droit dans le développement pour le continent africain : le droit à réinventer avec le Professeur Blaise Tchikaya, Membre et ancien Président de la Commission de l’Union africaine pour le droit international, Université Paris13. - La prise en compte du développement dans le droit international des investissements avec Jean Matringe, Professeur de droit international, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Modérateur : Professeur Camille Kuyu, Université Paris Sud. -- 17h : Règlement alternatives des différents et exécution des sentances : L'exécution des sentences contres les parties africaines avec Jacques-Alexandre Genet, avocat - L'exécution des sentences dans l'espace OHADA avec Jérémie Wambo, Avocat, Juriste Référendaire à la Cour commune de justice et d'arbitrage (CCJA) de l'OHADA - Arbitrage OHADA : lacunes et perspectives d’évolution avec Achille Ngwanza, Docteur en droit, Chargé d'enseignement Université Paris X, Montpellier, Yaoundé II. - Vers un nouveau moyen de régler les différends entre Etats et investisseurs avec Olivier Cuperlier, Avocat au Barreau de Paris, Modérateur: Médard Désiré Backidi, DG de l’Ecole Régionale Supérieure de la Magistrature (ERSUMA) de l’OHADA - Lieu : Centre Sèvres, 35 bis rue de Sèvres, Paris 6è, M° Sèvre Babylone - Rens. jbharelimana@institutafriquemonde.orghttp://www.institutafriquemonde.org

     

    lundi 5 septembre de 20h à 22h : Atelier découverte de la danse traditionnelle "Longo" qui en Lingala signifie "ancre". La danse africaine est une danse initiatique d’ancrage, ancrage dans l’Être. C’est l’acceptation du monde de la matière dans l’expérience de nous-mêmes. La matière cohabite avec le spirituel. Ce ne sont pas deux mondes qui s’affrontent, mais deux mondes qui coopèrent. L’un ne va pas sans l’autre. - participation libre - Lieu : Institut Longo, 57 rue des Vinaigriers, Paris 10è, M° Gare de l’est , Jacques Bonsergent, Château d’Eau - Inscription coordinationlongo@gmail.com www.longo-danse-ancrage.com

     

    lundi 5 septembre de 20h à 22h et tous les autres lundi : Cours de percussions de Guinée : djembe/doums pour débutants-moyens animés par Antony Bangoura - Tarif : 20€ ou 17€ par cours pour l'année - Lieu : Studio Bleu : 7-9, rue des Petites-Ecuries Paris 10è, M° Château d¹Eau ou Strasbourg-Saint-Denis - Inscriptions : Maryse : 06 14 38 81 11 mzal@club-internet.fr

     

    du mardi 6 au dimanche 11 septembre : Expo-Vente de Ntifafa Nyakossi-Bourdin, décoration et mosaïste contemporaine, luminaires, coussins, magnets, … Originaire du Togo, Ntifafa est née et a grandi en France. Après des études de cinéma et de danse contemporaine, des voyages, sa passion pour la création la guide en 2013 vers le graphisme. Son imagination s'exprime au travers des différents produits proposés par L'Eclectisme, la Spiritualité, la Création et la Paix. - Lieu : au Comptoir Ephémère, 71 rue de la Vilette, Paris 19e - Rens. www.facebook.com/nyakossidesigns www.nyakossi.com

     

    mardi 6 septembre à 14h30 : Réunion d'information Pour tout savoir sur Médecins Sans Frontières MSF et vous engager auprès de notre association - Lieu : siège de MSF, 8 rue Saint-Sabin, dans le 11ème arrondissement de Paris. - Rens. Médecins Sans Frontières 01 40 21 29 29 office@msf.fr www.msf.fr

     

    à partir du mercredi 7 septembre de 11h à 19h :  Exposition "Collection Lise Tazière" : Bijoux et bronzes de la collection Y. Chenoufi, Statuette Luba (RDC) 24 cm Fin XIXe - Début XXe siècle ….  - Vernissage le 6 septembre à partir de 11h  - Lieu : Galerie Noir d'Ivoire, 19 rue Mazarine, Paris 6è - Rens. Yasmina Chenoufi 01 43 54 97 66 yas.chenoufi@gmail.com http://galerienoirdivoire.fr

     

    mercredi 7 septembre à 18h : Rassemblement Place de la Concorde pour la libération de Mumia : Comme chaque premier mercredi du mois, nous donnons rendez-vous aux franciliens pour exiger la libération de Mumia Abu-Jamal et les traitements médicaux dont il a absolument besoin. Rappelons que Mumia a déjà passé 34 ans en prison dont 30 dans l'enfer du couloir de la mort. Il a toujours clamé son innocence sans jamais pouvoir la défendre face à un système judiciaire raciste et inéquitable. Aujourd’hui, c’est la justice fédérale qui a été saisie par son équipe de défense. Les audiences qui ont eu lieu en décembre 2015 ont porté sur les pratiques de l’administration pénitentiaire pour limiter l’accès aux soins. La vie de Mumia est désormais entre les mains de la Cour fédérale, mais dépend aussi et surtout de notre mobilisation. - Lieu : Place de la Concorde, à proximité de l'Ambassade des Etats-Unis, Angle rue de Rivoli - Jardin des Tuileries - Rens. : contact@mumiabujamal.com www.mumiabujamal.com

     

    jeudi 8 septembre de 19h à 21h : Soirée d’information « Financement solidaire pour les entreprises» Rencontre avec des acteurs qui financent des projets à plus-value sociale, environnementale ou culturelle - Besoin d'y voir plus clair sur les modes de financement d'une entreprise (société et association)? Comment financer un projet relevant de l'ESS? Comment faire pour demander un financement ? Cette soirée d'information est basée sur un format de deux heures pour présenter les modalités d'intervention des CIGALES (Club d'Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l’Épargne Solidaire), leurs partenaires et les étapes pour solliciter un financement. Elle sera aussi l'occasion d'échanger autour des questions des participants. - Lieu : Maison des associations du 4ème, 3 rue de Lesdiguières, M° Bastille – sortie Boulevard Henri IV - Rens et inscription (obligatoire) : Maxime Thébault 01 42 84 98 73 maxime@cigales-idf.asso.fr

     

    jeudi 8 septembre de 20h à 22h et tous les autres jeudis : Cours de percussions de Guinée : djembe pour débutants complets animés par Antony Bangoura - Tarif : 20€ ou 17€ par cours pour l'année - Lieu : Studio Bleu : 7-9, rue des Petites-Ecuries Paris 10è, M° Château d¹Eau ou Strasbourg-Saint-Denis - Inscriptions : Maryse : 06 14 38 81 11 mzal@club-internet.fr

     

    jeudi 8 septembre de 20h30 à 22h et vendredi 9 septembre de 18h30 à 20h et toutes les autre semaines du mois : Cours de Danse africaine et Bien être aux sons des percussions live avec Alphonse Tierou - Tarif : cours d'essai 20€ voir aussi abonnement annuel - Ce cours étant agrée vous pouvez vous faire rembourser par votre employeur ou d’autres organismes - Lieu : La METISSE, 123 rue de Tocqueville, Paris 17è, M° Villiers - Rens. Alphonse Tierou 01 44 73 42 01 ou 09 53 40 24 89alphonse.tierou@worldonline.fr www.danseafricaine-tierou.com/ www.tierou-doople.com

     

    du vendredi 9 au dimanche 11 septembre : Sixième Festival International de Films de la Diaspora Africaine FIFDA avec une sélection de 11 films inédits - dont la première mondiale Nos Plumes de Keira Maameri - et un total de sept réalisateurs et acteurs locaux et internationaux invités à participer aux débats. Neuf pays sont représentés dans FIFDA 2016: Etats-Unis, France, Madagascar, la Belgique, le Maroc, l’Espagne, l’Egypte, le Malawi et Haïti. - Lieux : Cinéma Étoile Lilas, Place du Maquis du Vercors, Paris 20è, M° porte des Lilas et Cinéma La Clef, 34 rue Daubenton, Paris 5è, M° Censier Daubenton - Rens. 01 42 15 99 51 fifdaparis@gmail.comwww.Nyadiff.org http://fifda.org/

     

    vendredi 9 septembre : Ouverture du FIFDA : 18h30 : Projection "Image" de Adil El Arbi et Bilall Fallah : une jeune journaliste ambitieuse employée par la télévision Belge est déterminée à couvrir une histoire à propos des émeutes à Molenbeek, Bruxelles. Elle rencontre Lahbib, un Marocain avec un passé sombre qui est son guide dans son monde complexe et brutal. Elle veut peindre un portrait réaliste, mais son patron voit un moyen d'exploiter l'histoire d'Eva en présentant une image de violence pour augmenter l’audimat. -- 20h30 : Réception d’Ouverture -- 21h30 : Projection "Supremacy" du réalisateur Afro-Américain Deon Taylor, est basé sur une histoire vraie. Supremacy est à propos d’un néo-nazi qui, à peine sorti de prison, tue un policier et se cache avec son complice dans la maison d’une famille d’afro-américains qu’ils prennent en otage. Danny Glover joue le rôle du patriarche de la maison, un ex-taulard qui doit compter sur son intelligence et sa compréhension de la mentalité de son kidnappeur pour garder sa famille en vie. - Lieu : Cinéma Étoile Lilas, Place du Maquis du Vercors, Paris 20è, M° porte des Lilas - Rens. 01 42 15 99 51fifdaparis@gmail.com. http://fifda.org/

     

    vendredi 9 septembre de 20h à 23h30 : SHOMING en Concert : Shoming est un Artiste qui développe une démarche qu'il qualifie lui-même de << fusionnelle >> et << audacieuse>> mêlant les rythmes millénaire de la forêt du bassin du Congo - Lieu : Guantanaméra Restaurant, Rue Pajol, Paris 18è, M° Max Dormoy, - Réservation : 09 54 78 48 81

     

    samedi 10 septembre de 10h à 11h30 et de 11h30 à 13h et toutes les autre semaines du mois : Cours de Danse africaine et Bien être aux sons des percussions live avec Alphonse Tierou - Tarif : cours d'essai 20€ voir aussi abonnement annuel - lieu : ASCA, 11 avenue Vavin, Paris 6è, M° Vavin - Rens. Alphonse Tierou 01 44 73 42 01 ou 09 53 40 24 89 alphonse.tierou@worldonline.fr http://www.danseafricaine-tierou.com/ www.tierou-doople.com

     

    samedi 10 septembre : FIFDA avec 4 films : 13h30 : Projection "Invisible Heroes" : Afro-Americains Dans La Guerre Civile Espagnole de Alfonso Do’Go et Jordi Torrent à propos de quatre-vingt-cinq Afro-Américains qui répondirent à l'appel d'une guerre lointaine pour se battre pour leur propre liberté - 15h40 : Projection "Mercy’s Blessing" : de May Taherzadeh (Malawi) à propos d’un adolescent qui rêve de sortir de la pauvreté. et "Dzaomalaza Tsy Nambinina" et les Mille Soucis de Mamihassina Ra’Ozoa (Madagascar), un film qui met en avant différentes problématiques auxquelles les jeunes font face -- 19h : Projection "Nos Plumes" un film sur une littéraire hétéroclite. On la dit urbaine pour définir sa modernité, sa langue traficotée à partir d’une oralité contemporaine née dans les banlieues. Littérature de la ville, littérature de la banlieue, littérature jeune ? A travers un dialogue avec les auteurs la réalisatrice Keira Maameri est partie de ces interrogations pour explorer notre rapport au contemporain, au neuf, à l’irruption d’un ailleurs littéraire, en construction, qui transforme notre vision du monde et de la littérature. - 21h30 : Projection de "Supremacy" (voir projection du vendredi 11) - Lieu : Cinéma La Clef, 34 rue Daubenton, Paris 5è, M° Censier Daubenton - Rens. 01 42 15 99 51 fifdaparis@gmail.com. http://fifda.org/

     

    dimanche 11 septembre : Cloture du FIFDA avec 4 films : 13h30 : Projection de "Ben and Ara" de Nnegest Likke (Etats Unis), une histoire d’amour entre un blanc américain agnostique et une femme musulmane noire africaine -- 15h30 : Projection "Hogtown" de Daniel Nearing « le film le plus original sur Chicago tourné à Chicago jusqu'à présent » d’après le Chicago Sun-Times - 17h50 : Projection de "Printemps Hivernal" et "Insoumise" : Printemps Hivernal de Mohamed Kamel : Nour est une collégienne qui vit avec son père. Elle est bien embêtée le jour où elle devient une femme et ne peut pas en parler à son père. - Insoumise de Jawad Rhalib est à propos de Laila, une jeune informaticienne marocaine sans emploi qui s’insurge contre les injustices, d’abord au Maroc après les turbulences du «Printemps Arabe » et ensuite en Belgique ou elle travaille comme saisonnière dans la petite exploitation agricole familiale d’André. - 19h30 : Réception de Clôture de FIFDA 2016 - 20h30 : Projection de "La Belle Vie" : Le voyage fait par une cinéaste américano-haïtienne pour découvrir ses racines en examinant les complexités de la société haïtienne. - Lieu : Cinéma La Clef, 34 rue Daubenton, Paris 5è, M° Censier Daubenton - Rens. 01 42 15 99 51 fifdaparis@gmail.com. http://fifda.org/

     

    mardi 13 septembre de 18h à 21h : Rencontre "Vers une alternance pacifique au Cameroun à la présidentielle de 2018 ?". Le 13 septembre est la date anniversaire de l'assassinat en 1958 du leader nationaliste camerounais, Ruben Um Nyobè, tombé sous les balles des colonisateurs français et de leurs alliés camerounais. Programme : Introduction par Chrystel Le Moing, chargée de mission aux relations internationales pour la Fondation Gabriel Péri et Cindy Morillas, chercheure associée au laboratoire Les Afriques dans le Monde -- Table-ronde : une alternance politique au Cameroun : Pourquoi ? Dans quel contexte ? Avec Rose Ndengue, Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques ; Yves Mintoogue, du Centre européen de sociologie et de science politique -- Table-ronde des partis politiques d’opposition avec Augusta Epanya, membre de la direction en France de l’UPC, Marianne Simon-Ekane, secrétaire nationale aux relations extérieures du Manidem ; Hervé Ewotti, Coordonnateur en France du Cameroon People's Party ; Peter Mbafor, conseiller du président du SDF; Un représentant du MRC (sous réserve). - Lieu : Espace Oscar Niemeyer, 2 place Colonel Fabien, entrée 6 av. Mathurin Moreau, Paris 19è, M° : Colonel-Fabien - Rens et Inscription inscription@gabrielperi.fr fondation@gabrielperi.frhttp://www.gabrielperi.fr

     

    mardi 13 septembre de 18h30 à 20h : Conférence "Le retour des frontières" de Michel Foucher à l'occasion de la sortie de son livre - Lieu : Maison de l'Europe de Paris - CIED, 35-37 rue des Francs Bourgeois, Paris 4è - Rens. Héloïse Pérus 01 44 61 85 84 europe1@paris-europe.eu http://www.paris-europe.eu/

     

    du jeudi 15 septembre au 15 janvier 2017, du mardi au jeudi de 13h à 20h, le vendredi de 16h à 20h, le samedi et dimanche de 10h à 20h.: Exposition "Sacrées Graines" L’exposition interroge la portée symbolique d’un classique de l’alimentation méditerranéenne : le couscous ou « la graine », dans sa forme métonymique et ses ressorts sociaux, culturels et politiques. Élu plusieurs fois « plat préféré des français », le couscous soulève en filigrane des questionnements relatifs à l’exil, l’immigration, la transmission et le partage, à la vie domestique et aux rapports de genre, à la mondialisation aussi. En se jouant de sa banalité, les artistes de l’exposition détournent les graines de leurs usages premiers et en exploitent leurs potentialités formelles et symboliques, afin d’en offrir une relecture contemporaine. - Lieu : Les deux bâtiments de l’Institut des Cultures d’Islam : ICI Goutte d’Or : 56, rue Stephenson - et - ICI Léon : 19 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge, Marcadet Poissonniers - Rens. Réservation : 01 53 09 99 84 accueil@institut-cultures-islam.org www.institut-cultures-islam.org

     

    jeudi 15 septembre à 19h : Vernissage de l'exposition Sacrées Graines et concert gratuit de Souad Asla : Héritière de la tradition gnawa, où l’Afrique noire et le Maghreb se rencontrent, au rythme du bendir et autres percussions africaines, la chanteuse et ses musiciens vous transportent aux portes du Sahara. Souad Asla est une artiste de la nouvelle génération du Sud algérien. Née à Bechar, dans le Sahara, au cœur de la région de la Saoura, Souad a grandi auprès de Hasna El Becharia, surnommée « la rockeuse du désert », monument de la musique gnaouie. - Lieu : ICI Léon : le patio andalou au 19 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge, Marcadet Poissonniers - Rens. Réservation : 01 53 09 99 84 accueil@institut-cultures-islam.org www.institut-cultures-islam.org

     

    jeudi 15 septembre à 19h : Place des médiateurs dans la création artistique africaine contemporaine . Table ronde dédiée aux espaces d’expressions écrites autour de l’art d’Afrique et de sa Diaspora. Animée par la journaliste et consultante Ayoko Mensah, nous vous proposons une soirée d’échanges avec les commissaires et critiques d’art Salimata Diop et Yves Chatap, la galeriste et éditrice Yasmina Naji, la bloggeuse culturelle Virginie Ehonian et l’artiste Michèle Magema. - organisé par la revue IAM - Intense Art Magazine et plateforme multimédia dont la mission est d’ouvrir la scène artistique africaine contemporaine à un public d’amateurs d’art, de mode et de design - Lieu salon de lecture Jacques Kerchache du Musée du quai Branly, 37 quai Branly, Paris 7è, RER C Pont de l’Alma / M° Alma-Marceau / - Rens. 01 56 61 70 00contact@quaibranly.fr http://www.quaibranly.fr - Rens. Organisateur 06 15 96 77 07 nadine.hounkpatin@iam-africa.com info@iam_africa.com www.iam-africa.com

     

    vendredi 16 septembre et chaque 3ème vendredi du mois de 18h30 à 19h30 : Rassemblement du Cercle de Silence à Paris contre le traitement inhumain des sans papiers - Vous pouvez vous joindre au cercle à tout moment, même pour seulement quelques instants. Par notre participation au cercle de silence, nous voulons dénoncer les traitements inhumains réservés aux migrants du seul fait qu'ils n'ont pas de papiers en règle. Nous en appelons à la conscience de tous et vous invitons à rejoindre le cercle de silence place du Palais-Royal - Cercle composé de citoyen(ne)s dont certain(e)s sont membres de : AARAO les Messagers, AI, CCFD, CFDT-Terre Solidaire, Cercle de Résistance, Paris-Sud CGT, Cimade, FEP, LDH, MAN, MIR, Mission Populaire Evangélique, Pastorale des Migrants, Réseau Chrétiens-Immigrés, Réseau franciscain Gubbio, Résister aujourd’hui, RESF, Secours Catholique, Syndicat de la Magistrature ...… - Lieu : Place du Palais Royal, Paris 1er, M° Palais-Royal-Musée-du-Louvre http//www.cerclederesistance.fr

     

    samedi 17 septembre de 10h à 18h : 5e édition de "La Rentrée du Livre Gabonais de Paris" sur le thème : le gabon littéraire et ses ailleurs- Lieu : Ambassade du Gabon en France - 26, bis Avenue Raphael, Paris 16è - Rens. 01 45 60 45 66, 07 51 19 48 04 ladoxaeditions@gmail.com www.ladoxa-editions.com

     

    samedi 17 septembre à 14h : Balade de  2h30 de balade sur la Mode à La Goutte d'Or accompagné du Passeur de culture. Une Fashion Mix «hors les murs» dans un ancien quartier de Paris : à la rencontre des artisans, tailleurs, mécaniciens, «sapeurs» ou créateurs qui, un jour dépassèrent océan, montagne et désert pour venir à la capitale.  Rendre visible la participation des immigrants à la couture et au prêt-à-porter français (confection) et mettre en évidence leurs apports à l’inventivité, la beauté et l’élégance hexagonales. Partagez passion, savoir et accent de vérité dans le quartier chamarré de La Goutte d’Or à Paris, capitale internationale de la mode ! (En écho à l'exposition Fashion Mix au Musée de l'Histoire de l'Immigration).  Découvrez un quartier où l'atelier de confection côtoie la boutique de créateur, où le vendeur de bazins fréquente le styliste émérite, où les coiffeurs afro palabrent avec les esthètes de la "Sapologie".... Vivez la multitude des couleurs des wax africains, des caftans arabes et des costumes "ambianceurs". Touchez le travail de création de Xuly Bët, Sakina M'Sa, Mazalay ou du tailleur de quartier ! 1/2 j. à partir de 15 € à partir de 6 personnes  - Inscription préalable par courriel : voyagesiproche@bastina.fr  - Rens. : 08 05 69 69 19  bastina@bastina.fr  voyagesiproche@bastina.fr  www.bastina.fr

     

    samedi 17 septembre de 17h à 19h : Visite guidée de l'exposition « Sacrées Graines » avec les artistes et les commissaires de l’exposition Elsa Blanc et David Régnie. Au long du parcours, rentrez dans l'univers des différents créateurs et découvrez comment leurs œuvres dépassent la question culinaire pour interroger l'exil, l'immigration, la transmission et la mondialisation, la vie domestique et les rapports de genre. Un moment de discussion privilégié qui saura vous rassasier par la richesse et l’originalité des propos et des expériences artistiques - Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2016 - Lieu : ICI Goutte d’Or : 56, rue Stephenson, Paris 18è, M° Château Rouge, Marcadet - Rens. Reservation : 01 53 09 99 84 accueil@institut-cultures-islam.org www.institut-cultures-islam.org

     

    samedi 17 septembre de 20h30 à 23h30 : Concert "Mix ta race" en plein air en entrée libre dans la limite des places disponibles - dans le patio de l’ICI, en compagnie des Mix Bros et de leurs acolytes pour un mix original de concerts et projections live : une ôde au vivre ensemble et à l’optimisme en présence d’artistes de renom tels que Arcenio (Mozambique), Majnun (Sénégal), Luciole (France), Sofiane Saidi (Algérie), Tie (Sénégal), Anwar Hussain (Inde), Senny Camara (Sénégal) et d’autres invités surprises… - Tarif : 12/8€ sur place et sur www.ici.paris.fr - Lieu : ICI Léon : 19 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge, Marcadet Poissonniers - Rens. Reservation : 01 53 09 99 84accueil@institut-cultures-islam.org www.institut-cultures-islam.org

     

    dimanche 18 septembre de 15h à 18h : : Concert "Mix ta race" en plein air en entrée libre dans la limite des places disponibles dans le patio de l’ICI, Un spectacle original et familial autour du conteur Majnun, de musiciens de Mix ta Race et de leurs invités. Une joyeuse troupe aussi farfelue que talentueuse, qui vous emmènera à la rencontre de personnages insolites et d’un univers magique ! Mix Bros, collectif d'artistes et de vidéastes nomades, a été créé par le vidéaste Jeremix et le street-artiste tunisien Zed. Mélanger musique, vidéo, image, web et réunir artistes de toutes origines sur une même scène, c’est le but festif des rencontres Mix ta Race. Le collectif se veut moteur d’un nouveau modèle de fraternité : le projet Francosphère, démonstration du vivre et du faire-ensemble. - Tarif : 12/8€ sur place et sur www.ici.paris.fr - Lieu : ICI Léon : 19 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge, Marcadet Poissonniers - Rens. Reservation : 01 53 09 99 84 accueil@institut-cultures-islam.org www.institut-cultures-islam.org

     

    lundi 19 septembre de 9h30 à 18h : Rencontres : Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine 2015-2024 « Reconnaissance, justice, développement » 10 ans pour agir - Cette rencontre est organisée dans le cadre du projet La Route de l’esclave de l’UNESCO, en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, la Fondation Frantz Fanon et le Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage. L’un des axes majeurs de la Décennie internationale repose sur la reconnaissance du statut des Afro Descendants ; ceci n’est pas seulement un geste politique à l’endroit des victimes et des générations actuelles et futures ; c’est aussi un facteur déterminant de la libération de ceux qui ont dominé, de ceux qui ont exploité et de ceux qui ont infligé d’insupportables souffrances à d’innombrables populations pendant des siècles. - Lieu : Maison de l’UNESCO, salle IV, 125, avenue de Suffren, Paris 7è, M° Ségur-UNESCO, Cambronne ou École militaire - Rens. Inscription obligatoire http://on.unesco.org/19092016

     

    du mardi 20 au 23 septembre : IFTM TopResa le salon international de l'industrie du tourisme : Des conférences plénières dédiées (Production, Innovation, Distribution, Baromètre annuel…). - Des Formations Agents Experts pour maitriser les destinations en 30 minutes chrono ! - Des villages et pavillons : TO, Croisière, Travel Hub, Œnotourisme, Village des réseaux. - Lieu : Pavillon 7.1 - 7.2, Porte de Versailles, paris 15è - Rens. : "IFTM Top Resa"

     

    mardi 20 septembre à 18h : Réunion d'information Pour tout savoir sur Médecins Sans Frontières MSF et vous engager auprès de notre association - Lieu : siège de MSF, 8 rue Saint-Sabin, dans le 11ème arrondissement de Paris. - Rens. Médecins Sans Frontières 01 40 21 29 29 office@msf.fr www.msf.fr

     

    mercredi 21 septembre 18h-20h : Débat "Populations massées en bord de mer : fortifier ou partir ?" - dans le cadre du cycle des agoras "Climats et Migrations et après la COP21, que fait-on? : Avec Christel Cournil, membre de l'Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux, Ibrahim El Ali, fondateur de Bluegreen, œuvrant pour la protection de l'environnement entre la rive sud méditerranéenne et l'Afrique subsaharienne et Alain Raymond, délégué à la prospective et à l'innovation de l'association France Volontaires" : débats organisé par les associations "Paroles d'Hommes et de Femmes" et "Sortir du Pétrole", en collaboration avec le Carrefour des associations parisiennes - Lieu : le CAP, 181 av Daumesnil, Paris 12è, M° Dugommier (Ligne 6) ou Daumesnil (Lignes 6 et 8) - Rens, Réservation conseillée: 01 55 78 29 30ceven@paris.fr

     

    vendredi 23 septembre à 20h30 et samedi 24 toute la journée : Deuxième édition de l'événement Xclus : Paroles d'artistes en soutien aux migrants - le collectif Xclus ? Se sont des artistes de la parole et autres (musiciens, chanteurs, dessinateurs, ...) qui se mobilisent pour dénoncer les politiques de migration actuelles, pour porter un message de partage et d'ouverture sur l'autre et aussi pour lever des fonds pour des associations œuvrant dans le bon sens. Vendredi 20h30 : Premier tissage de paroles artistiques et militantes (conte, poésie, lecture, slam, déclamation,...) - Samedi : Matinée : lectures d'albums pour enfants, musique, table d'information de la Cimade, installations, ... - 14h30 : Projections de documentaires et de courts métrages, rencontres variées, chansons engagées, séance de contes à partir de 3 ans sur le thème de la différence animée par Papotissage, petite restauration et cocktails sans alcool, ... 20h : Deuxième tissage de paroles artistiques et militantes (conte, posésie, lecture, slam, déclamation,...) - Avec Antonietta Pizzorno, Carole Visconti, Annie Montreuil, Claire Péricard, Ralph Nataf, Charles Piquion, Anne-Sophie Péron, Theresa Amoon, Vincent Comte, Karine Mazel-Noury, Debora Di Gilio, Sophie Layani, Brigitte de Pontavis, Sylvie Mombo, Fil de l'air ... - Lieu : Centre d'Animation Tour des Dames, 14/18 rue de la Tour des Dames, Paris 9e , M° Trinité - Rens : http://xclus.over-blog.com/

     

    samedi 24 septembre à 10h30 : Visite gustative : saveurs d'ici et là - Passionnée par la gastronomie du Maghreb et d’Afrique, Hélène Tavera partage sa passion des cuisines du monde. Échoppes et petits commerces de bouche vous feront découvrir la richesse des plats et des aliments traditionnels qui font la réputation du quartier de Château Rouge et de la Goutte d’Or. - Tarif : 12/8€ - Lieu : ICI Léon : 19 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge, Marcadet Poissonniers - Rens. Reservation : 01 53 09 99 84 accueil@institut-cultures-islam.org www.institut-cultures-islam.org

     

    samedi 24 septembre de 14h30 à 17h environ : Balade africaine dans le 18eme : Le Petit Mali à Château Rouge à Paris - Baština vous invite au voyage « Petit Mali » au marché africain de Château Rouge dans le 18eme à Paris. Le nombre et la qualité des produits vendus ici éveille vos papilles, éblouit votre regard, égaye vos sens… Le marché de Château Rouge égalise les meilleurs marchés de Bamako ou Dakar : partout ce ne sont que capitaines, tilapias, machoirons, ignames, patates douces, piments, gombos, sauce graine ou arachide…Ces lieux de vie demeurent emblématiques de la geste ouest-africaine à Paris   Rendez-vous avec le passeur de culture malien  au marché africain de Château Rouge dans le 18eme arrondissement de Paris.  - Prix : A partir de 15 € par personne -  Lieu de rendez-vous au Marché africain de Château Rouge au sortir du métro (angle Boulevard Barbès et Rue Poulet devant le kiosque) dans le 18ème à Paris - Inscription préalable par courriel : voyagesiproche@bastina.fr  - Rens. : 08 05 69 69 19  bastina@bastina.fr   voyagesiproche@bastina.fr   www.bastina.fr

     

    samedi 24 septembre de 17h30 à 21h30 : conférence "Muhammad Ali the greatest: Hommage au boxeur légendaire" puis projection de Muhammad Ali the Greatest de William Klein (1974, 120') - Autour d’un débat modéré par Nacira Guénif, en présence de Maboula Soumahoro et Philippe Collin, (re)découvrez cette figure emblématique des Etats-Unis dans toute sa complexité. Célèbre pour son style unique « volant comme un papillon et piquant comme une abeille », Muhammad Ali était aussi un musulman, militant pour la reconnaissance des droits civiques des afro-américains et objecteur de conscience, fermement opposé à la guerre du Vietnam. De Cassius Clay à Muhammad Ali, le long métrage de William Klein fait revivre quelques matchs de légende : contre Sonny Liston en 1965, puis au Zaïre contre George Foreman en 1974. L’occasion de voir comment le boxeur, véritable génie médiatique, a profondément contribué à façonner sa propre légende et durablement influencé son époque. - Lieu : ICI Goutte d’Or : 56, rue Stephenson, Paris 18è, M° Château Rouge, Marcadet Poissonniers, M° Château Rouge, Marcadet Poissonniers - Rens. Reservation : 01 53 09 99 84accueil@institut-cultures-islam.org www.institut-cultures-islam.org (Entrée libre sur réservation)

     

    dimanche 25 septembre de 11h30 à 16h : 4ème édition de son Afro-Brunch By G avec, ce jour là, des spécialitées du Nigéria. Mettre en lumière les compétences détenues par la Diaspora Africaine vivant en Europe, telle est la mission de Diaspora Got Talent (DGT). En d’autres termes, faire découvrir l’Afrique autrement par la création d’événements à concepts orignaux. Avec plusieurs projets encore en couveuse, l’Afro-Brunch by G est le premier. Les dimanches, un brunch organisé autour de la découverte des spécialités culinaires d’un pays Africain défini. Des plats et boissons servis “à volonté” avec une animation adaptée au pays à l’honneur. Venez donc bruncher comme à Lagos en compagnie d’artistes, assister à un défilé de gélés et bien d’autres surprises. Tarifs : 40€ , Enfants 20€ (de 3 à 12 ans) - Lieu : L’Appart, 9-11 rue du Colisée, Paris 8è, M° St Philippe-du-Roule, Francklin Roosvelt - Rens, Réservations : 06 6 86 64 50 58 contact@diasporagottalent.com

     

    dimanche 25 septembre de 13h à 16h : Stage de danse de Guinée animé par Dian Camara à Micadanses - 3 heures de danse tous niveaux au son des percussions. Issu d’une famille de griots, Dian commence à jouer et danser à Conakry auprès de son père, Mamadou Nylon Camara, fondateur de l¹Ensemble instrumental de Guinée, puis se forme auprès du maître Mama Dabola. Danseur et musicien, il travaille en Guinée avec l¹Ensemble national des percussions de Guinée, les Ballets Matam, Merveilles de Guinée, Soleil d’Afrique et le groupe Konkoba. Il s¹installe quelques années en France, puis part en Italie - Participation : 35€ - Lieu : Micadanses (studio May B), 15, rue Geoffroy-L'Asnier 75004 Paris 4è, M° Saint-Paul ou Pont-Marie

     

    mardi 27 et mercredi 28 septembre de 9h à 17h30 : Troisième édition du Forum économique et entrepreneurial des Femmes Africaines de la Diaspora sur le thème : “La croissance africaine : inclusive ou économique ? Les femmes s’interrogent” est tout de suite parlant. Avec pas moins de 8 tables-rondes, les participantes cette année auront beaucoup plus de sujets à traiter, toujours avec des intervenants hautement qualifiés et aux discours concrets. - Programme : samedi 9h : Accueil, Ouverture du Forum avec Aude Ziennis de Thuin, marraine de l'édition 2016 et Suzanne Bellnon, Présidente de l’OFAD puis Interventions des officiels et des délégations des femmes du Cameroun, Congo, Côte-d’Ivoire, Sénégal, Niger, Nigéria et Rwanda - 0/14h30 - Table ronde 1 “Le transfert d’argent et des compétences des femmes. Créer ou investir en Afrique, quel choix peut faire la diaspora féminine ? Quel accompagnement ?” 14h40 : “Les APE. Accompagner les femmes à l’export, informations, formations, dispositifs d’accompagnement en France comme en Afrique ces accords concernent-ils les femmes ?” - 15h50 : “L’artisanat au féminin. Les africaines ont un savoir-faire, comment le faire savoir ? Les incubateurs, le numérique, les RSE y apportent-ils une réponse ?” - dimanche 9h : Accueil des participants et ouverture des travaux - 10h : “Femmes entrepreneures et financement. Les africaines entrepreneures manqueraient-elles d’ambition ? Pourquoi se confinent-elles dans les entreprises individuelles ? Comment les femmes peuvent-elles créer leurs propres produits financiers ?” - 11h30 : “Le défi de la croissance. L’informel est-il irrémédiable ? Innover pour réduire la précarité des femmes : les ESS sont-elles une réponse ?” - 13h30 : “Le retour des femmes de la diaspora. Le retour de la femme migrante entrepreneure dans le pays d’origine est-il le même qu’un homme ? Comment la diaspora féminine doit-t-elle préparer son retour en Afrique ? Faire face aux barrières administratives, financières, familiales, culturelles etc…” - 14h30 : “Les femmes et fonciers. Pourquoi les terres appartiendraient aux hommes dans un continent où il y a un seul régime matrimonial « biens communs »” - 15h45 : Lancement du Centre Féminin des Affaires Afrique/Europe et La Remise des trophées OFAD puis Clôture à 17h30 - Tarif incluant la participation aux ateliers et aux repas 1 jour : 20€ , 2 jours = 30€ - Lieu : ENA, 2 av de l’Observatoire, Paris 6è, RER : B Luxembourg - Rens. : Géraldine Vovor 06 86 64 50 58, Déborah Mokabatio 07 83 14 92 31, Kita Akendengue 06 58 83 53 55 ofadcontact@gmail.com, Suzanne Bellnon 06.50.94.54.58 sbofad@gmail.com http://www.ofad-europe.org/

     

    mardi 27 septembre à 19h : Débat « Crise des migrations, non, crise des solidarités » Dans le cadre de la 21è saison interculturelle de " Ensemble nous sommes le 10è " : Débat proposé par Attac Paris-Centre avec la participation d'exilé-e-s et de personnes solidaires membres du Collectif La Chapelle Debout ! et de Marie Christine Vergiat, députée européenne - Nombre de médias et de responsables politiques nous parlent de la crise des migrants et alimentent les peurs et les fantasmes. Les implications politiques, sociales et citoyennes dans l'accueil des réfugiés montrent à lʼinverse quʼen remettant la solidarité et l'hospitalité au centre, on permet à une société du vivre ensemble d'émerger et de se mettre en place. - Lieu : salle des fêtes, 2ème étage, Mairie du 10e, 72 Rue du Faubourg Saint-Martin, M° Chateau d'eau - Rens. http://local.attac.org/parisctr/spip.php?article298

     

    mercredi 28 septembre à 20h : Africa Lyric’s Opera : Les voix africaines à la rencontre du chant dans un programme qui revisite les grands classiques lyriques allant des airs d'opéra italiens, allemands et français, aux chants africains, en passant par les plus belles mélodies du répertoire classique avec Jacques-Greg Belobo, Pumeza Matshikiza, Chauncey Packer, Marie-Laure Garnier, Serge Kakudji, Déborah-Ménélia Attal, Fabrice Di Falco, Axelle Fanyo, Sahy Ratianarinaivo Sébastien Billard , l'Orchestre Symphonique de la Garde Républicaine et les Chœur de l’Armée Française - au bénéfice des projets de l’Association Women Of Africa, et de la construction d’un conservatoire de musique en Afrique - Tarifs de 5€ à 85€ - Lieu : Théâtre des Champs Elysées, 15 av Montaigne, Paris 8è, M° Alma-Marceau (ligne 9), Franklin-Roosevelt (ligne 1), RER Pont de l'Alma (ligne C) - Rens et réservation 01 49 52 50 50 patricia@womenofafrica.org ocontact@theatrechampselysees.f http://2017.theatrechampselysees.fr

     

    jeudi 29 septembre de 9h30 à 18h30 et samedi 30 septembre de 9h30 à 18h : Colloque international « Un musée à imaginer. Le musée du quai Branly 10 ans après » Quel a été le projet du musée du quai Branly ? Comment a-t- il été mis en œuvre, et quelles évolutions a-t- il connues ? Quel est son effet sur les conceptions muséales ailleurs dans le monde et en quoi a-t-il modifié les pratiques de conservation et de recherche ? - Lieu : Théâtre Claude Lévi-Strauss du Musée du quai Branly, 37 quai Branly, Paris 7è, RER C Pont de l’Alma / M° Alma-Marceau / - Rens. 01 56 61 70 00 contact@quaibranly.fr http://www.quaibranly.fr - Rens. 01 56 61 70 24anl@quaibranly.fr http://imaf.cnrs.fr/spip.php?article1482

     

    jeudi 29 septembre de 18h30 à 19h30, tout les derniers jeudis du mois : Cercle de Résistance de Paris Sud : Nous manifesterons notre opposition à la politique migratoire de l'Europe qui provoque souffrances et tragédies à ses frontières, et au manque de solidarité de la France, vis à vis des réfugiés qui fuient, avec leurs enfants, leur pays en proie à la guerre ou aux catastrophes climatiques ( le plus souvent causés par des grandes puissances); aux garde à vues arbitraires, aux mises en rétention et aux expulsions d'étrangers « sans papiers » - Lieu : Place Denfert-Rochereau, parvis de la gare RER Denfert-Rochereau, M° RER-B Denfert-Rochereau - Rens.contact@cerclederesistance.fr info@cerclederesistance-parissud.fr http://cerclederesistance-parissud.jimdo.com/ http//www.cerclederesistance.fr

     

    vendredi 30 septembre de 17h à 22h : Introduction des journées « La sécurité est ailleurs » partie 1, par Roland Gori puis Projection de "La Désintégration" de Philippe Faucon sorti en 2012, durée : 1h18. suivit d'un débat autour du film avec Joseph Ponthus, Brigitte Stora, Raphaël Lioger et animé par le journaliste Philippe Lefait, longtemps présentateur du magazine de France 2 Des mots de Minuit (poursuit aujourd’hui son travail sur Culturebox.fr, site de France Télévision.) - Lieu : Coupole Niemeyer, 2 place du colonel Fabien, Paris 19è - Rens. : contact@appeldesappels.org

     

    samedi 1er octobre de 8h30 à 19h : Journées de l’Appel des Appels « La sécurité est ailleurs » partie 2 - Prg : 9h : qu’en pensent les journalistes ? » avec Charles Silvestre (Amis de l’humanité), Edwy Plenel (Médiapart), Anne-Cécile Robert (Monde diplomatique) - 10h15 : qu’en pensent les professionnels de la justice pénale et du travail social ? » avec Pierrette Poncela, Michel Chauvière, Xavier de Larminat (chercheur, spécialiste de la probation), Jean-Pierre Rosenczveig (ancien juge pour enfants à Bobigny, président du TE), Sylvain Lazarus (anthropologue Paris VIII), Christiane Henry (ex-assistante sociale, à propos de Grigny la Grande Borne (91)) - 11h15 : qu’en pensent les professionnels du soin et de la psychiatrie ? » avec Marie-José Del Volgo, Roland Gori, Claire Georges (responsable médical PASS de l’hôpital Saint Louis), Thierry Najman (Chef de pôle de psychiatrie), Frédéric Pierru (Chaire santé IEP et CNRS), Fabrice Leroy (Maitre de conférence de psychopathologie) discutant. - 14h30 : politiques des générations » avec Dominique Terres, Catherine Caleca, Sylviane Giampino (Pasde0deconsuite), Bernard Ennuyer - 15h30 : qu’en pensent les professionnels de la transmission et de la culture ? » avec Patrick Geffard, Claudine Blanchard-Laville (professeure de sciences de l’éducation), Alain Hayot (délégué national à la culture du PCF), Francis Jauset (FNAREN), Nicolas Romeas (Revue Cassandre Horschamp) - 17h : la justice sociale plutôt que la pénalisation de l’exclusion » avec Evelyne Sire-Marin, Pierre Larroutourou (Nouvelle Donne), Nicole Borvo (PCF, ex sénatrice de Paris), Joëlle Bordet (psychosociologue, chercheur à l’ESTB, membre de la LDH). - Lieu : Coupole Niemeyer, 2 place du colonel Fabien, Paris 19è - Rens. : contact@appeldesappels.org

     

    dimanche 2 octobre à 10h30 : projection de "la graine et le mullet" de Abdellatif Kechiche (France, 2007, 151’ : La graine et le mulet, primé dans de nombreux festivals, est un film incontournable à voir, ou à revoir... Slimane, pêcheur sur le port de Sète se retrouve au chômage et décide de tenter sa chance. Soutenu par la gérante d'un hôtel et sa fille Rym, il a un nouveau projet en tête : ouvrir un restaurant sur un ancien bateau. Immersion au plus près du quotidien d'une famille, regard sur une réalité difficile et portrait tendre et honnête de l'itinéraire d'un homme dans la société française. La projection au Louxor sera suivie de la dégustation d'un savoureux couscous au café d’ICI. Profitez-en pour visiter l’exposition Sacrées Graines ! - Tarif : 15€ incluant la projection au Louxor et le déjeuner au Café d’ICI couscous au poulet, hors boissons - Le Louxor, Palais du Cinéma, 170, boulevard Magenta, Paris 10è - billetterie sur place - Rens. www.cinemalouxor.fr

     

    mardi 4 octobre à 14h30 : Réunion d'information Pour tout savoir sur Médecins Sans Frontières MSF et vous engager auprès de notre association - Lieu : siège de MSF, 8 rue Saint-Sabin, dans le 11ème arrondissement de Paris. - Rens. Médecins Sans Frontières 01 40 21 29 29 office@msf.fr www.msf.fr

     

    mercredi 5 octobre à 20h : Projection-débat « Capitaine Thomas Sankara » : Ce documentaire dépeint avec humour la révolution conduite par Thomas Sankara, ancien président du Burkina Faso. De 1983 à 1987, Sankara se bat en faveur de l'indépendance politique du pays, de son désendettement, mais aussi de l'éducation des jeunes, de l'émancipation des femmes et de l'éradication de la corruption. Cette politique intransigeante et les frasques de ce jeune, beau et brillant dirigeant firent trembler le monde des puissants et s'achevèrent en 1987, année de son assassinat. Depuis 25 ans, Christophe Cupelin collecte inlassablement les archives écrites, sonores et audiovisuelles et réussit à travers un montage méticuleux à brosser le portrait de cette icône révolutionnaire. - Lieu : Centre international de culture populaire (CICP), 21 ter, rue Voltaire , M° Rue-des-Boulets ou Nation - Rens. 01 43 71 21 07 http://www.librairie-quilombo.org/Capitaine-Thomas-Sankara

     

    samedi 8 octobre à 10h30 : Conférence "Femmes en or" Les femmes d’hier et d’aujourd’hui, par leurs engagements, leur personnalité ou leurs créations, ont marqué et marquent encore le quartier de la Goutte d’Or : de Louise Michel à Cheika Remitti, en passant par Gervaise, la lavandière emblématique de Zola, ou plus récemment les Femen. À travers cette visite guidée, l’Institut des Cultures d’Islam propose un parcours engagé autour des problématiques féminines et féministes animé par le conférencier Jacky Libaud. - Tarif : 12/8€ - Lieu : ICI Léon : 19 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge, Marcadet Poissonniers - Rens. Reservation : 01 53 09 99 84 accueil@institut-cultures-islam.org www.institut-cultures-islam.org

     

    samedi 8 octobre de 15h à 17h : Découvrir le couscous au poulet, accompagné d’une confiture d’oignon et de raisins secs, qui se déguste surtout à l’occasion de festivités. Associant saveurs sucrées et salées, il ne manquera pas de vous surprendre. - Asmâa vous parlera de l’histoire de ces plats savoureux et vous enseignera chaque étape de leur confection, entre savant dosage d’épices et maitrise de la cuisson. Une belle façon d’apprendre des gestes issus d’un savoir-faire ancestral afi n de les reproduire à la maison, pour une dégustation gourmande entre amis ou en famille ! Asmâa Benhamra est originaire de Marrakech. Passionnée de cuisine traditionnelle, elle crée l’association La table d’Asmâa pour favoriser les échanges interculturels et réunir convivialité et plaisir autour d’ateliers culinaires.- Le jour de l’atelier, arrivez quelques minutes en avance pour mieux faire connaissance et vous familiariser avec la cuisine. Vous pourrez emporter vos créations à l’issue de l’atelier ; prévoyez un contenant. - Tarif : 20/15€ sur place et sur www.ici.paris.fr - Lieu : ICI Goutte d’Or : 56, rue Stephenson, Paris 18è, M° Château Rouge, Marcadet Poissonniers, M° Château Rouge, Marcadet Poissonniers - Rens. Reservation : 01 53 09 99 84 accueil@institut-cultures-islam.org www.institut-cultures-islam.org

     

    Actions situées dans les Yvelines (78)

     

    lundi 5 septembre 2016 : Présenter du roman “Mariama, l’écorchée vive” par l’auteure Halimata Fofana, invitée par le RACIVS. Le récit de ce roman inspiré de son histoire aborde des sujets brûlants : excision, racisme, sexisme, autant d’enjeux auxquels l’héroïne se heurte quotidiennement, dans les trois continents entre lesquels elle partage sa vie, de la France au Canada en passant par le Sénégal. - Lieu : 42 Av Paul Raoult aux Mureaux (78) - Rens. Annette Peulvast 01 30 99 17 22racivs.solidaire@gmail.com

     

    jeudi 8 septembre de 18h à 19h et tous les 2 ème jeudi du mois : Cercle de silence à Versailles : Que votre participation soit d'une minute, d'une dizaine de minutes ou d'une heure complète, elle marque votre soutien. Vous pouvez aussi y venir en groupe. Organisé par RESF : RESF78 est un collectif d’associations et de militants des Yvelines (78) qui apportent un soutien actif aux élèves sans papiers et à leurs familles - Lieu : Place du marché aux fleurs, angle Avenue de Saint-Cloud - avenue de l’Europe, marché aux fleurs à Versailles (78), RER-C Versailles - Rens : 01 34 92 50 94 cercledesilence.versailles@gmail.com https://sites.google.com/site/cercledesilenceversailles/

     

    samedi 24 septembre à 11h et tous les quatrièmes samedis du mois : Cercle de Silence de Mantes - Le Cercle de Silence est une action non violente qui rassemble régulièrement, dans un espace public, des hommes et des femmes de divers horizons et de toutes convictions philosophiques, politiques et religieuses. Il s'agit d'alerter tous les citoyens sur le sort réservé aux personnes étrangères venues en France pour mieux vivre ou sauver leur vie. Avec ou sans papier, l'étranger est une personne. La dignité de chaque personne ne se discute pas, elle se respecte. Notre silence le crie. - avec citoyen(ne)s dont certain(e)s sont membres de : LDH, Pastorale des Migrants, Réseau Chrétiens Immigrés, RESF, Équipe paroissiale d’accueil des migrants, ACO, Secours Catholique, ASTI, PS, PCF, CCFD, DECIL (démocratie et citoyenneté locales) - Lieu : Mantes-la-Jolie, Place Saint-Maclou à Mantes-la-Jolie (78)

     

    Actions situées dans les Hauts de Seine (92)

     

    samedi 3 septembre de 9h à 11h : Permanence-conseil "droits des étrangers" à Courbevoie - Lieu : 6 rue Adam Ledoux à Courbevoie (92), Bus 275 a partir de la Défense Grande Arche descendre Place Charras, de la gare Saint Lazare par le train descendre a Courbevoie - Rens. : 06 17 52 37 30 zohra.b@numericable.fr 06 21 05 47 38 jp.vanhoove@wanadoo.fr

     

    dimanche 4 septembre et tous les dimanches à partir de 9h : présence d'un traiteur marocain au marché Charras de Courbevoie : le sourire du Maroc au sein du marché Charras, on peut trouver une salade de carottes parfumé au cumin; un tagine de poulet citron avec ses olives ; tout pour vous faire voyager au pays des épices et de la bonne cuisine marocaine. Un petit espace à la décoration marocaine y est amémagé pour une dégustation ou un thé à la menthe - Lieu : Marché de Courbevoie Charras - Rens. Kaoutar Rau : 06 81 28 16 41 katy.rau@hotmail.fr

     

    dimanche 4 septembre et tous les dimanches à partir de 9h : présence d'un traiteur sénégalais - Lieu : Marché de Courbevoie Charras

     

    du jeudi 8 au lundi 19 septembre : Exposition Photographique « Exhaler Alger » : Exposition des 10 lauréats du concours organisé à l'initiative du Forum France-Algérie en partenariat avec la ville de Courbevoie et avec le soutien de l'Agence Algérienne du Rayonnement Culturel - Les objectifs du concours sont de mieux faire connaître la ville d’Alger au public français et de révéler des créateurs issus de l'Algérie contemporaine, ou des créateurs d’autres origines, mais intéressés par ce que représente Alger. - Lieu : Centre Evénementiel de Courbevoie, 7 boulevard Aristide Briand à Courbevoie (92), entre les Gares SNCF de Becon et Courbevoie, bus 275 à partir de la Défence ou du M° Levallois - Rens. Anna Umityan 06 18 66 53 60 contact@forumfrancealgerie.org  http://www.forumfrancealgerie.org ou 01 71 05 79 25 s.moneger(at)ville-courbevoie.fr http://92.agendaculturel.fr/centre-evenementiel-de-courbevoie

     

    samedi 10 septembre de 11h à 12h et tous les second samedi du mois : Cercle de silence d'Antony, une manifestation silencieuse pour protester contre les conditions de vie indignes auxquelles sont condamnés les migrants, du fait de politiques tant nationales qu'européennes, quand il ne s'agit de mise en danger des personnes. Le collectif Migrants, Changeons notre Regard ! a été constitué à l’initiative de : Attac, La Cimade, CCFD-Terre solidaire, Ligue des Droits de l’homme - Antony, RESF, La Vie Nouvelle, l’Observatoire citoyen du centre de rétention administrative de Palaiseau, Les Amis de l’avenir, Femmes-Egalité - Lieu : - Place René Cassin, dalle du RER B Antony (92) - Rens. Éric Colas eric.colas@evab.org attac.cables92@gmail.com

     

    jeudi 15 septembre de 12h15 à 13h15 et tous les 3ème jeudi de chaque mois : Invitation à participer au Cercle de Silence de la Défense : Le Cercle de Silence est un rassemblement de citoyens et de membres de Notre Dame de Pentecôte, du Secours Catholique du 92, d'ATD-Quart-Monde, du CCFD-Terre Solidaire du 92, du Réseau Éducation Sans Frontières (RESF 92), de l’Arche de Lanza del Vasto, et- Par notre participation au Cercle de Silence, nous voulons attirer l’attention sur les traitements inhumains réservés aux migrants du seul fait qu'ils n'ont pas de papiers en règle. Nous refusons toute chasse aux étrangers qui inflige aussi des traumatismes profonds à ceux qui en sont les témoins, à la société toute entière, aux enfants particulièrement. Les atteintes à la dignité de quelques-uns blessent tous les hommes dans leur humanité. Nous voulons que la France redevienne un pays d’accueil, sans cesse enrichi et transformé par des êtres humains venus du monde entier Le Cercle de Silence est un rassemblement de citoyens et de membres de Notre Dame de Pentecôte, du Secours Catholique du 92, d'ATD-Quart-Monde, du CCFD-Terre Solidaire du 92, du Réseau Éducation Sans Frontières (RESF 92), d'ATTAC92, de l'’Arche de Lanza del Vast etc... - Lieu : Parvis de la Défense (92) Entre le CNIT et les Quatre Temps, RER SNCF ou tram arrêt Grande Arche - Rens. Christian Wendling 06 44 23 84 88 christian.wendling@wanadoo.fr romain.treppoz@laposte.net

     

    samedi 17 septembre à 15h : Débat sur le "Devoir de mémoire : Congo Brazzaville - Lieu : 6 rue Adam Ledoux à Courbevoie (92), Bus 275 a partir de la Défense Grande Arche, bus 275 descendre Place Charras, de la gare Saint Lazare par le train descendre a Courbevoie en tête de train, prendre la rampe d'accès à gauche, la rue Adam Ledoux est en face - Rens. : 06 98 24 88 08 d.devoir28@yahoo.com

     

    samedi 29 octobre de 21h à l'aube : Soirée béninoise et africaine (ou africaine et béninoise) organisé par le Comité Culturel pour La Démocratie au Bénin (CCDB) : Soirée dansante avec la participation de groupes béninois de danses traditionnelles - Repas des spécialités Béninoise et Africaines 6€ - Entrée 10€ à 15€ - Lieu : Salle des Fêtes de la mairie de Gennevilliers, M° 13 Gabriel Péri, Tram Gennevilliers les Courtilles - Rens : 06 21 82 50 72 dorothe.alia@free.fr tonanbe@gmail.com http://www.ccdb-benin.org - Réservation contact@ccdb-benin.org

     

    Actions situées en Seine St Denis (93)

     

    mercredi 7 septembre de 19 h à 20h30 et tous les mercredis un cours de danse de Guinée animé par Nsira Diallo - tarif : cours d'essai : 5€, à l'unité : 15€ ou annuel - Lieu : Centre Mendès-France, 59, rue de la Solidarité à Montreuil (93), M° Croix-de-Chavaux (ligne 9) / RER A Vincennes - Inscriptions : Maryse : 06 14 38 81 11 mzal@club-internet.fr

     

    jeudi 8 septembre de 9h30 à 17h : Rédiger un bilan de son projet, pour les bailleurs et pour son association : Cette journée de formation est réservée au porteurs de projets ayant déjà réalisé leur projet. La rédaction d’un bilan de son projet est obligatoire dans le cadre d’une subvention reçue (contrat avec l’institution et les contribuables). C’est aussi le meilleur outil pour échanger les bonnes pratiques et valoriser son projet auprès de différents partenaires et adhérents. Cette formation donnera les clés pour mieux comprendre les attentes en matière de bilan, et en facilitera l’écriture. - Si ces formations sont gratuites pour les participants, elles ne le sont pas pour le Conseil départemental. C'est pourquoi avant de s'inscrire, il faut s'engagez à suivre la ou les formations dans leur totalité et de prévenir en cas de désistement - Lieu : Vialemonde Immeuble Erik Satie 7, 11 rue Erik Satie, 7 e étage à Bobigny (93), accès piéton par la dalle de la Poste ou par la rue Carnot, M° ligne 5 et Tramway T1 : arrêts Bobigny Pablo Picasso - Rens. vialemonde@cg93.fr www.vialemonde93.net www.coopdec.org - Rens.  les mardi et jeudi, de 14 heures à 19h et mercredi et vendredi, de 9h30 à 17h30 ou sur RV 01 41 60 89 17 - Inscription à Vialemonde ou sur www.vialemonde93.net. ou vialemonde@cg93.fr ou par Fax : 01 43 93 97 93 au moins 10 jours avant la formation

     

    samedi 17 septembre de 10h à 16h : Séminaire d'Ahuefa autour du genre et de la culture : avec Judy Rosenthal, ethnologue, professeure émérite à l’Université du Michigan aux Etats-Unis, pour ses recherches sur l’ère culturelle Ewé (au sud Togo) et auteure de : Possession, Ecstasy, and Law in Ewe Voodoo (1998) et l’article : « Azé and the Incommensurable », Léocadie Ekoué avec Judy Rosenthal, dans Cosmologies of Evil in Africa (2012) . La matinée, elle viendra interpeller notre transculturalité autour d’une réflexion autour du genre et de la culture. L’après-midi nous organiserons une discussion avec Judy Rosenthal pour terminer la séance. - Lieu : Institut Nénuphar, 72, Rue Victor Hugo, Pantin (93), M° Eglise de Pantin - Rens. 01 57 14 92 30 ahuefai.france@gmail.com

     

    mardi 20 et mercredi 21 septembre : Forum Empowerment entrepreneurial en action - Le territoire joue un rôle à chaque phase de la vie du projet entrepreneurial. Il accompagne le devenir de l'entrepreneur en chef d'entreprise. Pendant 2 jours, le Forum Empowerment entrepreneurial en action vous propose de vous approprier les conditions de réussite de chacune des phases de la vie d'un entrepreneur. Programme : Acquisition de l'état d'esprit entrepreneurial à la concrétisation du projet avec Terry BOWMAN, Network for Teaching Entrepreneurship (ss réserve) et Charles HOKE, Defy Ventures. > Ateliers collaboratifs simultanés avec Moussa CAMARA (Les déterminés), Sarah OURAHMOUNE (Boxer Inside), Selim SAADI (Club R Evolution), François DECHY (Baluchon), Victorin GOCKPON (Premier Conseil). Phase de création : De la recherche d'un modèle économique viable à sa stabilisation avec Jamila DIAZ (SoBRO) et Katherine GREGORY (The Entrepreneur Space & Mi Kitchen es su Kitchen). > Ateliers avec Sally BENNACER (Art and Blind), Youness BOURIMECH (BSG), Mohamed GNABALY (Novaedia), Abdel BELMOKADEM (Nes&cités), Soufiane IQUIOUSSEN (Le Garage Solidaire du Hainaut), Alexandre MISSOFFE (VTCités). : Phase de consolidation : La mise hors risques et la performance du modèle économique avec Cornell GREEN (Operation Hope) et Foulis PEACOCK (Immigrant Business). > Ateliers collaboratifs avec Cécile BARRY (Actionn'elles), Dominique CHUFFART (SNCF Développement), Leila BRET (Adive) Michel OFFREDO (Impact Invest Lab), Daniel Desguées (BGE) - Tarif 115€ à 195€ - Lieu : Stade de France - Rens. Et inscription : Samira BOUZOUAID 01 48 35 20 88 eea2016@musedt.com http://www.musedt.com

     

    jeudis 22 septembre, 20 octobre et 17 novembre de 9h30 à 17h : Réussir son projet de solidarité internationale - De l’idée au financement : Ce cursus de trois journées ou six soirées propose des outils de base pour la conception et le suivi d’un projet de solidarité internationale. De l’analyse du contexte à la recherche de financements, les différentes phases seront abordées. - Si ces formations sont gratuites pour les participants, elles ne le sont pas pour le Conseil départemental. C'est pourquoi avant de s'inscrire, il faut s'engagez à suivre la ou les formations dans leur totalité et de prévenir en cas de désistement - Lieu : Vialemonde Immeuble Erik Satie 7, 11 rue Erik Satie, 7 e étage à Bobigny (93), accès piéton par la dalle de la Poste ou par la rue Carnot, M° ligne 5 et Tramway T1 : arrets Bobigny Pablo Picasso - Rens.vialemonde@cg93.fr www.vialemonde93.net www.coopdec.org - Rens.  les mardi et jeudi, de 14 heures à 19h et mercredi et vendredi, de 9h30 à 17h30 ou sur RV 01 41 60 89 17 - Inscription à Vialemonde ou sur www.vialemonde93.net. ou vialemonde@cg93.fr ou par Fax : 01 43 93 97 93 au moins 10 jours avant la formation

     

    Actions organisées dans le cadre de la fête de l'humanité (93)

     

    du vendredi 9 au dimanche 11 septembre : Fête de l'Humanité : Comme l'année dernière je diffuserais la listes des actions en rapport avec l'Afrique qui se tiendront sur la Fête dans quelques jours. Merci du me transmettre toutes infos que vous jugerez utile à cette occasion jp.vanhoove@wanadoo.fr

     

    du vendredi 9 à 9h au dimanche 11 septembre à 20h : Fête de l'Huma : la vignette cette année est à 25€ pour 3 jours www.humanite.fr/fete.html - Lieu : village du monde de la fête de l'Huma - M° La Courneuve ou RER B Le Bourget ou Tramway T1 station la Courneuve puis dans les 3 cas prendre la navette - Navettes gratuites : De la gare RER du Bourget : Vendredi : de 12h à 00h, Samedi : de 8h à 00h, Dimanche : de 8h à 20h - Du métro 7 Fort d’Aubervilliers : Vendredi : de 12h à 1h, Samedi : de 8h à 1h, Dimanche : de 8h à 20h - Rens. contact@e-humanite.com http://fete.humanite.fr/

     

    Actions situées dans le Val de Marne (94)

     

    vendredi 2 septembre de 18h à 19h et tous les 1er vendredi du mois. Cercle de silence à Brétigny : Avec ou sans papiers, l'étranger est un être humain. Par notre rassemblement en cercle et en silence, nous entendons attirer publiquement l'attention sur le sort réservé aux migrants, aux étrangers et aux demandeurs d'asile. Nous affirmons que chaque personne est digne de respect et que les atteintes à la dignité de quelques-uns blessent tous les êtres humains dans leur humanité. Le cercle de silence de Brétigny est composé de citoyen(ne)s dont certain(e)s sont membres de : Alphabeta, ATD Quart Monde Essonne, CCFD-Terre Solidaire, Comité Chrétien en Solidarité avec les Chômeurs et les Précaires, Communauté Catholique de Brétigny/Le Plessis-Paté, Eglise Réformée de la Vallée de l'Orge, Ligue des Droits de l'Homme, Observatoire du CRA de Palaiseau, Parti de Gauche, Réseau Education Sans Frontières 91, Réseau franciscain Gubbio, Restos du Cœur, Solidarités Nouvelles pour le Logement. - Lieu : Place de la Gare à Brétigny-sur-Orge, RER-C Brétigny-sur-Orge - Rens. cercledesilencebretigny@yahoo.fr http://cerclesdesilence.info

     

    jeudi 8 septembre de 10h à 18h : 3ème Universités d’Eté du Commerce Equitable (UECE), autour de la thématique « produire et consommer durablement : sommes-nous enfin prêts à changer ? » Organisées au cœur du Jardin d'Agronomie Tropicale, les UECE sont le temps fort de rencontres et d’échanges sur les actualités et l'avenir du mouvement du commerce équitable en France. Elles rassemblent les organisations du secteur (ONG, associations, entreprises) et leurs partenaires qui contribuent par leur action à mener la transition vers des modes de production, d’échange et de consommation plus justes et durables : acteurs de l’ESS, mouvements de la transition écologique et sociale, ONG de solidarité internationale, collectivités territoriales et pouvoirs publics… Programme : 10h : quand les entreprises choisissent la Transition Ecologique et Sociale, Quels leviers pour transformer les « business models » en profondeur ? - 14h30 : deux ateliers : Le chocolat face au climat : l’agro-écologie est-elle la solution pour une filière cacao équitable durable ? - Les productrices sont-elles des petits producteurs comme les autres ? Agir pour l’égalité femmes-hommes dans le commerce équitable ? - 17h30 : Cocktail - Lieu : Campus du Jardin d'Agronomie Tropicale de Paris René Dumont (JATP), situé dans le Bois de Vincennes en lisière de Nogent-sur-Marne (94). Entrée par le 45 bis, Avenue Belle-Gabrielle, Paris 12 et/ou Nogent-sur-Marne (94) , RER Nogent-sur-Marne · 01 49 57 15 15 - Rens plate-forme@commercequitable.org oucdtm75@globenet.org centre de documentation sur le commerce équitable - Inscription https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeK5JMvqR5UMloWzgOPQiQn4ZkR70lCpo1QqyQGF_To3U06_w/viewform?c=0&w=1

     

    Actions situées dans le Val d'Oise (95)

     

    jeudi 15 septembre à 20h30 : Projection en avant-1ère de "Fuocoammare, par delà Lampedusa" organisée avec le Centre de Création Nil Obstrat, suivie d'une rencontre avec l'association SALAM Cergy et les participants au projet artistique « Rencontres de Boîtes » réalisé dans le cadre du festival Cergy Soit ! Gianfranco Rosi cherche à comprendre la situation sur et autour de l'île de Lampedusa, le point le plus au sud de l'Italie (et de l'Europe) devenue depuis les années 90 le lieu d'arrivée massive d'immigrés, avec des conséquences tragiques. Lieu : Cinéma Utopia, 1 place Pierre Mendès France à Saint-Ouen l’Aumône (95), Gare SNCF de St Ouen l'Aumone - Rens p://www.cinemas-utopia.org

     

    Petites annonces

     

    L’association Survie s’est portée partie civile (au côté de nombreuses personnes physiques de Kabarondo (Rwanda), du CPCR, de la LDH, de la FIDH et de la LICRA) dans ce nouveau procès, tout comme elle l’était lors de celui de Pascal Simbikangwa, condamné en première instance à 25 ans de réclusion, et dont le procès en appel aura lieu en octobre 2016. Elle sera représentée par Me Safya Akorri et Me Jean Simon. Afin de favoriser la couverture médiatique de ce procès et la présence du maximum de journalistes aux audiences, nous vous signalons le lien suivant où vous trouverez le planning du procès : http://www.collectifpartiescivilesrwanda.fr

     

    En publiant aux éditions "La Boîte à bulles" sa bande dessinée « Rêve d'Olympe » qui rend hommage à Samia Yusuf Omar, le dessinateur Reinhard Kleist entend « contribuer à maintenir notre conscience éveillée». Samia Yusuf Omar est cette jeune sprinteuse somalienne qui lors des Jeux olympiques de Pékin, en 2008, défilait fièrement sous les couleurs de son pays pendant la cérémonie d'ouverture. C''est elle aussi qui, loin des premières, finissait dernière de sa série du 200 mètres, mais remportait la plus belle des victoires, celle d'un stade qui l'ovationnait pour son courage exemplaire et sa ténacité. Cependant le retour fut rude pour Samia dans un pays gangrené par le fanatisme des islamistes shebabs. Il fallait s'entraîner la nuit ou à l'abri des regards car les milices religieuses considéraient que la femme « pudique » doit se cacher sous une prison de toile. Pour échapper au carcan qui enserrait sa vie de femme et d'athlète, elle a tenté de traverser la mer sur un rafiot des passeurs. Samia est morte lors d'un naufrage en 2012, noyée dans la Méditerranée et dans l'indifférence. Samia n'aurait que 25 ans aujourd'hui, l'âge de participer à nouveau aux 200 mètres des jeux de Rio. Le Comité olympique a eu l'heureuse idée d’intégrer une délégation de réfugiés dans les épreuves olympiques 2016 : c'est rendre justice à des sportifs valeureux. Le MRAP en appelle aux commentateurs des chaînes de télévision, pour que lors des épreuves de 200 mètres féminins, soit évoquée la mémoire de Samia Yusuf Omar qui fait partie de la grande légende de l’athlétisme et de l’histoire dramatique des migrants. Rens. direction@mrap.fr

     

    Vous avez besoin d'une consultation pour une demande de soin et d’accompagnement concernant une agression, une violence, un viol, une excision, un mariage forcé, etc… Contactez le secrétariat de la maison des femmes au 01 42 35 61 28. Pour toute autre demande, contactez le secrétariat qui saura vous orienter. Les consultations ont lieu du lundi au vendredi, de 9h à 17h à la Maison des Femmes de Saint-Denis au 2, rue du docteur Delafontaine, 93205 Saint-Denis. Par courriel contact@lamaisondesfemmes.fr - Rens. contact@federationgams.org http://federationgams.org/

     

    Des missions de Service Civique sont à pourvoir à partir de septembre 2016 ! Avec L'association Cool'eurs du Monde, une association d’Éducation Populaire qui intervient depuis 1998 en direction de la jeunesse et de la solidarité internationale en faveur de l’engagement au service des autres au local comme à l’international, et l’action citoyenne sous toutes ses formes. (http://blog.cooleursdumonde.org ) -- Le service civique est un engagement volontaire, ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans, sans conditions de diplôme ; il est est indemnisée à hauteur 573€ / mois. Il peut être effectué auprès d’associations, de collectivités territoriales ou d’établissements publics sur une période de 6 à 12 mois en France ou à l'étranger, pour une mission d'au moins 24h par semaine. (www.service-civique.gouv.fr/) - Les missions France proposées en 2016 / 2017 : Animation, suivi et valorisation de projets d'éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale http://www.service-civique.gouv.fr/missions/animat… * Appui à la promotion de la solidarité internationale http://www.service-civique.gouv.fr/missions/appui-a-la-promotion-de-la-solidarite-internationale-3 * Appui à la coordination d'AlimenTERRE et de la Semaine de la Solidarité Internationale http://www.service-civique.gouv.fr/missions/appui-… Les missions commenceront courant septembre 2016 pour une durée de 10 mois. Une session de recrutement se tiendra début septembre, n'hésitez pas à candidater en envoyant CV et lettre de motivation àcommunication@cooleursdumonde.org - Rens. Amanda COUSY 05 57 77 39 79 http://blog.cooleursdumonde.org

     

    Résonances Nord-Sud, l’accélérateur de projets à fort impact social en lien avec l’Afrique, recherche un.e Service Civique d’une durée de 6 à 9 mois à partir d’Octobre 2016 pour assurer sa communication. Une mission sympa avec plein de défis et de rencontres à la clé à Montreuil (93) ; Merci de candidater avant le 18 septembre à Camille Dijon 09 53 19 16 03 camille.dijon@resonances-ns.org

     

    Djourou, une corde à ton cou un filme de Olivier Zuchuat : Les pays de l’Afrique subsaharienne ont emprunté des millions de dollars dans les années 70 au titre de l’aide au développement. Certains pays comme le Mali ont déjà remboursé plus de 7 fois les montants empruntés alors que la dette restant a été multipliée par 4… Devant cette curieuse mathématique, Djourou, une corde à ton cou de Olivier Zuchuat s’interroge : « Qui aide qui ? ». Envoi en courrier prioritaire. Délai : 24-48 h. par https://www.laboutiqueafricavivre.com/

     

    Patrice Lumumba, une mort de style colonial - une Tragédie Africaine. Un documentaire de Thomas Giefer. Collection Assassinats politiques. Langues : anglais, français. Durée : 52 mn. L’ascension puis la chute de Patrice Lumumba. Dès le premier jour, sa prise de fonction en tant que Premier Ministre de la République nouvellement indépendante fut entachée par des révoltes, des luttes tribales et la sécession de régions entières, généralement sous l’impulsion et l’implication active des anciennes puissances coloniales. La menace la plus forte était la sécession de la riche région du Katanga, conduite par Moïse Tshombe, qui reçut un soutien massif de la Belgique. Après avoir fait appel en vain aux Etats-unis et aux Nations Unies pour recevoir une assistance militaire, Lumumba dut se résoudre à accepter l’aide de l’URSS afin d’essayer de juguler la révolte katangaise, et ce faisant, il scella son propre destin. Bien que politiquement indépendant, Lumumba fut qualifié de « communiste » et inscrit sur les listes de victimes à assassiner. Renversé par son rival Kasavubu, il fut fait prisonnier par Mobutu et livré à Moïse Tshombe puis assassiné dans une clairière. Il faudra quarante ans avant que la majorité des personnes impliquées, assassins, hommes de main et cerveaux de l’affaire, acceptent de parler ouvertement de cette sinistre tragédie. Leurs témoignages ne contiennent ni sentiment de culpabilité, ni même de remords. En effet, aux yeux des agents secrets et anciens colons occidentaux, « Lumumba le têtu » l’avait bien cherchée . Envoi en courrier prioritaire. Délai : 24-48 h. par https://www.laboutiqueafricavivre.com/

     

    Femmes africaines et mobilisations collectives, Parution : août 2016, Éditions La Découverte (Paris) : La revue Le Mouvement Social met en lumière le rôle des femmes africaines pendant la période de décolonisation entre 1940-1970. Ce dossier explore cette thématique encore peu exploitée dans les recherches historiques. Quelles ont été leurs inspirations ? Quel rôle ont-elles tenu dans ces différents mouvements et quelle place voulait-on leur attribuer ? Ces études permettent de découvrir un aspect de la décolonisation sous un nouvel angle, situé entre mouvements indépendantistes et rapport de genre. Sources Achac Rens. : http://www.editionsladecouverte.fr/

     

    TIC, colonialité, patriarcat – Société mondialisée, occidentalisée, excessive, accélérée… quels impacts sur la pensée féministe ? Pistes africaines, de Joelle Palmieri, Publié le 6 juillet 2016 aux Editions Langaa. - Cet ouvrage interroge la politisation/dépolitisation des organisations de femmes et féministes en contexte de mondialisation. Il explore des pistes africaines et en particulier l’Afrique du Sud et le Sénégal. Dépassant les notions de néolibéralisme et de « fracture numérique de genre », je m’intéresse, à travers les usages des TIC par lesdites organisations, aux facteurs de l’inhibition ou de la genèse de l’action politique et plus particulièrement aux mécanismes de son institutionnalisation. Je fais ainsi apparaître que les impacts de TIC et les inégalités de genre se conjuguent, aggravent et accélèrent les hiérarchies sociales et paradoxalement peuvent créer des espaces où des savoirs non dominés de genre émergent. Je dissocie domination et pouvoir. Cet ouvrage introduit alors de nouvelles pistes pour une épistémologie féministe : les sociétés contemporaines, fortement empreintes de connexion numérique, mixent colonialité du pouvoir et patriarcat et ce double système de domination peut faire création épistémique. Pour acquérir ce livre, vous pouvez vous rendre sur le site de l’éditeur : http://www.langaa-rpcig.net/TIC-colonialite-patriarcat-Societe.html#

     

    Ouvrage d'actualité

     

    "La Démocratie contre la République" de l'économiste sénégalais Ndongo Samba Sylla - L'autre histoire du gouvernement du peuple " fournit une lecture captivante et permet d'enrichir les réflexions sur le démocratie. aux éditions de L'Harmattan

     

    VOICI VENIR LES RÊVEURS de Imbolo Mbue. Américaine d'origine camerounaise, puise dans son expérience pour raconter les destins croisés de deux familles que tout semble opposer ; Nous sommes à l'automne 2007 à New York et Jende Jonga, un immigrant illégal d'origine camerounaise, est en passe de réaliser son rêve : après avoir été plongeur et chauffeur de taxis, il vient de décrocher un emploi de chauffeur pour Clark Edwards, riche banquier à la Lehman Brothers. Pour Jende, tout est désormais possible : il va enfin pouvoir offrir à Neni, son amoureuse, les études de pharmacienne dont elle rêve. Et surtout, obtenir leur carte verte et devenir enfin des Américains. Mais rien n'est simple au pays de l'American Dream. Entre Jende, loyal, discret, compétent, et son patron Clark, noyé dans le travail et les difficultés de la banque se noue une vraie complicité. Les deux familles se rapprochent, mais si les Jonga sont soudés malgré l'épée de Damoclès de l'expulsion, les Edwards sont en proie à de nombreux problèmes. Pour tous, l'interminable demande d'asile des Jonga et la menace d'éclatement de la bulle des sub-primes vont remettre en question leurs certitudes… Editions Belfond, 12, avenue d’Italie, Paris 13è - Rens 01 44 16 05 00 http://www.belfond.fr/contacts

     

    "Les génocides des Congolais. De Léopold II à Paul Kagamé" de Boniface Musavuli : La guerre déclenchée au Congo en 1996 perdure en guerre de basse intensité. Il s’agit de deux décennies de crimes indicibles qui ensanglantent le pays dans une indifférence totale de la « Communauté internationale ». En 1996, le Zaïre (actuelle RD Congo) fut envahi par une coalition des armées étrangères parrainées discrètement par les États-Unis et leurs alliés anglo-Saxons. Les armées de l’Ouganda et du Rwanda formèrent l’essentiel des troupes. L’enjeu, pour les puissances anglo-saxonnes et leurs multinationales, était l’accaparement des ressources minières du Congo, dont le coltan, un minerai indispensable à l’industrie des produits électroniques (téléphones portables, ordinateurs, consoles de jeu,…). Pour le Rwanda de Paul Kagame, soutenu par l’Ouganda, la guerre est devenue l’occasion d’une conquête des territoires dans le but ultime de redessiner la carte de l’Afrique, en arrachant l’Est du Congo au contrôle du gouvernement de Kinshasa. Les massacres systématiques, les viols de masses et les déplacements forcés sont devenus des armes d’une redoutable efficacité pour éliminer les populations autochtones en vue de leur remplacement par des populations rwandaises. Entre six et dix millions de Congolais ont péri du fait des ambitions territoriales du président rwandais. À ce jour, les familles des victimes et les survivants n’entrevoient aucune perspective de justice. Cette extermination des Congolais, en toute impunité, est la deuxième en l’espace d’un siècle, la première s’étant produite au début du siècle dernier. Le Congo était alors sous l’administration de Léopold II, le roi des Belges. Ce livre décrit le génocide des Congolais des deux dernières décennies. Il explore les perspectives de justice pour les victimes, les survivants et leurs familles. Il appelle à un changement de gouvernance pour éviter que la RD Congo subisse, à l’avenir, des tragédies d’une ampleur comparable. - éditions Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, 327 page, 2016 : Fweley Diangitukwa, Éditions Monde Nouveau/Afrique Nouvelle 1, avenue Rolliez, 1800 Vevey, Suisse 25€

     

    Kidi BEBEY / Mon royaume pour une guitare : Kidi Bebey, auteure de livres pour la jeunesse et journaliste est la fille du musicien et écrivain camerounais Francis Bebey. Elle nous offre aujourd'hui une biographie familiale romancée sensible tissée sur la trame historico-musicale, de la parenté rêvée d'une guitare baroque, jadis jetée d'un vaisseau à l'embouchure du rio dos Camaroes par un balladin lusitanien en offrande expiatoire des meurtres commis dès leur arrivée par les nouveaux conquérants, avec l'instrument précieusement conservé dans la famille, que Françis Bebey confiera à son tour aux siens au moment de quitter le Cameroun. Guitare qui sera omniprésente dans sa vie et sa carrière professionnelle. Cet ouvrage constitue également une fine réflexion sur le métissage, non des races mais des cultures; son évidente richesse, ses écueils aussi et la difficulté d'assumer le fait de n'être plus jamais vraiment "chez soi" où que l'on se trouve…. Mais n'est il pas plus important de faire des feuilles que des racines ??? Tout dépend du vent. Enfin Kidi Bebey nous dévoile toute l'humanité de cet auteur, poète, musicologue et musicien que fut son père et que nous apprécions déjà tant à travers ses livres et ses disques. Que cette parution soit une occasion pour tous de découvrir (ou redécouvrir) son œuvre. - Michel Lafon, Paris août 2016, 319 p., 18,95 €

     

    STÉRÉOTYPES, DISCRIMINATIONS ET ÉDUCATION AUX MÉDIAS Sous la direction de Laurence Corroy-Labardens et Sophie Jehel - Que peut l'éducation aux médias face aux discours discriminatoires ? Ces contributions d'horizons divers (chercheurs, journalistes, associations éducatives, enseignants) aideront enseignants et éducateurs à s'emparer de ces questions brûlantes. Il propose dans une première partie des analyses des discours populistes et du fonctionnement des médias. Dans une seconde partie, il ouvre des pistes d'actions concrètes en matière d'éducation aux médias en donnant l'exemple de programmes conduits par des associations d'éducation populaire. Il livre enfin les résultats en France du programme européen e-EAV conçu pour lutter contre les stéréotypes discriminatoires par l'éducation aux médias. Broché (Coll. Éducation et médias, 28 euros, 264 p., août 2016)

     

    Lieux d'interêt : Librairie africaines, ….

     

    Biblothèque Philantropique (de diffusion) : pas de site internet ni même d'adresse internet, juste un passioné bibliophile, il vous dénichera l'ouvrage introuvable et pour le plaisir de la rencontre vous le remettra en main propre : Mabaya 06 80 78 22 01

     

    Libraire L’Harmattan de 10h à 12h30 et de 13h30 à 19h - Lieu 16 avenue des Ecoles, 75005 Paris 5è, M° : Maubert-Mutualité (Ligne 10) - Rens. : 01 40 46 79 11 www.librairieharmattan.com

     

    Libraire Présence Africaine, Horaires de 10h à 19h - Lieu : 25 bis avenue des Ecoles, Paris 5è, M° Maubert-Mutualité (Ligne 10). - Rens 01 43 54 13 74

     

    Librairie A-Free-Can sur Internet http://a-free-can.com/

     

    Libraire Panafricaine Tamery de 10h à 22h - Lieu 19 rue du Chalet, 75010 Paris 10è, M° Belleville (Lignes 2 ou 11, sortie numéro 5 donnant accès à la rue du Faubourg du Temple, prendre tout de suite le sens contraire à la sortie du Métro et longer le boulevard de la Villette puis à 15 mètres prendre la rue Civiale à gauche et finalement vous arrivez dans la rue du Chalet). - Rens. 01 48 03 16 35.

     

    Librairie Soumbala, portail francophone du livre africain - Rens. contact@soumbala.com www.soumbala.com

     


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  • Face aux évènements qui endeuillent la France je vous propose un mot : "Ubuntu" : un mot qui pourrait bien nous aider à dépasser la barbarie, un concept qui décrit une vision africaine du monde, et signifie littéralement je suis parce-que tu es.

     

    Une façon de dire que chaque individu a besoin des autres pour vivre pleinement.

     

    Chacun forme une partie d'une longue chaîne humaine, qui nous relie aux générations passées et à venir. Le mot semble venir d' un concept zoulou, umuntu ngumuntu ngabantu qui veut dire qu'une personne n'existe en tant que personne que par ses relations avec autrui. L'archevêque, Desmond Tutu, précise : Ubuntu est un concept très difficile à rendre dans une langue occidentale. Il veut dire ‘’ma condition d'homme est inextricablement liée à la vôtre’’.

     

    Il existe un lien entre tous les hommes, lorsque la situation de l'un d'eux s'améliore, chacun y gagne. Par contre, si un homme est victime d'une agression, tous les autres hommes s'en trouvent diminués.

     

    En vue de l'Election présidentielle 2017, une caravane de la Diaspora Africaine de France sillonnera des villes françaises pour partager avec l’opinion démocratique un message clair, ferme et optimiste : le But : montrer qu'ne Afrique digne et debout est possible à deux conditions : - mettre fin à la politique africaine néocoloniale de la France qui n'a pas changé depuis des décennies ! - oser enfin une politique française de coopération respectueuse des intérêts des peuples africains ! Le top départ de la Caravane sera donné lors de l’édition 2016 de la Fête de l’Humanité des 9, 10 et 11 septembre à Paris Le Bourget. Vous pouvez soutenir la Caravane : - En faisant un don pour aider à la prise en charge des frais d’organisation - En signant le présent Appel, à titre personnel ou au nom de votre organisation (association, syndicat, parti politique, ...) ; - En relayant largement cet Appel via votre site internet ou autres réseaux sociaux ; - En proposant votre ville comme point d’étape de la Caravane. Ce qui implique votre contribution active à l’accueil et l’organisation d’une rencontre-débats, avec l’Equipe de Coordination Nationale de la Caravane. D’ores et déjà, les villes pressenties pour accueillir la Caravane : Paris, Rennes, Lille, Nantes, Grenoble, .... - Rens. : 06 24 26 26 72 - 07 78 87 23 88 - 06 80 98 29 86. ppanafricaine@gmail.com

     

    Anniversaire, commémoration, journées mondiales …

     

    le 1er août : Fête de l'indépendance du Bénin

     

    le 3 août : Proclamation de l'indépendance du Niger (1960)

     

    le 5 août : Fête de l'indépendance du Burkina Faso

     

    le 6 août 1945, 8h15 à Hiroshima : « Mon Dieu, qu’avons-nous fait ? »

     

    le 6 août : Explosion de la première bombe atomique (1945)

     

    le 7 août : Fête de l'indépendance de Côte d’Ivoire

     

    le 9 août : Journée internationale des populations autochtones

     

    le 11 août : Fête nationale du Tchad

     

    le 13 août : Proclamation de l'indépendance de la République centrafricaine - Le pays devient la République centrafricaine le 1er décembre 1958 et proclame son indépendance le 13 août 1960

     

    le 15 août : Fête nationale du Congo (Congo-Brazzaville)

     

    le 17 août : Fête nationale du Gabon

     

    le 23 août : Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition

     

    le 26 août : Déclaration des droit de l'homme et du citoyen (1789)

     

    le 26 août : Anniversaire (1973) de l'assassinat du Docteur Outel Bono : le 26 août 1973: Assassinat par un tueur professionnel. d'Outel Bono à Paris (Tchad) : Médecin chef à l'hôpital de Fort-Lamy, marié à une française, sympathisant communiste, Outel Bono, après avoir été contacté par Tombalbaye, président du Tchad, pour proposer des réformes, est arrêté pour complot en mars 1963 par un commissaire français. Il est condamné à mort. Suite à une campagne du PCF, sa peine est commuée en prison à vie. En 1965, il bénéficie d'un régime de semi-liberté et peut reprendre ses activités médicales. En 1968, il est nommé directeur de la Santé. En stage en France, on l'invite à ne pas rentrer au Tchad, où les arrestations se succèdent. Il est contacté par Djiguimbaye, directeur de la Banque du Développement pour créer un nouveau mouvement politique, le MDRT. Une conférence de presse est prévue le 28 août 1973. Le 26 au matin, Outel Bono est tué de deux balles de revolver en montant dans sa voiture à Paris. L'assassin s'enfuit en 2 CV. Sa femme, arrivée par avion, sera « chaperonnée » durant huit jours par les époux Bayonne qui l'empêche de communiquer avec l'extérieur. Nadine Bono parvient néanmoins à contacter Me Kaldor, l'avocat de son mari. Le porte-document de Bono a disparu et son appartement a été perquisitionné en l'absence de Nadine Bono.

     

    Actions situées à Paris (75)

     

    jusqu'au 21 décembre 2016 de 11h à 19h (sauf mardi et jeudi) : Exposition Chefs-d'œuvre d'Afrique dans les collections du musée Dapper - Des pièces majeures sélectionnées uniquement à partir du fonds Dapper et qui sont présentées ensemble pour la première fois et qui puisent leurs significations dans les cultures de l'Afrique centrale ou dans celles de l'Afrique de l'Ouest. La collection du musée se caractérise par la diversité des provenances géographiques et par l'ancienneté. L'exposition, qui comprend quelque 130 pièces, présente des œuvres majeures. Certaines sont uniques et n'ont aucun équivalent dans le monde, telles des sculptures du Gabon ( Fang, Kota, Punu...) du Cameroun (Bangwa), du Bénin (Fon), ou encore du Mali (Dogon, Soninke) - Lieu : Musée Dapper, 35 bis, rue Paul Valéry, Paris 16è - Rens. 01 45 02 16 02 - 01 45 00 07 48 comexpo@dapper.fr www.dapper.com.fr

     

    jusqu'au 28 août, de mardi à vendredi de 10h à 18h, samedi, dimanche et jours fériés de 10h à 19h : Exposition : Bijoux et parures du Maghreb. Les parures féminines du Maroc, d’Algérie, et de Tunisie se distinguent par un riche corpus : ornements de tête, temporaux, boucles d’oreille, colliers, fibules, bracelets et anneaux de chevilles qui revêtent une fonction utilitaire, ornementale mais aussi protectrice. La variété de leurs formes, de leurs décors et de leurs techniques témoigne de la diversité des peuples et de l’identité des régions qui constituent cette région. - tarif 4€ à 8€ - Lieu : Musée de l'IMA (Institut du monde arabe), 7e étage, 1, rue des Fossés-Saint-Bernard, Place Mohammed-V, Paris 5è, M° Jussieu ou Cardinal Lemoine à 550m- Rens. 01 40 51 38 14 http://www.imarabe.org/

     

    jusqu'au lundi 29 août, lundi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 11h à 19h, nocturne le jeudi de 11h à 21h : Exposition "Habiter le campement Architectures de nomades, de voyageurs, d'infortunés, d'exilés, de conquérants et de contestataires" L’exposition interroge le rapport entre la notion d’habitat, qui implique une pérennité, et celle du campement, qui suppose un état provisoire. Cela dans le but de montrer que des contextes politiques, économiques et environnementaux ont conduit des milliers de personnes à s’établir et à s’organiser de manière durable dans des campements, pour « habiter » les camps et « faire ville ». - Tarif : de gratuit à 8€ - Lieu : 1 Place du Trocadéro et du 11 novembre, Paris 16è - Rens. 01 58 51 52 00 dsi@citechaillot.fr http://www.citechaillot.fr

     

    jusqu'au 14 août du mardi au jeudi de 13h à 20h, le vendredi de 16h à 20h, le samedi et dimanche de 10h à 20h : Exposition Effervescence, rassemble des œuvres d’artistes produites dans le contexte de mutation et de maturation que traverse actuellement la Tunisie. Entre dynamiques prometteuses, risques réels et tensions créatives, l’art y est un enjeu démocratique de premier plan. Les douze artistes sélectionnés par la commissaire d’exposition Michket Krifa explorent, à travers leurs œuvres, de nouvelles voies possibles vers une société plus démocratique. - Vernissage le 3 mai à 19h - Lieu : Institut des Cultures d’Islam, 19 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge - Rens. 01 53 09 99 84 accueil@institut-cultures-islam.org http://www.institut-cultures-islam.org/

     

    jusqu'au 9 octobre 2016 : Exposition "Homme blanc, Homme noir" : L’Europe n’a ni l’exclusivité ni le monopole du regard sur l'«Autre» mais il ne faut pas oublier qu’au cours des derniers siècles, ce regard fut l’un des apanages de l’Occident et légitima une vision unilatérale du monde. On raconte qu'en voyant arriver les Hommes blancs sur leurs chevaux, les habitants de l'Amérique précolombienne eurent un sursaut de peur, croyant qu'il s'agissait d'un seul et même monstre. Ainsi l'Homme blanc - avec ses vêtements inhabituels - n’est pas passé inaperçu, où qu'il soit allé pour conquérir le monde. La violence du choc colonial n'a pas empêché les Africains de se faire leur propre avis, leur propre représentation, de cet homme aux mœurs nouvelles. Ainsi, l'exposition Homme blanc, Homme noir explore les représentations de l'Homme occidental dans l'art africain au XXe siècle. On y découvre la perception singulière des populations soumises au joug colonial et la création artistique qui en émane. Elle inverse la tendance culturelle adoptée pendant des dizaines d'années, qui consiste à ériger le point de vue occidental en seule et unique image de l'adversité et de l’identité. - Lieu : Musée du Quai Branly - 37, Quai Branly, Paris 7ème. - Réservation uniquement au 01 56 61 71 72 relais@quaibranly.fr www.quaibranly.fr

     

    jusqu'au 27 août, du mardi au samedi à 21h : Représentation de "Africa Mandela" : Un homme est assis. Il est la mémoire de Mandela. Une femme surgit. Elle est journaliste reporter. Elle a rendez-vous avec l’Histoire. Cette pièce est un hommage à Nelson Mandela et à son combat contre l’apartheid. Dans une mise en scène inspirée par l’univers de la boxe, elle confronte le regard de l’Homme Noir, porteur de la mémoire de Mandela, avec celui de l’Homme Blanc. Texte de Jean-Jacques Abel Greneau, mise en scène de Katy Grandi - Contact presse Marie-Hélène Brian / 01 42 81 35 23 mhbrian@orange.fr - tarif de 26€ à 11€ - lieu 53, rue Notre-Dame-des-Champs, Paris 6è, M° Notre-Dame-des-Champs, Vavin ou Saint-Placide, ou Edgar Quinet - Rens. : 01 45 44 57 34 relations-publiques@lucernaire.fr www.lucernaire.fr

     

    jusqu'au 31 août, activités gratuites dans le jardin du musée. Contes, lectures et ateliers en famille sont régulièrement organisés, gratuitement et sans réservation, dans le cadre de Jardin d’été. Si vous souhaitez venir avec un groupe durant les vacances d’été, il est possible de réserver une visite en autonomie (gratuite), une visite contée ou une visite guidée (35€) - Les visites de sensibilisation reprendront en octobre. - Lieu : Musée du Quai Branly - 37, Quai Branly, Paris 7ème. - Réservation uniquement au 01 56 61 71 72 publics@info.quaibranly.fr www.quaibranly.fr

     

    jusqu'au mardi 2 août : Soldes d'été Africouleurr ou chaques pièce est unique et faite à la main par des artisans d’Afrique de l’Oues - Boutique Africouleur, 108 Rue Saint-Maur, Paris 11è - Rens. 01 56 98 15 36 ferouz@africouleur.com http://www.africouleur.com/africouleur/

     

    dimanche 31 juillet de 13h à 17h30 : Assemblée Générale Extraordinaire des membres de la Plateforme "Assises Nationales du Congo" - Ordre du jour : Position et orientation politiques. Actualisation de la Charte des Assises. Reformes du mode d'organisation et de fonctionnement (adaptation des Statuts, du Règlement intérieur et de l'organigramme). Dispositions pour le renouvellement des instances. Questions diverses. - Vu l'importance des sujets à l'ordre du jour et dans le souci majeur d'un déroulement efficace et serein des travaux, les prises de parole seront prioritairement réservées aux membres porteurs d'amendements et à ceux ayant préalablement demandé au secrétariat, au plus tard le 29 juillet 2016, leur inscription sur la liste des intervenants. Dans ce dernier cas, la demande d'intervention devra préciser le (s) point(s) correspondants de l'ordre du jour. Le temps d'intervention par personne est fixé à trois minutes par point à l'ordre du jour. Un appel à régularisation est lancé par la présente convocation, en vue de la liquidation exceptionnelle des comptes de la période allant de juin 2014 au 31 juillet 2016. A ce titre, tous les membres reconnus signataires de la Charte devront s'acquitter, chacun, d'une cotisation de 20€ et les nouveaux adhérents (y compris ceux n'ayant pas encore signé la Charte) s'acquitteront en plus de la cotisation (20€), d'un droit d'adhésion de 10€. Le délai de régularisation est fixé au plus tard 30 minutes avant le début des travaux de l'A.G.E. Ne seront autorisés à siéger que les membres justifiant d'un ticket de régularisation. - Lieu : Centre Maurice Ravel, 6 av Maurice Ravel, Paris 12è, M° Ligne 1, arrêt Porte de Vincennes; Puis Tramway T3a arrêts Alexandra Néel ou Montempoivre Bus 29, arrêt Jules Lemaître - Maurice Ravel. - Rens : 06 26 19 64 74 dynamiquesassises@hotmail.comedpaari@yahoo.fr

     

    samedi 6 de 8h à 20h et dimanche 7 août de 9h à 18h : Congrès "Les congolais de l’Etranger au secours de leur pays": Après le changement illégal de la Constitution (pour faire sauter les verrous de la limite d’âge et du nombre de mandats) ; et l’organisation le 20 mars 2016 d’une élection présidentielle contestée et tant au niveau national qu’international puisque non conforme aux standards exigés par les traités internationaux en matière d’organisation d’élections, élection qui du reste était perdue puisque Mr Denis Sassou Nguesso n’a obtenu que 8% des suffrages exprimés ; le régime dictatorial use de tous les moyens pour se maintenir au pouvoir en dépit de ses 32 ans de règne. Ainsi, il tue avec un cynisme hors pair et bombarde les populations de la région du Pool pour intimider et casser la dynamique de changement qui a gagné le pays tout entier. - A la suite du constat de l'association « Les Indignés du 242 » : - Pluralité de structures politiques congolaises sur la place de Paris - Foisonnement du débat politique au sein de la Diaspora congolaise de France - Organisation dispersée des manifestations et actions politiques - Absence d’identité et de personnalité politique de la Diaspora - Une majorité de structures politiques et associatives de la Diaspora se sont réunies en avril 2016 à Paris pour - S'organiser, obtenir le départ du régime dictatorial et jeter les bases d’une Démocratie effective : Ainsi, avaient été mises en place le 17 mai 2016, les instances de préparation d'un Congrès en vue de restaurer la démocratie et l'Etat de droit au Congo Brazzaville - Lieu : Théâtre 12, 6 av. Maurice Ravel, Paris 12è, M° Ligne 1, arrêt Porte de Vincennes; Puis Tramway T3a arrêts Alexandra Néel ou Montempoivre, Bus 29, arrêt Jules Lemaître - Maurice Ravel. - Rens. 06 84 58 03 09, 06 70 47 62 63, 06.34.53.56.80, 06.25.94.40.17 gegedib@yahoo.fr

     

    samedi 6 août à 15h : Visite guidée gratuite sur inscription de l’exposition Effervescence, un moment d’échange et de convivialité permettant de découvrir l’ICI et d’approfondir votre expérience des œuvres et vos connaissances de la scène artistique tunisienne contemporaine. Visites guidées pour les groupes sur inscription - Lieu : Institut des Cultures d’Islam, 19 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge - Rens. 01 53 09 99 84 accueil@institut-cultures-islam.org http://www.institut-cultures-islam.org/

     

    jeudi 11 aout de 18h à 19h et/ou 19h15 à 20h15 : Souma Tawy Yoga des Pharaons en plein air et en pleine herbe - Ouvert tous niveaux (contribution libre) - Vous pouvez, intégrer les séances en retard, faire les deux à la suite …et ceux qui veulent/peuvent, grignoter sur place après les séances en apportant de quoi vous restaurer - PS : N’oubliez pas vos tapis et/ou serviettes et/ou draps de bain - Lieu : Parc Montsouris, Paris 14 ème, RER B arrêt Cité Universitaire, sortir côté Boulevard Jourdan et tourner à droite, faire 300 mètres en longeant les grilles du Parc, puis rentrer à votre droite dans le parc, au numéro 26 du Boulevard Jourdan aller tout droit. - En cas de pluie on se retrouve en salle au 30/32 Bd de Sébastopol, Paris 4 ème, RER Chatelet Les Halles, M° Chatelet, Rambuteau. - Rens : Makanjuola Jacques Vieyra : 06.07.95.81.23yogadespharaons@gmail.com jacquesvie2@gmail.com

     

    jeudi 11 août à 19h : Projections de " Génération maudite" de Nasreddine Ben Maati (Tunisie , 2013, 61’) - S’exprimer sur les réseaux sociaux est devenu pour le peuple tunisien un acte révolutionnaire permettant de lutter directement contre la censure du système Ben Ali, en appelant à la mobilisation collective. Provoquant l’engouement des tunisiens, le cyberactivisme est l’étincelle de la première révolution du Printemps Arabe. Ce documentaire retrace le parcours des principaux cyberdissidents, leurs premières mobilisations, leurs emprisonnements et libérations, « l’avant » et « l’après »… - Lieu : Institut des Cultures d’Islam, 19 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge - Rens. 01 53 09 99 84 accueil@institut-cultures-islam.org http://www.institut-cultures-islam.org/

     

    samedi 13 et dimanche 14 août et tous les week-end du mois : Séjour Solidaire à Paris La Goutte d'Or, Paris 18eme, Paris chamarré et chamaillé : Imaginez un Paris populaire, cosmopolite et animé où les habitants débordent d'énergie et rivalisent d'ingéniosité afin de créer un monde audacieux et éclectique...Découvrez des lieux de vie où le café bougnat tutoie la boutique de sapeurs, où l'herboristerie ivoirienne fricote avec le créatif Echo-musée, où le maquis tamoul palabre avec le coiffeur afro… Découvrez bazins, maffé et huile de karité au cœur de la Capitale. Pendant 2 jours, venez à la rencontre des Parisiens venus des quatre coins de la planète ! - Le premier jour se compose d'une balade urbaine (Petit Mali ou Fashion Mix) et d'un repas africain à La Goutte d'Or dans le 18eme arrondissement. Nuit à l'auberge de jeunesse éco-responsable de la Halle Pajol à La Chapelle. Le second jour, c'est la découverte libre du quartier indo-tamoul à La Chapelle et visite du Musée de l'histoire de l'immigration Porte Dorée dans le 12eme arrondissement. - Tarif : 2 j. à partir de 125 € à partir de 2 personnes partenariat avec Migrantour Paris - Inscription préalable par courriel :voyagesiproche@bastina.fr - Rens. : 08 05 69 69 19 bastina@bastina.fr www.bastina.fr

     

    samedi 13 août de 23h30 min à 5h du matin : Soirée Classic’All à la Casbah : Classic’All est un appel à tous les nostalgiques de musique old school (Hip-Hop, Rnb, Soul, Dancehall) mais aussi aux amoureux de son newschool. Une ambiance conviviale orchestré par Dj Enjay: https://djpod.com/enjay - Entrée est gratuite jusqu’à 1h sur liste: Tozikalprod@gmail.com / Par Sms 06 65 73 84 38. Ensuite 15€ avec conso. - Lieu : la Casbah Paris, 18-20 rue de la Forge Royale Paris 11è - Réservation tables: 06 65 73 84 38 Tony@casbah.fr

     

    dimanche 14 août de 13h à 23h : 7e Edition Black Movie Summer : Le Festival Black Movie Summer revient pour la 7ème année, avec son florilège impressionnant de courts-métrages. Comme chaque année, la sélection se veut éclectique et représentative avec au programme plus d’une vingtaine de courts-métrages d’ici et d’ailleurs (fiction, animation, documentaire..), mais aussi des animations, conférences, des focus, des concerts et des ateliers pour petit et grand ! : soins capillaires, bios et éthiques, prêt-à-porter et accessoires autour du dessin et du wax …. . - Lieu : Grande Prairie de la Bellevilloise. 19-21 rue Boyer, 75020 Paris 20è, - Rens. 01 53 27 35 79lagrandeprairie@labellevilloise.com

     

    du mardi 16 au dimanche 28 août, du lundi au vendredi de 11h à 20h, samedi jusqu'à 22h : Exposition du Peintre Franco-Sénégalais "M.A.K BOISSY" (Marc André Kouady Boissy) - Lieu : Galerie "Espace du Marais", 15 rue Elvézir, Patis 3è, M° St Paul - Rens. 07 51 52 68 60 roxana.pecquet@gmail.com kouady@hotmail.com

     

    jeudi 18 aout de 18h à 19h et/ou 19h15 à 20h15 : Souma Tawy Yoga des Pharaons en plein air et en pleine herbe - Ouvert tous niveaux (contribution libre) - Vous pouvez, intégrer les séances en retard, faire les deux à la suite …et ceux qui veulent/peuvent, grignoter sur place après les séances en apportant de quoi vous restaurer - PS : N’oubliez pas vos tapis et/ou serviettes et/ou draps de bain - Lieu : Parc Montsouris, Paris 14 ème, RER B arrêt Cité Universitaire, sortir côté Boulevard Jourdan et tourner à droite, faire 300 mètres en longeant les grilles du Parc, puis rentrer à votre droite dans le parc, au numéro 26 du Boulevard Jourdan aller tout droit. - En cas de pluie on se retrouve en salle au 30/32 Bd de Sébastopol, Paris 4 ème, RER Chatelet Les Halles, M° Chatelet, Rambuteau. - Rens : Makanjuola Jacques Vieyra : 06.07.95.81.23yogadespharaons@gmail.com jacquesvie2@gmail.com

     

    dimanche 21 août de 13h à 23h : 7e Edition Black Movie Summer : Le Festival Black Movie Summer revient pour la 7ème année, avec son florilège impressionnant de courts-métrages. Comme chaque année, la sélection se veut éclectique et représentative avec au programme plus d’une vingtaine de courts-métrages d’ici et d’ailleurs (fiction, animation, documentaire..), mais aussi des animations, conférences, des focus, des concerts et des ateliers pour petit et grand ! : soins capillaires, bios et éthiques, prêt-à-porter et accessoires autour du dessin et du wax …. . - Lieu : Grande Prairie de la Bellevilloise. 19-21 rue Boyer, 75020 Paris 20è, - Rens. 01 53 27 35 79lagrandeprairie@labellevilloise.com

     

    jeudi 25 aout de 18h à 19h et/ou 19h15 à 20h15 : Souma Tawy Yoga des Pharaons en plein air et en pleine herbe - Ouvert tous niveaux (contribution libre) - Vous pouvez, intégrer les séances en retard, faire les deux à la suite …et ceux qui veulent/peuvent, grignoter sur place après les séances en apportant de quoi vous restaurer - PS : N’oubliez pas vos tapis et/ou serviettes et/ou draps de bain - Lieu : Parc Montsouris, Paris 14 ème, RER B arrêt Cité Universitaire, sortir côté Boulevard Jourdan et tourner à droite, faire 300 mètres en longeant les grilles du Parc, puis rentrer à votre droite dans le parc, au numéro 26 du Boulevard Jourdan aller tout droit. - En cas de pluie on se retrouve en salle au 30/32 Bd de Sébastopol, Paris 4 ème, RER Chatelet Les Halles, M° Chatelet, Rambuteau. - Rens : Makanjuola Jacques Vieyra : 06.07.95.81.23yogadespharaons@gmail.com jacquesvie2@gmail.com

     

    samedi 27 août de 16h à 23h30 : Cinewax : découvrir les cinémas africains et les cultures africaines dans une ambiance conviviale et détendue ! A tous ceux qui ne partiront pas, ceux qui rentrerons, les curieux ou les aficionados du 7ème Art ; pour les amateurs de danse, de musique ou de voyages, les bavards et les généreux, les timides férus de cultures, Prg : 16h30 : Cours de danse africaine initiatique organisé par la compagnie Difé Kako - 17h : Découvrez les meilleures spécialités africaines préparées par un chef cuisinier ! 17h : atelier de peinture pour les enfants pourront inventer leurs propres motifs en s’inspirant d’échantillons de tissu wax. - 18h30 Artistes africains, qui entretiendront musicalement « l’African touch » : Simon Winse, Senny Camara, et d’autres… - 21h15 : Projection en plein air : Film : Surprise pour le moment ! - en journée espace "librairie", avec des livres, des revues, des magazines, abordant l’Afrique sous ses multiples facettes, en libre accès. Stand food / boisson spécialités africaines : Bissap / Alloco / et plus ! - Lieu : Parc De Choisy, av de Choisy, Paris 13è - M° "Tolbiac" ligne 7 ou "Olympiades" sur la ligne 14 - Rens. outdoors@cinewax.org

     

    samedi 27 et dimanche 28 août à Paris de 15h à 18h : cours de danse africaine avec Alphonse Tierou : "La vraie connaissance s'acquiert par l'expérimentation, tout le reste n'est qu'information" ( Albert Einstein) : Puisse la pratique de la danse africaine, transformer votre vie en en une symphonie glorieuse et prenante. - Lieu : 123, rue de Tocqueville, Paris 17è, M° Villiers - Rens. 01 44 73 42 01 ou 09 53 40 24 89 alphonse.tierou@worldonline.fr http://www.danseafricaine-tierou.com/

     

    mardi 30 août de 14h à 19h : « Je rencontre un ambassadeur » : une séquence ouverte au grand public, Déclinée autour du thème de la diversité et accueillera pour grand témoin Lilian Thuram, ancien international de football et fondateur de la Fondation Lilian Thuram – Education contre le racisme. En fin de journée, Lilian Thuram présida le jury de la finale du concours d’éloquence « Si j’étais ministre des Affaires étrangères… ». Ce concours offre à 5 jeunes finalistes d’une compétition en ligne menée pendant l’été l’opportunité de présenter aux ambassadeurs leurs idées et convictions de ce que doit être la diplomatie française en 2016. - Lieu : Centre de Conférence Ministériel, 27 rue de la Convention, Paris 15è - Rens. Chantal Sayegh-Dursus - Inscription https://pastel.diplomatie.gouv.fr/luge/

     

    mercredi 31 août : Sortie nationale du film "la Mécanique des Flux" de Nathalie Loubeyre : Amnesty International soutient cette œuvre car elle illustre, à sa manière, la logique à l’œuvre depuis des années au sein de l’Union européenne. Une logique qui veut rompre « les flux », endiguer les « vagues », dissuader les « candidats à l’exil ». Une logique qui a oublié que derrières ces mots, il y a des migrants et des réfugiés ; et que derrière ces statuts, il y a des personnes. Cette mécanique géante de prévention, dissuasion et de contrôle n’atteint pas les objectifs qui lui sont assignés. Les personnes continuent de chercher refuge auprès de l’Europe. Seulement, plus les frontières se ferment, plus les migrants et réfugiés empruntent des routes dangereuses et parfois mortelles. Les personnes en exil subissent ainsi une chaîne de violations de leurs droits - Lieu : Cinéma Saint St Michel, 7 place St Michel, Paris 5è, M° St Michel - Rens. 01 71 16 10 30 ab@aloest.com lithanarebeylou@icloud.comhttp://www.lamecaniquedesflux.com

     

    mercredi 7 septembre à 18h : Rassemblement Place de la Concorde pour la libération de Mumia : Comme chaque premier mercredi du mois, nous donnons rendez-vous aux franciliens pour exiger la libération de Mumia Abu-Jamal et les traitements médicaux dont il a absolument besoin. Rappelons que Mumia a déjà passé 34 ans en prison dont 30 dans l'enfer du couloir de la mort. Il a toujours clamé son innocence sans jamais pouvoir la défendre face à un système judiciaire raciste et inéquitable. Aujourd’hui, c’est la justice fédérale qui a été saisie par son équipe de défense. Les audiences qui ont eu lieu en décembre 2015 ont porté sur les pratiques de l’administration pénitentiaire pour pour limiter l’accès aux soins. La vie de Mumia est désormais entre les mains de la Cour fédérale, mais dépend aussi et surtout de notre mobilisation. - Lieu : Place de la Concorde, à proximité de l'Ambassade des Etats-Unis, Angle rue de Rivoli - Jardin des Tuileries - Rens. : contact@mumiabujamal.comwww.mumiabujamal.com

     

    vendredi 9 septembre de 20h à 23h30 : SHOMING en Concert : Shoming est un Artiste qui développe une démarche qu'il qualifie lui-même de << fusionnelle >> et << audacieuse>> mêlant les rythmes millénaire de la forêt du bassin du Congo - Lieu : Guantanaméra Restaurant, Rue Pajol, Paris 18è, M° Max Dormoy, - Réservation : 09 54 78 48 81

     

    Actions situées dans les Yvelines (78)

     

    samedi 20 août à partir de 20h30 : Projection de "Samba" de Eric Toledano et Olivier Nakache : Samba, sénégalais en France depuis 10 ans, collectionne les petits boulots ; Alice est une cadre supérieure épuisée par un burn-out. Lui essaye par tous les moyens d’obtenir ses papiers, alors qu’elle tente de se reconstruire par le bénévolat dans une association. Chacun cherche à sortir de son impasse jusqu’au jour où leurs destins se croisent… Entre humour et émotion, leur histoire se fraye un autre chemin vers le bonheur. Et si la vie avait plus d’imagination qu’eux ? Date de sortie : 15 octobre 2014 (1h 58min) Réalisé par Eric Toledano et Olivier Nakache - Des chaises longues seront à votre disposition. - Lieu : Place du marché à Achères (78)

     

    mercredi 24 août à partir de 20h30 : Projection de "Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu?" de Philippe de Chauveron : Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt “vieille France”. Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d’ouverture d’esprit…Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois. Leurs espoirs de voir enfin l’une d’elles se marier à l’église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique. - Lieu : Pelouse du parc à Vernouillet (78), Des chaises longues seront à votre disposition.

     

    lundi 5 septembre 2016 : L’auteure Halimata Fofana est invitée par le RACIVS aux Mureaux pour présenter son roman “Mariama, l’écorchée vive”. Le récit de ce roman inspiré de son histoire aborde des sujets brûlants : excision, racisme, sexisme, autant d’enjeux auxquels l’héroïne se heurte quotidiennement, dans les trois continents entre lesquels elle partage sa vie, de la France au Canada en passant par le Sénégal. - Lieu : 42 Av Paul Raoult aux Mureaux (78) - Rens. Annette Peulvast 01 30 99 17 22 racivs.solidaire@gmail.com

     

    Actions situées dans les Hauts de Seine (92)

     

    tous les week-ends jusqu'au 30 août les samedis et dimanche de 16h à 24h : guinguette Africaine de Suresnes : Ambiance festive à la sauce Africaine et Congolaise : Rumba, Salsa, Zouk, Soukousse, Ndombolo, Coupé décalé, Arzanto. La guinguette Africaine de Suresnes soutien les enfants de brazzaville. Apporter votre contribution pour aider ces enfants - Entrée Gratuite, Parking Gratuit. - Lieu : centre aéré des Landes, 6 chemin de la Motte à Suresnes (92), Esplanade du Mont Valérien, bus 360 à partir de la Défense - Rens. 06 80 52 31 66 / 06 07 66 16 43 cyriaquebassoka@hotmail.com http://www.suresnes.fr/Actualites/La-guinguette-africaine

     

    samedi 6 août 2016 de 14h à 18h : Homage à René Emeh Elong, décédé le 18 juillet, Président de la Section de France et membre du Bureau du Comité Directeur de l’UPC, Délégué du CODE en France - Organisé par les sections d’Europe de l’Union des Populations du Cameroun (UPC) avec la participation du CODE, du CNR-MUN et du CCD - Ceux qui souhaitent apporter un témoignage ou un hommage peuvent contacter : le +33 6.16.11.20.69 (France) ou le + 32 4.74.96.77.27 (Belgique) - Lieu : Salle Jacques Decour, rue des Rosiers à Nanterre (92) - Rens. upccollectifcd.europe@gmail.com

     

    dimanche 7 août et tous les dimanches à partir de 9h : présence d'un traiteur marocain au marché Charras de Courbevoie : le sourire du Maroc au sein du marché Charras, on peut trouver une salade de carrottes parfumées au cumin; un tagine de poulet citron avec ses olives ; tout pour vous faire voyager au pays des épices et de la bonne cuisine marocaine. Un petit espace à la décoration marocaine y est amémagé pour une dégustation ou un thé à la menthe - Lieu : Marché de Courbevoie Charras - Rens. Kaoutar Rau : 06 81 28 16 41 katy.rau@hotmail.fr

     

    jeudi 11 août de 19h à 20h : Afterwork-séance bodypainting avec Sk à La Défense : Cori&Art vous convie à un afterwork très spécial en plein air. En effet, l’artiste Serge Kponton aka Sk proposera une séance de bodypainting. Née de la rencontre de la passion pour l’Art contemporain africain et du souci de sa méconnaissance en Occident, Cori et Art, association de loi 1901 vit le jour en 2005. En savoir plus sur l’artiste: http://www.sergekponton.com - Lieu : Esplanade de la Défense, M°: Metro ligne 1 ou RER A (ligne fermé depuis paris) , station La Défense – Grande Arche, sortie F « Calder Miro. » L’événement se tiendra sur votre droite en haut de l’escalator en sortant. - Rens. coriart@free.fr http://www.corietart.fr/index.php

     

    Actions situées en Seine St Denis (93)

     

    jeudi 11 août à 17h : spectacles de contes « Kwaku Ananse l homme araignée » : Les histoires voyagent grâce aux bouches à oreilles. En Jamaïque, on raconte les histoires de Anancy the Spiderman, des histoires sages et folles, drôles et grinçantes. Ces histoires viennent de la mémoire des africains du Ghana capturés et déportés en Jamaïque lors de l’esclavage. De leurs souvenirs sont venues les histoires de Kwaku Ananse l homme araignée et sont devenues Anancy the Spiderman. Imaginez un homme avec 4 jambes et 4 bras qui aime jouer des tours aux autres, mais comme le dit le proverbe : tel est pris qui croyait prendre.... Un jour Ananse devait aider sa femme à ramasser des petits pois..... - Lieu : Esplanade Gare de Bondy (RER E et tram T4) - Rens. : 01 48 02 01 31, 06 81 83 90 55 carolinecastelli@orange.frhttp://carolinecastelli.monsite-orange.fr

     

    Actions organisées dans le cadre de la fête de l'humanité (93)

     

    du vendredi 9 au dimanche 11 septembre : Fête de l'Humanité : Y sera présent comme chaque année un espace panafricain et de nombreuse actions (débat, animations festives, ... ) en rapport avec l'Afrique.  Comme l'année dernière je diffuserais la listes des actions en rapport avec l'Afrique qui se tiendront sur la Fête.  Merci du me transmettre toutes infos que vous jugerez utile à cette occasion  jp.vanhoove@wanadoo.fr

     

    Actions situées dans le Val de Marne (94)

     

    dimanche 7 août de 14h à 16h : ateliers de House Dance : La compagnie Underground Dance Providers continue sa mission de partage de la culture Clubbing - Destiné à un publique de tout niveau du débutant au danseur expérimenté, chaque session un thème- base- danse sociale… sera abordé pour découvrir et/ou approfondir ses connaissances. Pour ça vous serez accompagné par 2 passionnés et danseurs expérimentés: Jn Grey (Ladies At Work, Black Jack Clubbing Project) et Rickysoul (O’trip House, Quality Street, Black Jack clubbing Project). - Tarif 15€ - Lieu : MVA – Maison de la Vie Associative, 36 rue Audigeois à Vitry-Sur Seine (94) - Rens. http://cie-udproviders.com/ateliers-de-house-dance-avec-jn-grey-et-rickysoul/

     

    Actions situées dans le Val d'Oise (95)

     

    samedi 13 et dimanche 14 août de 7h à 10h : Marche de mise en forme autour du lac d'Enghien les Bains suivi d'une formation pratique aux techniques de premiers secours ouverte à tout le monde. Organisé par le Secours Humanitaire Africain en ile de France - Lieu précis du rendez-vous indiqué lors de l'inscription - Rens. Léonard Domgma 06 82 67 42 57 ou Thomas Kana 06 84 53 90 20 contact@secourshumanitaireafricain.fr autokenne@yahoo.fr http://www.secourshumanitaireafricain.fr

     

    Petites annonces

     

    L'ADESAF (Association pour le Développement Economique et Social en Afrique) propose une mission de volontariat de Service civique pour l'appui à l'animation et à la promotion de ses projets de solidarité en Afrique. C'est une mission de 10 mois à partir de mi-septembre, basée dans le 12e arrondissement à Paris. Statut : Volontaire en Service Civique, 10 mois, 30h par semaine. Le poste est placé sous l’autorité du Coordinateur général et de la chargée de Mission de l’ADESAF. Indemnisation : 470,14 € d’indemnisation par l’Etat + 107 € pour la part de l’ADESAF. · Lieu de travail : 61 rue François Truffaut 75012 Paris, 12è, M° Cour Saint Emilion, Ligne 14 - Rens. 01 40 02 05 90 contact@adesaf.org

     

    Programme Entrepreneurs en Afrique. Ce programme, financé par l’Etat français, accompagne les diplômés et cadres africains en France porteurs de projet de création ou de développement d’entreprises à forte valeur ajoutée en Afrique et nécessitant un appui technique. L’originalité de ce dispositif consiste en l’assistance technique et scientifique apportée par les établissements d’enseignement supérieur français (ex : élaboration d’un process de production, d’un prototype, etc.), dans des domaines tels que l’agro-industrie, l’environnement, l’énergie, les nouvelles technologies. En complément, les porteurs de projets sélectionnés bénéficient d’un accompagnement managérial apporté par des structures d’appui à la création d’entreprise en Afrique. Enfin, un dispositif de financement sous forme de prêt d’honneur a été mis en place. La date limite de dépôt des projets est fixée au 15 septembre 2016. http://www.campusfrance.org/fr/page/programme-meetafrica - Rens. Danielle Briche 01 40 40 58 83 www.campusfrance.org

     

    le site sénégalais www.diasporaenligne.net a besoin d'être soutenu. Son rôle demeure le trait d'union entre la visibilité de l'Afrique et ses diasporas. Sur les 33 millions de sites dans le monde, Diasporaenligne est classée 187ème. Rens. Babacar Gueye diasporaenligne@gmail.com

     

    Résonances Nord-Sud, accélérateur de projets d'entrepreneuriat social entre l'Afrique et l'Île-de-France, lance son troisième appel à candidatures, ouvert jusqu’au 18 septembre 2016. Accélérateur de projets, le dispositif propose un cycle de formation et d'accompagnement de 6 mois aux créateurs sélectionnés. La formation théorique de 3 mois, articulée à une mise en pratique directe sur le terrain, est couplée à un accompagnement personnalisé et individualisé à chaque étape. Sont éligibles tous les projets d'entreprise s'inscrivant dans la logique de l'économie sociale et solidaire et dans une dimension Nord-Sud. L'impact social des projets ainsi que la création de valeur sur le double territoire seront donc les deux principaux critères étudiés. Le dispositif s'adresse en priorité aux personnes issues des diasporas africaines (migrants, binationaux, jeunes de la diversité, etc.), et notamment aux demandeurs d'emplois, aux femmes, aux jeunes, ainsi qu'aux résidents de zones prioritaires. Processus de sélection : 13 juin – 18 septembre 2016 : Dépôt des dossiers de candidatures en ligne ( https://rsonances.typeform.com/to/s9PbSV ) - 19 septembre – 12 octobre 2016 : Sélection des 10 porteurs de projet - 24 octobre 2016 : Début du cycle de formation et d'accompagnement - Rens. Caroline Betbedé 09 53 19 16 03 communication@resonances-ns.org

     

    Appel à candidatures et Lancement des Prix de l'Entrepreneur Nord-Sud 2016 : Vous êtes entrepreneur ou vous avez un projet tourné vers l’Afrique ? La Cofides Nord-Sud, en partenariat avec le SIAD, vous invite à participer dès aujourd’hui et jusqu’au 5 octobre 2016 aux Prix de l’Entrepreneur Nord-Sud et à gagner une dotation financière ainsi qu’un accompagnement technique tout au long de votre projet. Quatre prix seront décernés : Le prix de la Diaspora, Le prix Impact Sud, Le prix de l’Entrepreneur Féminin, Le prix du public - Ces Prix visent à récompenser et à accompagner des entrepreneurs résidant en France, pour leur projet de création d’entreprise en Afrique, et des entrepreneurs résidant en Afrique pour leur projet de création d’entreprise dont une partie de l’activité sera orientée vers le territoire français. Est éligible tout secteur d’activité économique (agriculture, commerce, artisanat, services…). - Liste des pays éligibles : Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal, Burkina Faso et Cameroun. - Rens :prixentrepreneurnordsud@cofides.org

     

    Réseau Femmes pour une culture de la paix en Afrique : L'action de l'UNESCO en faveur d'une culture de la paix en Afrique est placé dans le contexte de la mise en œuvre du «Programme intersectoriel et interdisciplinaire d'action pour une culture de la paix et de la non-violence" ainsi que dans la Stratégie à moyen terme (2014 -2021) de l'UNESCO, qui a identifié la «consolidation de la paix par l'édification de sociétés inclusives, pacifiques et résilientes" comme l'un des deux (2) principaux domaines d'action pour l'Afrique. En tant que tel, la stratégie opérationnelle de la « priorité Afrique » intègre le développement des programmes phares pour les quatre (4) prochaines années, avec le premier intitulé «Promouvoir une culture de paix et de non-violence". L'objectif global de cette action pour l'Afrique est de s'appuyer sur des sources d'inspiration et le potentiel des ressources culturelles, naturelles et humaines du continent et d'identifier des propositions concrètes d'action pour la construction d'une paix durable, qui est la pierre angulaire d'un développement endogène et Pan -Africanisme. Le "Plan d'action pour une culture de la paix en Afrique» adoptée à Luanda (Angola) en Mars 2013, fournit le cadre: les objectifs, les recommandations générales et les propositions d'action. http://www.unesco.org/africa4peace

     

    Africa 21 lance un appel à contribution pour le 2ème numéro de sa revue scientifique sur la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) en Afrique, Afrique durable 2030. Cette publication, est une interface entre chercheurs et praticiens du Sud et du Nord. Il s’agit d’un public divers mais orienté sur les problématiques africaines ; on y trouve aussi bien des fonctionnaires internationaux, que des diplomates, des responsables politiques, des chercheurs, des étudiants, des cadres d’ONG, de simples citoyens africains où membres de la diaspora. Date limite d’envoi : 25 août 2016 pour publication vers novembre 2016 - Informations pratiques et thèmes précis de la consultation sur www.africa21.org - Rens. info@africa21.org julien.chambolle@africa21.org

     

    Ouvrage d'actualité

     

    L'AFRIQUE ET LES MÉCANISMES UNIVERSELS DE JUSTICE PÉNALE INTERNATIONALE de Amoulgam Azé Kerté : Quelles sont les motivations profondes qui poussent les Etats africains à vouloir se retirer des mécanismes de justice, et quelles sont les solutions palliatives envisagées ? Tel est le questionnement qui a conduit à cette étude et a permis de déterminer les facteurs manifestes et latents à l'origine du retrait progressif de ces Etats de la CPI et leur soulèvement collectif contre l'application du principe de compétence universelle, et à analyser les solutions de substitution qu'ils proposent. Broché (Coll. Harmattan Cameroun, 14,5 euros, 130 p., juillet 2016)

     

    AGROÉCOLOGIE ET GESTION DURABLE DES SOLS EN AFRIQUE SOUDANO-SAHÉLIENNE de Pierre Hinimbio Taïda - Préface de Noé Woïn : La baisse de la fertilité des sols, le surpâturage, les feux de végétation et la déforestation font partie de la liste des fléaux qui affligent la terre agropastorale en Afrique soudano-sahélienne. Pour inverser cette tendance de dégradation, des techniques en agroécologie sont préconisés, en l'occurrence les aménagements antiérosifs, les systèmes agroforestiers et de culture sur couverture végétale, l'objectif ultime étant une meilleure gestion des sols pour une productivité agricole satisfaisante, durable et respectueuse de l'environnement. Broché (Coll. Harmattan Cameroun, 23,5 euros, 222 p., juillet 2016)

     

    LA FORCE AFRICAINE EN ATTENTE (FAA) Quelle opérationnalité ? De Elton Paul Nzaou : La Force africaine en attente (FAA), force de maintien de la paix agissant sous la direction de l'Union africaine, fut déclarée totalement opérationnelle en janvier 2016. L'auteur, expert en opérations de maintien de la paix, a suivi pendant dix ans le processus d'opérationnalisation de cette Force. Il en tire ici les premières conclusions, positives et négatives, avant de développer ses propres propositions et recommandations. Broché (Coll. Études africaines, 29 euros, 332 p., juillet 2016)

     

    SOINS ET MIGRATIONS Sous la direction de Charlemagne Simplice Moukouta, Coédition Licorne : Universitaires, praticiens hospitaliers, médecins, psychologues s'appuient ici sur leur expérience de terrain et soulignent unanimement l'intérêt de tenir compte des spécificités des migrants : si cela peut parfois déconcerter le soignant, cette attitude permet une meilleure prise en charge. Cette publication s'adresse aux infirmiers, médecins, psychiatres, psychologues et autres professionnels du champ médical et socio-éducatif et aux personnes concernées par la question de la santé en relation avec les migrants. (17 euros, 256 p., juin 2016)

     

    TESTAMENT ANTHROPOLOGIQUE REBELLE DE MADAGASCAR de Didier Mauro : Cet ouvrage, qui tente de synthétiser un ensemble de connaissances sur Madagascar, est structuré en trois parties : anthropologique, cinématographique, et socio-historique. Etudes de terrain, carnets d'observation participante, patrimoine audiovisuel, conférences, articles, documents statistiques... Une approche atypique de la pensée mythique et du social malgaches, que l'auteur met en forme avec brio, réalisant une analyse rebelle d'une société complexe. Broché (46 euros, 516 p., juin 2016)

     

    DÉMOCRATISATION ET RELIGION EN AFRIQUE NOIRE : L'émergence de la gouvernance de ré-enchantement de Dieudonné Zognong : L'effervescence religieuse actuelle du continent sous-développé donne plus à penser qu'à prier. Car ce ré-enchantement du monde repose plutôt sur l'exégèse théologico-politique, dont on sait le bilan historique, inquiétant et belliqueux. D'où le présent essai de décryptage philosophique de la flambée du « désir de Dieu » dans l'Afrique afro-pentecôtiste. Apportant la philosophie de la piété aux Etudes africaines, ce livre inaugure par ailleurs un nouveau champ, la sociologie africaine des spiritualités hermétistes. Broché (20 euros, 188 p., juillet 2016)

     

    LE DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ DE L'AFRIQUE PAR LES BASSINS FLUVIAUX Cas des bassins du Congo et du Nil de Richard Lukunda Vakala-Mfumu - Préface de Benjamin Mulamba Mbuyi : La mise en valeur rationnelle d'importants cours d'eau dont dispose l'Afrique pourrait permettre à ce continent, à travers la diversification des usages de l'eau et la coopération internationale, d'accéder à une intégration socio-économique. Pour ce faire, les bassins des fleuves Nil et Congo devraient être mis à contribution pour la réalisation de cet objectif : une Union Panafricaine des Bassins Fluviaux. Broché (Coll. Notes de cours, 29 euros, 270 p., juillet 2016)

     

    THÉÂTRES D'AFRIQUE AU FÉMININ Sous la direction de Sylvie Chalaye et Dominique Traoré, Africultures n°103-104 : Héroïnes, comédiennes, metteuses en scènes ou dramaturges, les femmes occupent une place importante dans le paysage théâtral africain qu'elles ont conquise de haute lutte, car il est encore très difficile d'exercer son art pour une femme créatrice. Mettre en lumière les figures féminines qui peuplent les dramaturgies d'Afrique et des diasporas, étudier leur évolution contemporaine et défendre l'engagement des femmes de théâtre en donnant toute sa place à la créativité, tel est l'enjeu de ce numéro. Broché (30 euros, 324 p., juillet 2016)

     

    LA TUTELLE POLITIQUE DANS LA PRODUCTION DE L'INFORMATION DE PRESSE EN AFRIQUE FRANCOPHONE : Le cas du Congo-Brazavillle de Pierre Minkala-Ntadi - Préface de Bertrand Cabedoche : Ce livre traite de l'évolution de la presse africaine francophone dans un contexte de mutations sociopolitiques récurrentes. S'appuyant sur le cas particulier du Congo-Brazzaville, l'analyse démontre clairement comment les mutations sociopolitiques induisent des logiques sociales de la communication qui interfèrent dans la médiatisation de l'expérience sociale. Mais au-delà de cette analyse du terrain congolais, cet ouvrage offre au lecteur des outils théoriques pour interpeller le rapport des médias avec le politique. Broché (Coll. Études africaines, 20,5 euros, 196 p., juillet 2016)

     

    LA VILLE FACE AUX DISCRIMINATIONS Sous la direction de Arnaud Alessandrin, Naïma Charaï et Johanna Dagorn, Les cahiers de la LCD (Lutte Contre les Discriminations) n°1 : Ces cahiers visent à rassembler les connaissances et enrichir la réflexion et l'action autour des questions liées à la lutte contre les discriminations, à l'interface des compétences académiques et professionnelles. Ce premier numéro s'emploie à analyser différentes thématiques qui traversent le couple "ville" et "discriminations". Broché - Illustré en noir et blanc (Coll. Les cahiers de la LCD (Lutte Contre les Discriminations), 15 euros, 144 p., juillet 2016)

     

    Femmes africaines et mobilisations collectives (1940-1970) : N° 255 de la revue Le Mouvement social. : coordinatrices du numéro : Emmanuelle Bouilly (CESSP, Paris 1) et Ophélie Rillon (LAM, CNRS) http://www.cairn.info/revue-le-mouvement-social-2016-2.htm : Vous pouvez commander en version papier le numéro auprès de la revue http://www.lemouvementsocial.net/ - Quelques articles : les décolonisations d’Afrique francophone au prisme du genre - Pékin. L’arène internationale : une ressource politique pour les Africaines dans les années 1940-1950 - Les militantes communistes algériennes entre assignations sexuées et subversions des rôles de genre (1944-1962) - Le mouvement des chatouilleuses : genre et violence dans l’action politique à Mayotte (1966-1976) - Mobilisations féminines au Cameroun français dans les années 1940-1950 : l’ordre du genre et l’ordre colonial fissurés - Genre et violences politiques au tournant de l’indépendance du Soudan français - Les visages de l’émancipation : l’action des femmes messalistes durant la révolution algérienne - Fabrique du genre et sens national dans les organisations de jeunesse chrétienne au Cameroun (années 1940-1950) - Edition "la découverte" : 16 €

     

    HAMOURO à Mayotte : Hamouro est le récit d’un déracinement, d’une déchirure au scalpel, entre une communauté de pêcheurs et sa terre. Hamouro, c’est le nom d’un village mahorais ; lieu choisi par la Mère Patrie pour la construction d’un complexe hôtelier : le Lagon Beach. Les habitants de ce village sont sommés de partir. Voulant résister et faire face au désastre, les gens de Hamouro attirent sur eux la colère des autorités : « Ce ne sont pas des minables pêcheurs qui vont nous résister ! » tempête Petit-Chef-Nègre, artisan du désastre. Dans cette histoire la Mère Patrie renvoie à la France, occupant illégalement Mayotte depuis l’indépendance comorienne. Une vingtaine de condamnation sont prononcées par L’ONU contre cette occupation. Source: Mabadi Ahmédali amabadi@gmail.comhttps://muzdalifahouse.wordpress.com/2016/07/13/hamouro-encore/

     

    TIC, colonialité, patriarcat – Société mondialisée, occidentalisée, excessive, accélérée… quels impacts sur la pensée féministe ? Pistes africaines aux Editions Langaa. Cet ouvrage interroge la politisation/dépolitisation des organisations de femmes et féministes en contexte de mondialisation. Il explore des pistes africaines et en particulier l’Afrique du Sud et le Sénégal. Dépassant les notions de néolibéralisme et de « fracture numérique de genre », je m’intéresse, à travers les usages des TIC par lesdites organisations, aux facteurs de l’inhibition ou de la genèse de l’action politique et plus particulièrement aux mécanismes de son institutionnalisation. Je fais ainsi apparaître que les impacts de TIC et les inégalités de genre se conjuguent, aggravent et accélèrent les hiérarchies sociales et paradoxalement peuvent créer des espaces où des savoirs non dominés de genre émergent. Je dissocie domination et pouvoir. Cet ouvrage introduit alors de nouvelles pistes pour une épistémologie féministe : les sociétés contemporaines, fortement empreintes de connexion numérique, mixent colonialité du pouvoir et patriarcat et ce double système de domination peut faire création épistémique. Rens : http://www.langaa-rpcig.net/TIC-colonialite-patriarcat-Societe.html# https://joellepalmieri.wordpress.com/2016/07/02/tic-colonialite-patriarcat/

     

    UNE SAISON AU TARMAC 2015-2016 – OUVRAGE COLLECTIF 2016 :Trois pièces. Trois pays. Trois auteurs. Les Comores. Le Congo Brazzaville. Haïti. Et pourtant, non pas la même histoire, mais la même question : la violence est-elle le dernier recours contre l’injustice politique ? Ces trois auteurs y répondent chacun à leur manière, en traitant des faits les plus tragiques de l’actualité récente de leurs pays, mais en n’oubliant pas ce que le théâtre peut opposer à la barbarie engendrée par le chaos : le langage, la poésie et le logos comme un long chant destiné à témoigner, à faire réfléchir, à faire agir. Editions Passage(s), collection Libres courts au Tarmac - Publié en 2016 / 164 pages / 12€

     

    SUR FANON | OUVRAGE COLLECTIF 2016 : De Fort-de-France, de Pointe-à-Pitre ou de Port-au-Prince, du Connecticut, de Montréal ou des Comores, de Paris ou de Marseille, de Johannesburg ou de Tunis, de Rabat ou d’Alger, ils ont écrit… Sur Fanon. Plus de cinquante ans après la disparition de l’auteur de Peau noire masques blancs, né antillais en 1925 et mort algérien en 1961, une trentaine d’écrivains et artistes ont mêlé leurs mots pour dire la place que l’homme et son œuvre ont occupé dans leurs parcours d’écriture, dans leurs itinéraires de femmes et d’hommes. Sans concertation mais dans une même complicité, ils nous plongent, à notre tour, dans « la morsure du mot » dans « le vertige du point d’interrogation ». sous la direction de Bernard Magnier : Éditions Mémoire d’Encrier, Publié en 2016 | 144 pages | 13€

     

    Au nom du père et du fils et de J.M. Weston // CHEMIN DE FER | J. MABIALA BISSILA 2015 : 1997. Brazzaville subit de lourds bombardements qui laissent derrière eux une grande partie de la population complètement désemparée, mais surtout de nombreuses victimes qui jonchent le sol. Ces corps éventrés, meurtris, décharnés se retrouvent dans les couloirs des hôpitaux qui ne peuvent faire face à cet afflux de victimes. Dans une grande confusion, les chirurgiens font ce qu'ils peuvent mais le désarroi des familles et le manque de matériel créent une confusion générale. Comme souvent dans ces cas-là, l'humanité passe au second plan, c'est l'animalité qui reprend le dessus et fait place au "labyrinthe du chaos". Lansman Editeur, Collection Le Tarmac chez Lansman, Publié en 2015 | 138 pages | 12 €

     

    CRABE ROUGE | JULIEN MABIALA BISSILA 2015 : Crabe rouge. Un bar sordide le long du fleuve Porkatina. Bayouss en est le tenancier, Bibiche y danse en professionnelle malgré sa grossesse. Monsieur l’Autorité vient chercher des noises à Bayouss et l’ex-enfant soldat Marley vient y rouler des mécaniques. Ce jour-là, la télévision retransmet la trilogie du célèbre réalisateur de Porkatina, « la Traversée d’enfer » ou le procès des « disparus du Beach ». Mais dans le bar le chaos de la vie continue : impossible de fermer les robinets de bière. Une menace du gouvernement. La nuit qui tombe régulièrement sur le bar faute d’électricité. Mais dans le chaos de la vie, même dans la nuit, il y a de la vie. Même si elle est racontée, dans une langue décapée à l’acide, par ceux qui sont « peut-être déjà morts » ou par l’enfant qui refuse de naître. Ce sont là des histoires sans acte ni lieu de naissance. Des personnages déjantés avec leur violence, leur humour, leur séduction aussi, et qui sont capables de naître n’importe où, parler votre langue et habiter près de chez vous. Éditions Passage(s), collection Libres courts au Tarmac, Publié en 2015 | 68 pages | 8€

     

    AUTOPSIE D'UNE RUPTURE FRANÇAISE : Les Noirs et les Arabes : une chance pour la France de Mohamed Diouri, Kamel Smaïli - Les co-auteurs de ce livre sont deux Français musulmans, l'un d'origine marocaine et l'autre d'origine algérienne. L'un vit à Casablanca et l'autre à Nancy, l'un est président d'une école supérieure en informatique et l'autre est professeur à l'Université de Lorraine. Après les diatribes des Zémouriens et leur cortège de « C'était mieux avant », après les attentats effroyables du 7 janvier, ils ont décidé d'écrire un livre pour montrer à leurs concitoyens français qu'il n'y a aucune raison d'avoir peur des musulmans. Ils y mettent en exergue ce qu'ils considèrent comme des aberrations creusant de jour en jour le fossé républicain entre les deux communautés. Broché (15 euros, 152 p., juin 2016)

     

    LES TROP DITS ET NON-DITS DE L'AIDE AU DÉVELOPPEMENT EN AFRIQUE : Nouvelles perspectives sur la dispersion et l'absence de coordination des bailleurs de Mamadou Barry, Mohamed Lamine Doumbouya, Hachimi Sanni Yaya : Ce livre vient répondre à des questions complexes qui ont été peu explorées dans la littérature sur l'aide au développement. A partir du prisme théorique de l'institutionnalisme centré sur les acteurs, les auteurs démontrent qu'il est malheureusement impossible, voire illusoire de réaliser une coordination efficace de l'aide impliquant l'ensemble des donateurs en raison de l'existence des conflits de préférences, difficilement solubles. Broché : (Coll. Études africaines, 26 euros, 250 p., juin 2016)

     

    LA NOUVELLE POÉSIE D'AFRIQUE NOIRE FRANCOPHONE : Ruptures, rénovations et transgressions de Pascal N'guessan Assoa : Ce livre vise surtout à montrer que les oeuvres poétiques de Jean-Marie Adiaffi, Noël X. Ebony, Frédéric Titinga Pacéré, Sony Labou Tansi et Facinet s'inscrivent dans une dynamique d'innovation, de rénovation et de transgression. Cette écriture singulière fonctionne à l'aune de la rupture. Ces oeuvres poétiques révèlent une écriture singulière aussi bien au niveau du style d'écriture que de la thématique. Elles se trouvent aux antipodes de la poésie des classiques d'Afrique noire francophone. Broché (22,5 euros, 224 p., juin 2016)

     

    Atlas des immigrations en France avec Pascal Blanchard, historien, spécialiste du fait colonial, de l’histoire des immigrations et des présences diasporiques en France, chercheur au Laboratoire Communication et Politique (LCP-IRISSO, Yvan Gastaut, historien de l’époque contemporaine (XIXe-XXIe siècles), et Hadrien Dubucs, géographe - Dans L’Atlas des immigrations en France à paraître aux éditions Autrement, les historiens Pascal Blanchard et Yvan Gastaut et le géographe Hadrien Dubucs proposent une analyse de la diversité française contemporaine à la lumière du temps long de son histoire migratoire. (extrait du http://www.achac.com/blogs)

     

    Dans la Peau d’une Blanche de Marie Binet, Préface de Noëlle Châtelet : Lisa, une jeune cinéaste part à la recherche des origines mystérieuses de sa mère sur les routes de France et de Martinique. Elle découvre une immense famille cachée et un grand-père Noir. Noir Comment ? est le titre du film qu’elle va réaliser. Le livre Dans la Peau d’une Blanche poursuit, développe, et approfondit l’enquête. …Si la bâtardise est au rendez-vous de ces retrouvailles troublantes avec le passé, l’esclavage y a également sa place. Plus honteux encore que la couleur de la peau, il y est associé. L’esclavage ! C’est donc lui, qui, de lignée en lignée, aura donc enfanté Agnès, la mère de Lisa, qui s’était inventée une origine slave pour donner le change ? Pitoyable mensonge celui-là parce que plus fondamentalement honteux encore que la négritude. De cette honte possible sur elle et ses enfants viendrait donc le mystère de la mère et le reniement de ses origines ? Lisa ne le veut pas. Ne le veut plus. Ni pour sa mère, ni pour elle-même, ni pour toutes les femmes, d’hier et d’aujourd’hui, qui se sont reniées pour tant de mauvaises raisons… Noëlle Châtelet - 270 pages, éditions L'Âge d'Homme - www.mariebinet.com

     

    CINÉMAS DES DIASPORAS NOIRES : ESTHÉTIQUES DE LA RECONSTRUCTION de Daniela Ricci : Que nous disent les films contemporains, à la lumière de leur discours et de leur esthétique, sur les diasporas noires ? Peut-on étudier la complexité de la reconstruction identitaire en prenant le cinéma comme matériel critique ? L'auteure s'est appuyée sur cinq cinéastes contemporains, afin de réfléchir sur leur expérience vécue et sur l'histoire des cinémas d'Afrique dans laquelle ils s'inscrivent. S'en dégage une forme de résistance critique à la logique dominante. Broché - Illustré en noir et blanc (Coll. Images Plurielles, 30 euros, 292 p., juillet 2016)

     


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    Bassin du lac Tchad : Boko Haram et enjeux pétroliers

    Publié le : 1er juillet 2016
    Après la sanglante attaque de Boko Haram contre les positions de l’armée nigérienne à Bosso, le 3 juin dernier, plus d’un observateur averti a été frappé par la nature des déclarations faites par les officiels nigériens qui s’attachaient tout particulièrement à pointer, de manière implicite et parfois même très explicite, la responsabilité des autorités du Nigeria dans la régionalisation d’un « conflit politico-religieux » qui a pris naissance sur leur territoire. La première charge est venue du Ministre nigérien de la défense nationale, M. Massaoudou Hassoumi, qui s’est exercé à démontrer que la « reconstitution » de Boko Haram, après sa mise en déroute en mars 2015 par les armées nigériennes et tchadiennes, n’a été possible que parce que l’armée nigériane n’est jamais venue occuper les positions reprises à ce groupe terroriste sur l’axe Mallam Fatori-Damasak. Plus nuancé, le Président Issoufou a quant à lui déclaré, dans une interview accordée au quotidien français « Le Monde » lors de sa dernière visite en France : « Il n’y a pas de présence permanente de Boko-Haram au Niger, mais il n’est pas exclu que des Nigériens établis au Nigeria en fassent partie ».
    Selon le Président Issoufou et son ministre de la défense, le Nigeria reste et demeure donc pratiquement l’unique foyer de l’insurrection de Boko Haram ; car, tous les deux affirment que non seulement le Niger n’abrite pas de base de ce groupe, mais qu’en plus seuls des Nigériens établis au Nigeria en font partie. Ces affirmations sont d’autant plus difficiles à admettre qu’il est de notoriété publique que plusieurs centaines de personnes, pour la plupart de nationalité nigérienne, sont actuellement détenues dans les prisons de Kollo et Koutoukalé pour des liens présumés avec le groupe Boko Haram. L’objectif visé à travers des telles affirmations n’échappe donc à personne ; il s’agit tout simplement de justifier, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, l’option d’une intervention militaire nigéro-tchadienne sur le territoire nigérian. Cette option, le Ministre nigérien de la défense l’a expliqué de long en large, lors de son point de presse sur l’attaque de Boko Haram à Bosso ; elle consiste pour les armées tchadienne et nigérienne à intervenir de l’autre côté de la frontière avec le Nigeria pour reprendre les bases du groupe terroriste et de s’y établir durablement.
    La régionalisation du conflit, une aubaine pour le Nigeria ?
    Après avoir vainement attendu la mise en route de la force multinationale mixte, les autorités nigériennes entendent donc assumer leur part de responsabilité en portant la guerre contre Boko Haram sur le front nigérian, là où ce mouvement est né et là où il dispose de bases à partir desquelles il lance ses attaques. Cette nouvelle option stratégique, qui n’est en réalité qu’un remake de celle mise en œuvre à partir de mars 2015, découle avant tout de la crainte légitime de ces autorités de voir Boko Haram migrer vers la partie nigérienne du lac Tchad ; mais, elle semble également dictée par une sorte de réaction de dépit, aussi bien face à la communauté internationale, qui n’a montré aucun signe de bonne volonté quant au financement de la force multinationale, que face à un État nigérian dont les atermoiements, supposés ou réels, sont vus par Niamey comme un des facteurs décisifs de la régénérescence du groupe terroriste. Le ministre nigérien de la défense l’a d’ailleurs clairement exprimé en soulignant que la plus grosse erreur des autorités nigériennes et tchadiennes a été de retirer leurs forces de toutes les villes de la partie Nord-Est du Nigeria d’où elles avaient réussi, suite à leur intervention de mars 2015, à chasser les éléments de Boko Haram.
    Quoi qu’il en soit, il importe de constater que les autorités nigérianes sont restées muettes aux critiques à peine voilées émises par leurs homologues des pays francophones voisins ; elles semblent même accepter, ou au moins prendre acte, de la détermination de ces derniers à engager une grande offensive contre Boko Haram et s’installer dans les zones frontalières. Cette attitude laisse penser que les autorités nigérianes comprennent au moins très bien qu’elles n’ont, à priori, rien à perdre à encaisser les critiques venant des pays voisins sur leur laxisme supposé ; car, l’essentiel est que la rhétorique interventionniste des dirigeants francophones, en particulier ceux du Niger et du Tchad, débouche finalement sur une offensive militaire effective, y compris en territoire nigérian, contre Boko Haram dont les actions font certainement plus de torts au Nigeria qu’à ses pays voisins. C’est le lieu d’ailleurs de relever que c’est une véritable aubaine pour le Nigeria de voir ses voisins francophones, longtemps tenus en suspicion par certains milieux d’Abuja, s’investir dans une lutte implacable contre Boko Haram ; car, il ne faut pas oublier que l’intérêt stratégique du Nigeria aujourd’hui, bien que ses élites dirigeantes soient toujours hostiles à toute idée d’intervention étrangère, est d’amener ses voisins à considérer que Boko Haram représente également une menace pour eux.
    Sous la présidence de Goodluck Jonathan, on se souvient d’ailleurs que le discours politico-diplomatique dominant était d’attirer l’attention, non seulement de ces pays, mais aussi de la France dont ils font partie du pré carré, sur le caractère régional de cette menace. Le ministère nigérian de l’information de l’époque l’a clairement martelé, en février 2014, à la veille d’une visite à Abuja du Président François Hollande : L’insurrection de Boko Haram pourrait devenir « un problème majeur pour la France, pour les intérêts occidentaux en Afrique de l’Ouest »[Propos rapportés par une dépêche de l’AFP du 25 janvier 2014]. Cet avertissement n’avait pas été pris très au sérieux dans l’immédiat, aussi bien par la France, dont l’engagement contre Boko Haram n’est jamais allé au-delà des déclarations solennelles de ses dirigeants, que par les pays voisins du Nigéria, notamment le Niger et le Tchad, dont les dirigeants, bien que conscients des conséquences socioéconomiques prévisibles de cette insurrection, pouvaient encore considérer cette menace comme plutôt virtuelle. C’est sans doute d’ailleurs la raison pour laquelle les dirigeants de ces deux pays n’avaient pas hésité à retirer du Nigeria, courant novembre 2014, leurs contingents militaires engagés depuis 1998 dans la force multinationale (MNJP) chargée de combattre le trafic d’armes et toutes formes de banditisme dans le bassin du lac Tchad. Cette force multinationale était constituée des éléments issus des forces armées du Tchad, du Nigeria et du Niger ; elle avait réussi, pendant plusieurs années, à préserver un climat de sécurité relative dans le lit du lac Tchad[L’idée de créer cette force multinationale, dénommée au départ patrouille mixte, a été lancée en novembre 1984 lors d’une réunion de la Commission du bassin du lac Tchad à Maiduguri au Niger ; elle a été relancée 10 ans plus tard au cours d’une autre réunion de l’organisation tenue à Maiduguri du 10 au 13 novembre 1994.].
    Après la dislocation de fait de cette force multinationale, avec le retrait successif du contingent tchadien et du contingent nigérien, il a été facile pour les insurgés de Boko Haram de prendre, en janvier 2015, le contrôle de la ville de Baga au Nigeria, qui en abritait le quartier général. Les informations diffusées par les médias internationaux indiquent que l’attaque de Boko Haram contre la ville de Baga a été l’une des plus meurtrières jamais enregistrées[Un rapport d’Amnesty International donne le chiffre de 2000 morts] ; elle a permis à Boko Haram d’occuper une position stratégique dans le bassin du lac Tchad et de prendre possession d’une quantité impressionnante d’armements laissés sur place par une armée nigériane en déroute. C’est seulement après ce tragique évènement que les pays voisins du Nigeria ont pris véritablement conscience de l’ampleur de la menace que représente Boko Haram pour eux ; et cette prise de conscience s’est traduite par la tenue à Niamey d’une réunion des pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad au cours de laquelle il avait été décidé de créer une force multinationale mixte composée de 8000 soldats. Les pays francophones voisins du Nigeria, notamment le Niger, le Tchad, le Cameroun et le Benin, s’étaient découvert une nouvelle vocation, celle de mobiliser la communauté internationale pour tenter de sauver leur grand voisin et endiguer une menace djihadiste déjà à leurs portes.
    Quelques jours après la réunion de Niamey, l’entrée officielle de ces pays francophones en guerre contre Boko Haram a été annoncée à Ndjamena où, à la demande du Président Idriss Deby qui était jusque-là médiateur pour la libération des filles de Chibok, le parlement avait autorisé l’envoi de l’armée tchadienne au Cameroun puis au Nigeria. La première attaque de Boko-Haram au Niger est intervenue le 6 février 2015 à Bosso ; elle a été fermement écrasée grâce aux efforts conjugués des armées tchadienne et nigérienne. En mars 2015, les deux armées ont décidé de mener une grande offensive sur le territoire nigérian avec l’aval des autorités d’Abuja, soucieuses de remporter au moins quelques victoires militaires significatives contre Boko Haram, avant la tenue d’un double scrutin décisif pour la survie politique du régime du Président Goodluck Jonathan. Cette offensive a permis aux deux armées de reprendre, en un temps record, la plupart des villes nigérianes situées le long de la frontière avec le Niger ; mais, quelques temps seulement après la défaite électorale de Goodluck Jonathan, battu par un ancien général à la retraite connu pour son intégrité et son patriotisme, les armées tchadienne et nigérienne se sont retirées du territoire nigérian, au grand bonheur de Boko Haram qui s’est empressé de reprendre ses positions. Les autorités nigériennes et tchadiennes considèrent aujourd’hui que cette décision de retrait fut une erreur monumentale ; elles se disent déterminées à rééditer au cours des prochains jours leur exploit de mars 2015 en envoyant leurs troupes combattre Boko-Haram sur le territoire nigérian, avec ou sans l’aide de la communauté internationale.
    Aujourd’hui, il est heureux de constater que plus aucun pays riverain du bassin du lac Tchad n’est tenté de faire montre d’une quelconque complaisance vis-à-vis de Boko-Haram qui apparait clairement comme une sérieuse menace pour l’ensemble de la région ; et cela, on le doit bien sûr aux autorités du Nigeria, dont les quelques succès militaires ont obligé les insurgés à vouloir s’établir dans le lit du Tchad, mais aussi aux dirigeants de Boko-Haram, dont les attaques récentes contre le Niger sont venues rappeler à tous que la menace de déstabilisation reste réelle pour chacun des pays. La décision des dirigeants du Niger et du Tchad de lancer une nouvelle offensive d’envergure contre Boko Haram en territoire nigérian revêt donc une signification toute particulière aujourd’hui ; car, elle permettra de savoir si les anciennes puissances coloniales et les États-Unis, considèrent également la résurgence de Boko Haram comme une menace sérieuse pour leurs intérêts stratégiques dans la région, plutôt que comme une opportunité pour eux de réaliser des desseins inavouables. L’opinion publique est particulièrement attentive aux réponses qui vont être données par ces puissances aux sollicitations des dirigeants des pays riverains du bassin du lac Tchad, dont tout le monde sait qu’ils n’ont à l’heure actuelle les moyens de faire face seuls, ni à la menace que représente Boko Haram, ni même aux défis humanitaires engendrés par ses attaques.
    Boko Haram un pion dans la stratégie hégémoniste des puissances occidentales ?
    Selon le magazine français Paris Match, le Président Issoufou, qui est allé à Paris et à Bonn, solliciter l’appui de ces deux grandes puissances européennes dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, n’a pas obtenu grand-chose. La déclaration faite par le Président Hollande, à l’issue de sa rencontre avec son homologue nigérien, a même montré que le Niger est plus adulé du côté de Paris comme un partenaire dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine que contre Boko Haram ; car, si Boko Haram est aujourd’hui pour le Niger le plus grand danger pour sa sécurité et son développement, l’immigration clandestine est pour toute l’Europe un sujet de préoccupation tout aussi important. L’argent et les armes que le Président Issoufou n’a pas obtenus pour la lutte contre Boko Haram, il les aurait certainement déjà dans les coffres du Trésor et les armureries de l’armée, si l’offensive qu’il envisage de lancer avec son homologue tchadien était dirigée contre les filières de la migration. Les observateurs les plus suspicieux de la scène géostratégique africaine n’ont pas tort de penser que la menace que représente Boko Haram pour les pays riverains du bassin du lac Tchad, n’est ni plus ni moins qu’une opportunité du point de vue de la stratégie hégémoniste des grandes puissances occidentales ; car, ce que Boko Haram a réussi à accomplir en l’espace de quelques années seulement c’est avant tout d’affaiblir le Nigeria en tant que puissance politique, économique et militaire, en lui empêchant de tirer profit, non seulement de ses revenus pétroliers, dont une partie est détournée et empochée par ses dirigeants par le biais d’achats fictifs d’armement[Le site Sahara Reporters rapporte : “Detectives have traced about N4.745billion of the diverted $2. 1billion arms cash to a former Minister of State (Defence), Musiliu Obanikoro and Ekiti State Governor Ayodele Fayose”. Ce n’est qu’une partie de l’argent détourné.], mais aussi de ses réserves d’or noir du bassin du lac Tchad, dont la mise en exploitation lui aurait permis d’accroitre son poids au sein du club des pays producteurs du pétrole.
    Aujourd’hui, il apparait de plus en plus difficile d’occulter le fait que le bassin du lac Tchad est devenu un des théâtres de conflit les plus chauds du continent africain qu’à partir du moment où l’or noir a commencé à jaillir des puits de Doba au Tchad et d’Agadem au Niger, et depuis que le Nigeria s’est mis en tête qu’il est temps pour lui aussi de mettre en exploitation ses réserves situées dans l’État du Bornou. L’expansion rapide de Boko Haram est, en tout cas, venue donner un coup d’arrêt au projet pétrolier nigérian dans le bassin du lac Tchad ; en même temps qu’elle a retardé celui du Niger consistant à se connecter au pipe-line Tchad-Cameroun pour l’exportation de son pétrole brut. La particularité de tous ces projets tient d’abord au fait qu’ils sont exécutés avec des compagnies chinoises ; ensuite, au fait qu’ils visent chacun à accroitre la marge d’autonomie des pays porteurs. Le résultat aujourd’hui de l’expansion de Boko Haram c’est que les États riverains du bassin du lac Tchad, qui ont fondé tous leurs espoirs sur leurs projets pétroliers, sont tous confrontés à des difficultés économiques énormes ; au point où ils ont beaucoup du mal à assurer les fins de mois de leurs fonctionnaires et à relever les défis sécuritaires et humanitaires posés par Boko Haram. Comme le soulignent nombre d’observateurs internationaux, les projets pétroliers initiés par les pays riverains du bassin du lac Tchad avec les compagnies chinoises sont au cœur des enjeux de cette insurrection armée qui secoue toute la région[Boko-Haram : le bras armé de l’Occident pour détruire le Nigeria et chasser la Chine du Golfe de Guinée, Carlos Bake et Olivier A. Ndenkop,“Le Journal de l’Afrique n° 003″, 24 octobre 2014, Investig’Action] ; car, il est de notoriété publique que l’arrivée en force des compagnies chinoises sur le marché de la production pétrolière en Afrique est perçue dans nombre des capitales des pays occidentaux et du golfe comme un véritable acte de défiance.
    En effet, il importe de noter que l’accès et le contrôle des réserves pétrolières africaines sont devenus, depuis quelques années, un des grands enjeux de la guerre économique, tantôt feutrée tantôt ouverte, que se livrent les puissances occidentales et la Chine populaire. Cette guerre a commencé au Soudan où la compagnie chinoise China National Petroleum Corporation (CNPC) s’est imposée comme le principal exploitant et acheteur du pétrole, au détriment des compagnies occidentales, notamment de la compagnie américaine Chevron, à l’origine de la découverte en 1978 des gisements pétroliers situés dans le sud du pays[Soudan : La guerre secrète américano-chinoise, par Severin Tchatchoua Tchokonte, 25 août 2013, Diploweb.com]. Elle s’est soldée par la partition en 2011 de ce pays, après des décennies d’une guerre de sécession particulièrement meurtrière, opposant le gouvernement central de Karthoum, d’abord à la rébellion sudiste de John Garang, puis à celle du Darfour soutenues par l’administration américaine ; mais, il importe de noter que les États-Unis, même s’ils sont parvenus à casser l’unité du Soudan éclaté en deux entités souveraines (Soudan et Soudan du Sud), ont échoué à reprendre à la compagnie chinoise CNPC le contrôle des champs pétroliers soudanais. La compagnie chinoise CNPC, qui s’en est ainsi sortie « victorieuse » de cette première guerre du pétrole sino-américaine, s’est sentie capable de se déployer dans d’autres pays africains ; car, les dirigeants de cette compagnie chinoise ont très bien compris l’avantage qu’ils peuvent tirer de l’entrée en récession des économies occidentales, en offrant aux États africains une opportunité historique de diversifier leurs partenaires dans le domaine énergétique.
    En l’espace de quelques années, la CNPC est devenue le principal acteur de la production pétrolière dans les pays riverains du bassin du lac Tchad, notamment au Tchad où elle a racheté la totalité des parts de la compagnie canadienne ENCANA et obtenu des permis pour des gisements situés à la frontière libyenne et dans le bassin du lac Tchad, et au Niger où elle a lancé un projet d’exploitation des gisements d’Agadem[Source divers articles à ce sujet sur le site de l’Agence Ecofin http://www.agenceecofin.com/. Lire également l’article de Fabienne Pinel, « La Chine, le pétrole et l’Afrique », sur Afrik.com.]. Les compagnies pétrolières chinoises ont signé également d’importants contrats avec le Nigeria, pour l’exploration du pétrole dans le Delta du Niger et le lac Tchad et la construction de raffineries, avec le Cameroun, pour la construction de pipelines et le transit du pétrole qu’elles exploitent au Niger et au Tchad, et avec la Centrafrique, pour l’exploration pétrolière dans le Nord du pays. Ces compagnies pétrolières sont présentes également en Algérie, au Mali et en Mauritanie, où elles se positionnent pour l’exploitation de l’or noir dans l’immense bassin du Taoudenit. Cette offensive chinoise dans le secteur pétrolier africain, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie globale de Pekin visant à conquérir des marchés extérieurs pour ses produits et à garantir l’approvisionnement de ses industries en matières premières stratégiques, est intervenue dans un contexte de crise économique mondiale ; elle constitue une menace d’autant plus sérieuse pour les grandes puissances occidentales qu’elle rencontre un écho plutôt favorable aussi bien dans les cercles des pouvoirs africains qu’au sein de l’opinion publique, de plus en plus fatigués de subir leur diktat.
    A la lumière de tous ces éléments, on comprend bien l’enjeu que peut représenter Boko Haram dans la guerre que se livrent les compagnies occidentales et chinoises pour l’accès et le contrôle des champs pétroliers des pays du bassin du lac Tchad ; surtout en cette période de crise économique mondiale où les compagnies chinoises semblent avoir, en dépit de la chute des cours mondiaux du pétrole tirée par les États-Unis et ses alliés du golfe, plus d’atouts pour remporter la bataille. Entre 2010 et 2016, force est de constater que toutes les tentatives de renégociation ou de remise en cause des avantages acquis par les compagnies chinoises, que ce soit au Tchad et au Niger, ont lamentablement échoué face à l’intransigeance des partenaires chinois. Ce fut le cas notamment du bras de fer engagé par Ndjamena au sujet du non respect des normes environnementales par la compagnie chinoise CNPC à laquelle a été infligée une amende de 800 millions d’euros[Source, article sur le site RFI] ; ce fut aussi le cas de rounds de négociations engagés par les autorités nigériennes avec la CNPC au sujet du coût de la raffinerie de Zinder et du rôle de la société nigérienne des produits pétroliers (SONIDEP) dans l’exportation du pétrole raffiné. Les gouvernements des deux pays ont plié devant l’intransigeance chinoise ; car, il est difficile pour eux de trouver une alternative viable aux compagnies pétrolières chinoises. Cette difficulté découle du fait qu’une rupture avec ces compagnies pourrait les priver de toute possibilité d’accès aux guichets d’EXIM Bank China, qui est devenu un acteur clé dans le financement des projets de développement à des conditions parfois plus intéressantes que celles offertes par les créanciers traditionnels.
    Ainsi, il apparait donc clairement que seule une déstabilisation des pays riverains du bassin du lac Tchad pourrait constituer une sérieuse entrave aux ambitions de conquête des champs pétroliers de cette région par les compagnies chinoises ; et c’est là l’une des raisons pour lesquelles plusieurs analystes continuent à soutenir que la régionalisation de l’insurrection armée de Boko Haram n’est pas dissociable de la guerre secrète que livrent les puissances occidentales, en particulier les États-Unis et la France, contre la Chine pour l’accès et le contrôle des ressources énergétiques. Les arguments avancés par ces analystes se fondent non seulement sur le précédent soudanais ci-dessus évoqué, mais aussi sur des faits tels que les prises d’otages occidentaux et la provenance des armements saisis sur les combattants de Boko Haram. Entre 2010 et 2014, les éléments de Boko Haram, dont les actions se limitaient jusque-là à des attentats suicides et des attaques contre des cibles civiles et militaires au Nord-est du Nigeria, ont enlevé plusieurs ressortissants de pays occidentaux et des Chinois au Cameroun[Les cas les plus connus sont ceux de la famille Tanguy Moulin-Fournier et du père Georges Vandenbeusch ; il y a également le cas de religieux italiens et canadiens, Gianpaolo Marta, Gianantonio Allegri et Gilberte Bussier, enlevés au Cameroun.]. La libération rapide de ces otages pour la plupart français, à la suite de négociations entre le gouvernement camerounais et Boko Haram, est encore aujourd’hui évoquée dans certains milieux comme un signe évident de connivence entre ces derniers et la France ; surtout après les propos du Ministre tchadien de la communication, Hassane Sylla, affirmant, lors d’un point de presse en mars 2015 à Yaoundé, que « 40% d’armes saisies par les forces armées du Tchad aux combattants de Boko Haram, sont de fabrication française »[Rapportés par plusieurs médias camerounais et tchadiens, voir site http://www.tchadinfos.com/].
    Cette révélation a été rapidement démentie par un communiqué de l’Ambassadeur de France au Tchad, affirmant que « selon plusieurs rapports, une grande partie des armes de Boko Haram a été prélevée à l’armée nigériane, une autre provient de trafics illégaux dans la région » ; mais, ce démenti n’a pas beaucoup convaincu, plusieurs autres rumeurs ayant circulé aussi bien sur un éventuel paiement de rançons pour la libération des otages enlevés par Boko Haram au Cameroun, que sur des prétendues livraisons d’armes au groupe terroriste. Les suspicions à l’égard de la France sont particulièrement fortes au sein de l’opinion publique de la région, d’abord parce que les souvenirs de la guerre du Biafra de 1968-1970, au cours de laquelle les dirigeants français de l’époque se sont illustrés par un soutien indéfectible à la cause des sécessionnistes, restent encore vivaces dans les esprits ; ensuite, parce que plus récemment encore, les dirigeants de ce pays ont pris le devant de l’intervention occidentale en Lybie, point de départ d’une déstabilisation sans précédent de l’ensemble de la bande sahélo-saharienne où on leur prête l’intention de vouloir redessiner les frontières. Enfin, il faut noter que ces suspicions ont été largement alimentées également par le fait que l’intervention militaire française au Mali, présentée comme une opération de sauvetage d’un pays menacé par des groupes djihadistes, s’est transformée rapidement en une action de quadrillage militaire de l’espace sahélo-saharien. Sans avoir réglé le problème de la partition de fait du territoire malien, dont toute la partie Nord échappe au contrôle du gouvernement central de Bamako, l’opération Serval est devenue opération Barkhane, avec un déploiement des forces françaises au Niger, au Burkina Faso et au Tchad. Ce n’est pas anodin si la recrudescence des attaques de Boko Haram au Niger a remis sur la table la question de la présence des forces militaires étrangères, notamment de la France.
    Quoi qu’il en soit, il importe de retenir que si la menace de Boko Haram a pris une telle ampleur dans l’ensemble du bassin du lac Tchad c’est d’abord parce que tous les pays de la région n’ont pas su asseoir, après plus d’un siècle d’indépendance, un modèle de gouvernance démocratique et de développement social et économique inclusif. La particularité des contrées où ce groupe terroriste a pu prospérer, qu’il s’agisse du Nord-est du Nigeria, du Nord Cameroun, du Sud-est du Niger ou de l’ouest du Tchad, ne tient pas seulement au fait qu’elles recèlent d’importantes réserves de pétrole objet de toutes les convoitises extérieures ; elle tient également au fait qu’il s’agit essentiellement de régions périphériques, durablement affectées par les conséquences du changement climatique, bénéficiant très peu des investissements publics, et surtout livrées à l’incurie d’une administration étatique parfois très corrompue et encline à user de la force chaque fois qu’elle s’est sentie remise en cause. Ce n’est pas un hasard si la plupart des rapports et études, ainsi que les reportages et documentaires publiés ces dernières années sur Boko Haram[ Curbing violence in Nigeria (II) : The Boko Haram Insurgency, International Crisis Group, April 2014 ; Nigeria’s interminable insurgency ? Adressing the Boko Haram Crisis, Marc-Antoine Pérouse de Montclos, September 2014 ; Nigeria : Trapped in the cycle of violence, Amnesty International, 2012 ; Spiraling violence, Boko Haram attacks and security force abuses in Nigeria, Human Rights Watch, 2012 ; Why do youth join Boko-Haram, United States Institute of peace, special report, June2014 ; Boko Haram, les origines du mal, documentaire de Xavier Muntz et Bruno Fay, 2016.], mettent tous l’accent sur deux faits majeurs ; à savoir, d’une part, le lien évident de cause à effet entre la naissance de ce mouvement et les frustrations engendrées par la persistance d’une pauvreté endémique au sein d’une population majoritairement jeune et rurale ; et d’autre part, le rôle de catalyseur de révolte joué par la politique de recours systématique à la répression policière et militaire pratiquée par les autorités nigérianes au début du conflit. Vue sous cet angle, on peut affirmer que Boko Haram a bénéficié davantage de la mauvaise gouvernance des États de la région, marquée par la corruption et l’absence d’une culture de respect des droits et de dialogue, que des manœuvres bien réelles des grandes puissances pour le contrôle des ressources du sol et du sous-sol.
    A.T. Moussa Tchangari
    Secrétaire général de l’Association Alternative Espaces Citoyens

    L’avenir du monde ne peut ignorer l’histoire de l’esclavage

    Publié le : 20 juin 2016
    Le mois des dates engageant à se souvenir de ce que fut la mise en esclavage arrive, avec le 10 mai choisi par l’État comme date de référence. Chaque année, cette période charrie son lot de commémorations, de déclarations, de prises de décisions.
    Cette année 2016 n’échappe pas à ce besoin de mettre des mots sur des maux et des souffrances inextinguibles puisque l’idéologie qui a mené à ce plus grand crime contre l’humanité n’a jamais été remise en cause ; ne s’exprime t elle pas aujourd’hui sous la forme d’une globalisation financière et militaire qui traite les peuples et les populations comme des variables d’ajustement structurel ?
    Ce crime contre l’humanité, inauguré par la traite transatlantique, a arraché par la force un nombre jamais égalé d’hommes, de femmes et d’enfants à leur village, leur ville, leur continent. Il s’est déroulé sur le plus long temps historique, de l’éclosion du siècle des lumières à l’entrée dans la modernité industrielle, et a concerné l’ensemble des continents ; avec lui s’est légalisée la déshumanisation de millions d’êtres humains, la colonisation qui, a, ensuite permis l’instauration du colonialisme comme moyen de piller un contient entier, du sud au nord.
    Pour tous les crimes commis, que ce soit le crime contre l’humanité que fut la mise en esclavage, l’extermination des peuples indigènes qui habitaient les territoires où sont arrivés les premiers colons, que ce soient les crimes de guerre commis par les armées coloniales pour maintenir leur pouvoir dans les pays dont ils s’étaient arrogé la souveraineté, les anciennes puissances esclavagistes ou coloniales se sont arrangé avec le droit international et n’ont eu de cesse de le déstructurer afin qu’il serve leurs intérêts. Concrétisant ainsi la colonialité du pouvoir qui habite tous les interstices des pouvoirs dominants.
    La communauté internationale, désireuse d’obtenir une structure assurant une justice internationale universelle au cas où les juridictions nationales s’y refuseraient ou ne pourraient assumer un tel face à face, s’est arrangé, dans un entre-soi, pour que la Cour pénale internationale ne puisse exercer « sa compétence qu’à l’égard des crimes (…) commis après l’entrée en vigueur du présent Statut [1] » et surtout pour qu’il n’y ait aucune reconnaissance des crimes dûs à la traite transatlantique, à la mise en esclavage, à la colonisation et au colonialisme. Au sujet de crimes de guerre commis par la France [2], celle-ci a accepté de signer le Statut de Rome en faisant jouer la déclaration de l’article 124 [3] . Cette déclaration a pour effet de sus
    Ainsi, les puissances coloniales et impérialistes se sont acheté une conduite exempte des crimes commis contre des êtres humains, dont l’extermination des peuples indigènes, la mise en esclavage, la ségrégation raciale, les crimes de guerre durant l’époque coloniale...pour ne citer que ceux-ci. 
    La France peut, sans se troubler le moins du monde, s’auto déclarer le premier pays défenseur des droits de l’homme, les États-Unis, la plus grande démocratie et bien sûr dans ce sillage, l’État d’Israël s’affirmer la seule démocratie du Moyen Orient ! 
    Personne ne peut s’élever contre de telles fausses vérités au risque de voir les alliés politiques, intellectuels et médiatiques surgir, vociférer que de tels propos sont mensongers, destructeurs du vivre ensemble et de la cohésion sociale, voire favorisent le terrorisme ; pour conclure, ces parangons de la démocratie finissent par essentialiser ceux qui dénoncent de telles affirmations en les dénonçant ennemis des valeurs de la république. Un mensonge de plus ou de moins !
    Mais de quoi parlons nous exactement ? Cette mémoire ‘occultante’ et occultée, cette mémoire réécrite au gré des objectifs de ceux qui dominent, revient à transformer les faits historiques, à les effacer de la mémoire collective et à les gommer de l’espace public. En un mot, ce que proposent les partisans d’une histoire « propre », digne qui vient nourrir le récit national, c’est de vivre dans un monde schizophrénique. Tout ce qui dérange l’ordre de la domination, tout ce qui relève de la vérité historique, doit être lobotomisé. 
    Il fallait s’inquiéter lorsqu’aucun accord n’a pu être trouvé pour une date commune pour rappeler au peuple français l’horreur que furent la traite négrière transatlantique et la mise en esclavage, la colonisation et le colonialisme. 
    Il fallait s’inquiéter lors de l’inauguration du mémorial contre l’esclavage en découvrant, dans le jardin du Luxembourg, qu’il se réduit à deux anneaux s’élevant vers le ciel, dont le dernier est ouvert. Est ce tout ce que mérite les douze millions de personnes déportées et mises en esclavage ? 
    Il faut s’inquiéter, lorsque dans le storytelling national, Victor Schoelcher est présenté comme l’artisan de l’abolition. N’y a t il aucun historien qui ne soit allé fouiller les archives des débats préparatoires au décret de 1848 [4] ? N’oublions pas que quelques années avant cette abolition définitive, Schoelcher, ce grand Victor, dont le corps est déposé au Panthéon [5]., voulait un délai de 60 ans avant de rendre leur humanité aux milliers d’être humains qui en avaient été privés par la violence, car il ne voyait « (…) pas plus que personne la nécessité d’infecter la société active de millions de brutes décorées du titre de citoyen". 
    Il reviendra sur cette position mais uniquement poussé par Cyrille Bissette [6]/wiki/Cyrille_Bissette, martiniquais, qui s’est battu bien avant Schoelcher pour l’abolition. Là encore, il y a de quoi s’inquiéter lorsque le récit national obère le rôle fondamental joué par un citoyen martiniquais au profit du citoyen blanc, qui a capitulé sur l’indemnisation des victimes de l’esclavage, car il s’agissait plus d’« émanciper les esclaves, pour sauver les maîtres ». C’était la position affirmée par le ministre de l’économie [7] de l’époque, Hippolyte Passy, « ce qu’il faut, c’est la restauration du crédit qui (…) manque » aux colons. « Voilà la première des nécessités coloniales à laquelle il faut pourvoir. C’est le crédit qui, seul, rendra aux colonies la vie, l’activité ». C’est ainsi qu’une indemnisation fut « allouée aux propriétaires d’esclaves [8] sans réparer les conséquences de ce crime de masse… Il s’agissait de conforter la domination blanche dans les colonies et de doter de moyens nouveaux le capitalisme industriel et financier [9]
     ».
    Mais ce principe qui veut que la victime paie le prix de son aliénation et de son asservissement n’est pas nouveau ; dès 1825, Haïti n’aurait elle pas dû s’acquitter pendant 200 ans d’une dette [10] en paiement de son indépendance ? Plus tard, les États nouvellement libérés du joug colonial n’ont ils pas dû payer une forme d’impôt colonial qui, sous la forme actuelle du pacte colonial [11]
    , oblige encore 14 pays [12] à se soumettre à un certain nombre d’engagements [13] ?
    Alors oui, il faut s’inquiéter pour ce manque de mémoire, pour tous ces signes qui manifestent, malgré les grandes dénégations, malgré les références aux droits humains et malgré les amalgames historiques, la permanence de la colonialité du pouvoir et des connaissances, au point que dans certaines villes françaises, sur la même place publique, mais dans des coins opposés, est, d’une part, organisée la commémoration de la victoire du 8 mai 1945, et d’autre part, celle du massacre de Sétif [14]. Les deux faces d’une même armée qui a aussi tué à Madagascar [15] !
    Dès lors, plus rien n’étonne lorsque des historiens [16]e, dont certains assument d’être issus de la traite négrière transatlantique, affirment qu’ils sont contre une société où des citoyens sont traités de manière différente ; certes, on ne peut qu’adhérer à ce principe ; mais oublient ils qu’en 1789, au moment de la première Constitution, des milliers de citoyens français n’étaient toujours considérés que comme des biens meubles ? 
    Il leur faudra attendre 1794 [17] pour que la première abolition leur ouvre les portes d’un début de citoyenneté ; Bonaparte, furieux des troubles ayant cours à Saint Domingue, réintroduira l’esclavage en 1802 [18]. « La cohorte innombrable de tous ces opprimés qui, pendant des siècles, avaient souffert de la servitude [19] » devra attendre 1848 pour sortir de la très grande nuit de la déshumanisation et deviendra dès ce mois d’avril 1848, la nouvelle cohorte des travailleurs précaires n’ayant d’autre choix que de continuer à travailler sur les plantations de leurs anciens maîtres. 
    Pourquoi certains des historiens oublient ils aussi que la traite transatlantique n’a rien à voir avec la traite transsaharienne, tout comme la mise en esclavage n’a rien à voir avec l’esclavage pratiqué en temps de guerre ou avec les formes contemporaines de l’esclavage ? 
    Vouloir réduire les effets et les conséquences de l’un, en vue de rendre plus acceptable ce crime contre l’humanité ou de ramener l’un à l’autre, revient à participer à l’entreprise de colonialité du savoir et à maintenir le pouvoir dans son racisme structurel et institutionnel. Nous sommes loin d’une nécessité de libération de l’aliénation. Ils participent, malheureusement à la subjugation des citoyens, arme favorite des pouvoirs pour se maintenir, à moindre effort, en place. 
    Au regard de l’instrumentalisation de la mémoire, voire du négationnisme, qui entoure la traite transatlantique et la mise en esclavage, on ne peut qu’adhérer à l’affirmation de Pascal Blanchard, « la mémoire sans histoire, c’est une catastrophe [20] ». 
    C’est pour cela que l’inauguration d’une ‘Fondation Esclavage et Réconciliation [21] suscite quelques questionnements ? 
    En filigrane, on peut voir la référence faite aux commissions « Vérité et Réconciliation » qui ont tenté de négocier les crimes de l’apartheid au nom d’une idéalisation de la nation arc en ciel. Mais il y avait au moins l’impérieuse nécessité de se confronter à son bourreau avant de passer à la construction d’une possible réconciliation. L’Afrique du Sud est elle parvenue à la réconciliation entre les deux mémoires de l’apartheid, celle des trop nombreuses victimes et celle de ceux qui ont perpétré ce crime basé sur la violence de la ségrégation raciale ? 
    La ‘Fondation Esclavage et Réconciliation’, qui s’est constituée à l’initiative du CM98 [22], des associations citoyennes », dont « Tous créoles [23] », « des personnalités, des entrepreneurs et intellectuels originaires de l’Outre-mer, présente ses membres comme descendants d’esclaves [24], de colons [25], d’engagés indiens [26] et a décidé « de s’engager dans une démarche déterminée de Réconciliation ».
    Pour ‘Tous créoles’, que signifie la volonté de définir la population des Antilles par « communauté créole antillaise » ? N’est ce pas l’utilisation d’une expression qui masque la volonté de contrôler et d’assurer la direction politique des composantes de la société ? Faisant cela, les animateurs de ces associations et fondations, ainsi que le précise Michel Giraud, orientent les appartenances ethniques, culturelles et linguistiques afin qu’elles deviennent seulement « une représentation généalogique de l’identité [27]
     ». Mais n’est ce pas tout simplement une façon de procéder au blanchissement mental d’une société qui pourrait construire de l’en-commun pour peu que les lignes d’identité ne soient pas utilisées à des fins de domination ?
    Que représente le fait d’amalgamer descendants d’esclaves, colons, engagés indiens ? Cela revient à considérer que les éléments de la racialisation basée sur l’afrophobie, à laquelle s’ajoute, dans certains territoires, l’islamophobie, doivent être ignorés, mieux, mis sous le tapis, non pas de la part de ceux qui dominent mais de la part de ceux qui sont dominés. On est en plein dans une entreprise d’assimilation et d’intégration basée sur l’instrumentalisation du multiculturalisme.
    Ce même jour, dans le jardin du Luxembourg ont été annoncées deux créations, l’une concerne une Fondation pour la mémoire de l’esclavage, de la traite et des abolitions ; cette fondation donnerait au Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, une possibilité de trouver un prolongement ; en effet, le Président affirme qu’il « a vocation à se transformer dans une Fondation pour la mémoire de l’esclavage, de la traite et des abolitions. Le Comité deviendra son conseil scientifique [28] ». La mission de préfiguration sera présidée par Lionel Zinzou [29]
    Signalons que les mis en esclavage durant la traite transatlantique n’ont pas été uniquement capturés au Bénin…
    L’autre, l’ouverture d’un musée sur l’esclavage à la demande de quatre organisations, dont le CRAN [30], SOS-Racisme, la LICRA [31] et le CRIF [32], il y en a certainement d’autres mais dans les communiqués de presse, elles n’apparaissent pas ? Avant de s’en réjouir on doit s’interroger sur l’histoire qui y sera racontée et sur la scénographie adoptée.
    Ce musée sera t il uniquement dédié à la traite négrière transatlantique, qui a la particularité d’être un rouage de l’accumulation du capital, et à la mise en esclavage ou bien les esclavages transsaharien et européen –« qui n’ont jamais pu extraire de leurs captifs une plus value comparable à celle qui s’obtint avec le nouveau monde [33] »- viendront ils tempérer l’horreur de ce crime contre l’humanité, unique par son ampleur et par sa durée, qui frappa douze millions de personnes et les continents de l’Afrique, de l’Asie et de l’Amérique, du nord au sud, par la seule volonté prédatrice de l’Europe ?
    Il est fort à parier que seront organisés des amalgames dans le seul but de cacher les responsabilités européennes, dans une tentative déclarée « de mieux comprendre le passé pour construire l’avenir » afin de « construire un récit commun [34]
    Que viennent faire, dans ce projet, des organisations [35] dont l’objet affiché et sans cesse revendiqué n’a jamais été la défense des Afro descendants, des Africains racisés victimes d’afrophobie et d’islamophobie ?
    Cette tentative de rapprochement ne peut faire oublier leur position, lors de la conférence internationale de Durban sur le racisme, la xénophobie, la discrimination raciale et l’intolérance associée ; leur opposition, lors de la rédaction de la Déclaration et du plan d’action de Durban [36], à toute mention des réparations ; ce qui a été facilité par l’incurie des Etats, d’une part, à faire histoire commune sur la traite négrière, la mise en esclavage, la colonisation et le colonialisme et d’autre part, à trouver une voie pour réparer [37] les erreurs du passé.
    On peut, dès lors, s’interroger sur ces relations entre toutes ces organisations ; certes, elles ne sont pas nouvelles, dès 2010, Mediapart attirait l’attention sur un accord trouvé entre la LICRA [38] et le CRAN [39] et Brice Hortefeux, alors ministre du gouvernement. Ces mêmes organisations se sont encore rencontrées, au moment du mariage pour tous [40]
    Il est curieux de considérer que de l’en-commun puisse être construit en mettant ensemble les descendants de victimes et les descendants des bourreaux, ou en essayant de faire passer, par le même filtre, la question de la mémoire à propos des deux crimes majeurs des siècles précédents. On est encore plus étonné de voir prise, toujours en ce jour du 10 mai, la décision de créer deux commissions d’historiens « sur des sujets sensibles [41] », l’une [42] « à propos des événements qui avaient agité les Antilles comme l’on disait, en 1959, en 1962 et en 1967, pour qu’on puisse tout connaître [43] de ces événements », l’autre [44] « à propos de ces enfants de la Réunion qui furent placés, que dis-je, déplacés dans l’Hexagone et qui demandent à leur tour justice à la République ».
    Etonnée, car les raisons de ce que le Président identifie comme ayant « agité les Antilles », n’ont jamais été sérieusement étudiées, pas plus d’ailleurs que les conséquences. Tout cela est passé sous silence dans le récit national. Informé du fait que les archives relatives à ces tragiques événements et en particulier à ceux de mai 1967, pour l’heure classées « secret défense », vont être déclassées en 2017, le président a t il voulu prendre les devants et assurer un récit « policé » d’un acte de violence d’Etat qui a vu plus de 100 personnes être assassinées [45] dans les rues ? Ce qui a mis le feu à la Guadeloupe est un acte de racisme racialisant [46] ayant touché une personne racisée, handicapée et pauvre.
    La seconde commission porte sur les quelque 1600 enfants réunionnais, abandonnés ou non [47], déportés en France, sous la responsabilité de Michel Debré, alors Préfet de la Réunion, se sont vus dépossédés d’eux-mêmes « par des puissances hégémoniques qui perpétuent les formes de l’oppression coloniale [48] ».
    Jusqu’à aujourd’hui, il y a une réelle difficulté à écouter des récits d’une déshumanisation de Réunionnais au prétexte de les faire accéder les enfants à une meilleure vie. Leur déportation ne fait elle de sens avec celle vécue par des millions de personnes déportées de leur continent ? Cette violence d’un acte illégal n’aura comme écho, dans l’enceinte parlementaire, que le vote d’une résolution [49] proposée par le groupe socialiste. Elle n’a de visée que mémorielle, loin de la reconnaissance d’un crime commis par l’État français en violation des droits de l’enfant identifiés par la Convention internationale des droits de l’enfant [50], même si cette dernière a émergé plus de 20 ans après la déportation de ces jeunes Réunionnais.
    Ces deux commissions concernent des actes commis par l’État, ne serait il pas temps d’interroger la responsabilité de l’État plutôt que de vouloir, une fois encore privilégier le mémoriel face à l’élaboration d’un récit national assumé ?
    Plus rien n’étonne, nous sommes à l’heure des mensonges, des arrangements et des réécritures. L’arrogance domine. Rappelons nous de la réaction de David Cameron, lors de sa visite à la Jamaïque [51], alors qu’interviewé par un journaliste anglais, il affirmait que « this is about the future relationship and about what we should be doing together economically in terms of trade and investment and this significant infrastructure fund I am announcing which will make Britain the biggest bilateral donor in the Caribbean by quite a long way. So that is what the visit is about, it’s talking about the future [52]” alors que la CARICOM [53] avait officialisé sa démarche légale en réparations [54] contre la Grande Bretagne, la France et les Pays Bas.
    De quel futur peut il s’agir, lorsque les États anciennement colonisateurs continuent d’avoir une attitude d’oubli et de condescendance ?
    Mais aussi quel futur pour les personnes d’ascendance ou d’origine africaine dans les pays où ils vivent, alors que les États, face aux problèmes sociaux et économiques qu’ils traversent et à l’impossibilité du pouvoir d’y répondre de manière adéquate, essentiellement par refus politique, utilisent des courroies de transmission pour rendre plus acceptables des politiques étatiques se proposant de relayer une idéologie et affichant l’idée qu’il y a une seule et unique bonne façon de traiter de la question de la mémoire, et qu’il y a de bons et de mauvais citoyens ? Et l’on nous parle de vivre ensemble, de faire monde mais « celui qui hésite à me reconnaître » ne s’oppose » t il pas « à moi [55] » ?
    Il est fort à parier que certains seront, bientôt, au vue de ces amalgames culpabilisants, déclarés ennemis de la république, au prétexte du refus exprimé d’entrer dans ce grand fourre-tout constitué, unilatéralement, par la « communauté créole antillaise » et par la communauté prête à s’arranger avec la mémoire en vue d’une supposée réconciliation. Ils seront accusés de ne pas respecter les principes basés sur la relation dominant/dominés. Tout comme seront déclarés inaptes au vivre ensemble ceux qui s’élèvent contre une mémoire aseptisée et contrôlée.
    Vouloir considérer qu’aux Antilles tout se réduit à la créolité revient à ne toujours pas reconnaître sa place aux descendants d’esclaves, pas plus qu’aux descendants des peuples indigènes, qu’on les appelle Kalinas, Tainos, Arawaks ou Indiens caraïbes. Vouloir faire entrer les mémoires dans le même cadre revient, une fois encore, à conforter les structures de l’invisibilité dont sont victimes les Afro descendants et les Africains partout dans le monde.
    Cette volonté de faire égaux par le gommage des différences pour que ne reste plus que l’aspect le plus policé, dans lequel les blancs, qu’ils soient descendants des propriétaires d’esclaves ou blancs venus, ainsi qu’ils le disent, de la métropole, peuvent se reconnaître et exister, oblige ceux qui sont de l’autre côté de l’histoire à la gommer, ou en tout cas à la ‘romantiser’ pour que ne reste que les aspects aptes à être scénarisés lors de parcours touristiques.
    Il s’agit, et avec la meilleure volonté du monde, d’une nouvelle violence faite à la mémoire de nos ancêtres. Il s’agit, ni plus ni moins, de continuer à maintenir « les spectateurs écrasés d’inessentialité [56] ».
    L’histoire n’est pas finie et se répète, avec quelques variations, inlassablement. Les dominés, structurellement et institutionnellement, sont traités de la même façon, nos sociétés n’ayant pas cessé de se référer à l’idéologie qui a conduit à classer les êtres humains à partir du concept scientifiquement faux de race. Les inconscients collectifs sont si profondément marqués par cette croyance, qu’il faudrait plus qu’une réconciliation pour changer le paradigme de la domination raciale.
    S’il ne s’agit pas de se confronter à son bourreau, il s’agit de se confronter à l’histoire telle qu’elle s’est écrite au cours de ces quatre siècles et de n’en tolérer aucune digression, amoindrissement, réécriture, au prétexte qu’il faut passer à autre chose les mis en esclavage par la force étant tous libérés depuis longtemps. Ce sera réalisé, ainsi qu’annoncé dans le communiqué de lancement de la Fondation Esclavage et Réconciliation, en « développ(ant) des sociétés solidaires, dynamiques et non conflictuelles pour les générations futures » ; pour cela « la fondation s’attachera à accompagner les initiatives généalogiques, éducatives et culturelles (…), à amplifier les travaux historiques anthropologiques, culturels et cinématographiques (…) et à promouvoir un tourisme mémoriel (…) » [57].
    Il y a un total silence sur les politiques racialisantes mises en place par le pouvoir qui font que les racisé-e-s ne peuvent sortir de cette assignation. Il y a une totale méconnaissance de la Résolution [58] de l’ONU lançant la Décennie internationale pour les personnes d’ascendance africaine qui, ainsi que le confirme le Secrétaire général de l’ONU, " sont parmi les plus touchées par le racisme » et qui « trop souvent, (…) font face au déni des droits fondamentaux tels que l’accès aux services de santé de qualité et à l’éducation [59]. "
    Peut on parler de réconciliation alors qu’il n’y a aucune reconnaissance historicisée publique de cette tragique histoire, aucune reconnaissance de la situation de précarité et de dangers dans laquelle se trouvent les personnes d’ascendance africaine, violence policière, enfermement de masse, délit de facies… ? Peut on parler de réconciliation alors que rien n’a été organisé pour que les formes du colonialisme cessent d’être appliquées à la place de la sociabilité ?
    Il faut relire Frantz Fanon qui engage le colonisé à s’arracher à tout ce qui le relie au colonialisme, or il est malheureux que nombre d’initiatives n’ont pour objectif que d’engluer encore plus le dominé dans une situation qui le maintient sous la férule du colonialisme.
    Il faut cesser de mettre en place des tentatives d’évitement, d’invisibilisation de cette période, auxquelles doivent être ajoutées les situations d’invisibilisation dont est victime la grande majorité des personnes d’ascendance africaine ? N’est ce pas toujours retarder la remise à l’endroit de ce qui a dérangé l’ordre du monde, entre autres en transformant le continent africain, alors vaste espace transnational de circulation, en un espace d‘enfermement caractérisé par les frontières et les camps ?
    La reconnaissance ne peut se réaliser que par la remise à l’endroit de l’ordre dérangé par la violence coloniale.
    Le fait d’avoir mis sur le même plan « esclavage » et « réconciliation » indique une orientation qui revient à faire porter aux victimes le poids de cette réconciliation. Il est curieux de constater que pour les crimes coloniaux, ayant pour ligne organisatrice l’usage de la « race » comme moyen de domination, c’est toujours aux victimes de se réconcilier avec leurs bourreaux, alors que, pour d’autres commissions de crimes, la justice passe avant une possible réconciliation.
    Dans cette équation, la dynamique de la responsabilité/culpabilisation n’a pas changé, ainsi il n’y a pour les dominants aucun risque que « les derniers deviennent les premiers [60] ».
    Ce qui étonne à la lecture des constats et des objectifs de cette nouvelle Fondation, c’est qu’il y est question de « mémoire conflictuelle de l’esclavage ».
    Non, cette mémoire n’est pas conflictuelle.
    Elle demande juste à être identifiée, reconnue, analysée, aussi bien sur les plans historiques, sociaux, économiques que juridiques et politiques afin que soient reconnues les nombreuses conséquences dévastatrices qui continuent d’affecter les personnes d’ascendance africaine, avec en premier lieu une afrophobie [61]
    qui vient les racialiser sur la base de la pigmentation de leur peau, de la nature de leurs cheveux, de l’épaisseur de leurs lèvres ou de la forme de leur nez, ce qui les marginalise, les exclut, les stigmatise et les laisse à côté, sans jamais pouvoir faire partie de, et encore moins sans jamais pouvoir briser le plafond de verre [62] auquel elles viennent se cogner.
    Le pouvoir rend la mémoire conflictuelle lorsqu’il refuse que soit écrite l’Histoire et qu’il accepte, sans vergogne, de la transfigurer pour la faire adhérer à ses projets de domination.
    Dès lors, les Afro descendants n’ont d’alternatives que de revendiquer le droit à résister à ce projet porté par la « Fondation Esclavage et Réconciliation » -initiative privée- et par ses alliés, tout comme à celui annoncé le 10 mai, dans l’enceinte du jardin du Luxembourg [63] concernant la « Fondation mémoire et esclavage » -initiative publique- ou alors y a t il des ponts prévus entre ces deux décisions ? et à celui portant sur un musée de l’esclavage.
    Peut on, conceptuellement et politiquement, adhérer au projet d’un musée, « la plupart des tentatives visant à mettre en scène l’histoire de l’esclavage transatlantique, dans les musées existants, ont brillé par leur vacuité » ainsi que le précise, avec clairvoyance, Achille Mbembé [64] ; il poursuit en précisant que dès lors que « l’esclave entrerait dans un musée tel qu’il existe de nos jours, alors le musée signerait sa propre fin et il faudrait, en l’occurrence, le transformer en quelque chose d’autre (…) » .
    Oui, « le colonisé qui résiste a raison [65] », tant que son humanité ne sera pas pleinement, et sans condition, reconnue.
    A cela doit s’ajouter l’obligation de la construction d’une mémoire historique commune sur les faits réels, argumentés et documentés. Ces éléments sont les seuls à même de construire de l’en-commun, ce qui ne peut passer que par la volonté politique de remettre à l’endroit ce qui a été dérangé par la traite transatlantique, la mise en esclavage, la colonisation et le colonialisme.
    C’est bien ce qu’attendent les millions d’Afro descendants et d’Africains partout dans le monde [66], à savoir que soient mises en place les conditions de « la création d’hommes nouveaux », sachant comme le souligne Frantz Fanon que « la chose » colonisée devient homme par le processus même par lequel elle se libère (…) [67] ». Cela ne pourra advenir que si les États, tous les États, et les institutionnels décident formellement de mettre en place le paradigme de la reconnaissance.
    C’est ce que font les paysans guadeloupéens, descendants d’esclaves et descendants des Kalinas, qui revendiquent, par une procédure judiciaire [68], le droit à la souveraineté sur les terres n’ayant jamais appartenues aux colons, n’oublions pas que le droit de propriété ne vaut que s’il a été acquis légalement, par vente libre, alors que l’acquisition des biens d’autrui par la violence armée est un crime. Ils demandent que soient réellement instaurées les conditions d’une justice réparatrice.
    10 Mai 2016
     
    English version
    The future of the world cannot ignore the history of enslavement
    Mireille fanon Mendes France
    Frantz Fanon Foundation
    UN Expert
    The month when engagement in the memory of what happened under enslavement has arrived, with 10 May chosen by States as the reference date. Each year, this period carries its share of commemorations, declarations and taking of decisions.
    This year, 2016 is no exception to the need to put words to the evil and inextinguishable suffering since the ideology hat led to this worst of crimes against humanity has never been questioned : is it not expressed today in the form of a financial and military globalisation which treats the people and populations as mere structural adjustment variables ?
    This crime against humaity, inaugurated by the transatlantic slave trade, snatched by force an unprecedented number of men, women and children from their villages, towns and their continent. To took place over the longest historic time, from the the outbreak of the era of Enlightenment to the start of the modern industrialisation, and involved all continents. Slavery legalised the dehumanisation of millions of human beings, and which resulted in the introduction of colonialism as a means of plundering an entire continent, from south to north.
    For all their crimes committed, be they crimes against humanity that slavery constituted, the extermination of indigenous people who lived in these territories in which the first settlers arrived, be they war crimes carried out by the colonial armies to maintain their power in the countries over which they claimed sovereignty, the former slave powers or colonialists have arranged international law to suit their and have not ceased the destruction where it serves their interests. Thus is fulfilled the coloniality of power which continues to inhabit the interstices of the dominant powers.
    The international community, desirous of a structure that can ensure universal international justice in cases where the national jurisdiction refuse or are not able to assume such a role, have arranged, between themselves, so that the International Criminal Court is able to exercise « jurisdiction only with respect to crimes committed after the entry into force of this Statute [69]”, and above all so that there is no recognition of the crimes committed in the transatlantic slave trade, in enslavement, colonization nor in colonialism. With respect to the war crimes committed by France [70], the latter has accepted to sign the Rome Statute in playing games around the meaning of Article 124 [71]
    .
    Thus the colonial and imperialist powers bought for themselves a rout that exempted them of crimes committed against humanity, which included the extermination of indigenous people, enslavement, racial segregation, war crimes committed during the colonial period … to name but a few.
    France can, without the least trouble, declare itself the leading country in the defence of human rights, the United States describe itself as the the largest democracy, and of course in its wake, State of Israel can affirm be the only democracy in the Middle East !
    Nobody can speak up against such falsehoods for risk of politcal allies, intellectuals and the media rising up and shouting that such statements are lies, that they are destructive of coexistence and social cohesion, and even promote terrorism. In conclusion, these paragons of democracy eventually essentialize those who denounce such claims as denouncing the enemies of the values of the republic. A lie more or less !
    But what exactly are we talking about ? This black-out and occult memory, this memory re-written to suit the objectives of those who are dominant, is to transform historical facts, to wipe out collective memory and erase them from the public space. In a word, that which the partisans propose as a ‘sanitized’ and history just feeds the national narrative, this is to live in a schizophrenic world. Anything that disturbs the order of domination, that brings back historical truth must be lobotomized.
    We have to worry when no agreement can be found for a common date on which to remind French people about the horror that constituted the transatlantic slave trade, enslavement, colonization and colonialism.
    We have to worry that during the inauguration of the memorial against enslavement, to discover at the opening in the Luxembourg Gardens, that it is reduced to two rings rising towards the sky. Is all that what the twelve million people deported and enslaved are worth ?
    We have to worry when in the national narrative, Victor Schoelcher is presented as the craftsman of abolition. Is there no historian who has gone to search in the archives the debates of the decree of 1848 [72] ? Let us not forget that some years before this definitive abolition, Schoelcher, that great Vicor, whose body lies in the Pantheon [73], wanted a delay of 60 yeas before restoring the humanity of human beings who had been bereaved by the violence, for he did not see « more than anyone else the need to infect current society with millions of brutes decorated with the title of citizen »
    He returned to this position but uniquely pushed by Cyrille [74], a Martiniquan, who had fought for abolition well before Schoelcher. There again, there is cause for worry when the national narrative weighs down the fundamental role played by a Mariniquan citizen in favour of a white citizen who had capitulated on the compensation of the victims of slavery, for it was more about « saving the masters than emancipating the slaves » This was the position confirmed by the Minister of the Economy [75] at the time, Hippolyte Passy, « what is needed is the restoration of credit which [the colonists] lack. This is the first of the colonial necessities that must be fulfilled. It is credit which, alone, gives to the colonies life and activity » Thus a compensation was « assigned to the owners of slaves [76] without reparations for the consequences of the mass crime … This was to reinforce white domination in the colonies and to provide new ways for industrial and finacial capitalism [77]. »
    But this principle that requires that the victim pays the price of their alienation and of their enslavement is not new : since 1825, Haiti has not paid off during 200 years its debt [78] as payment for independence. Later, have not the newly liberated states from colonial rule had to pay a form of colonial tax, which under the current form of the colonial pact [79], yet requires 14 countries [80] to submit to a number of commitments ?
    And so, yes, we should be worried for this loss of memory, for all the signs which are manifested, despite the great denials, despit the references to human rights, and despite the historical amalgams, the permance of the coloniality of power and of knowledge, to the point that in certain French cities, in the same public square, but at opposite corners, there is on one side organised commemoration of the victory of 8 May 1945 and on the other, that of the massacre of Sétif [81]. The two faces of the same army who also killed in Madagascar [82] ! 
    Therefore, nothing is surprising, when historians [83], some assume to be from the transatlantic slave trade, say they are against a society in which citizens are treated differently. Certainly, one can only agree with this principle ; but they forget that in 1789, at the time of the first Constitution, thousands of French citizens were still considered only as furniture ?
    They will have to wait for 1794 [84] so that the first abolition opens the doors to the beginning of citizenship. Bonaparte, furious over having troubles in Santo Domingo, reintroduced slavery in 1802 [85]. "The innumerable cohorts of all those oppressed who, for centuries, had suffered from bondage [86]" until 1848 will leave the vast night of the dehumanization and will soon this April 1848, the new cohort of precarious workers who have no choice but to continue working on the plantations of their former masters.
    Why do some historians also forget that the transatlantic slave trade has nothing to do with the trans-Saharan trade, just as enslavement has nothing to do with slavery practiced in times of war nor withcontemporary forms of slavery ?
    To want to reduce the effects and consequences of one, to make more acceptable this crime against humanity or make one equivalent to the other, is to participate in the business of the coloniality of knowledge and to maintain power in racism, both structural and institutional. We are far from a necessity for liberation and from alienation. Those historians participate, unfortunately, in the subjugation of citizens, the favourite weapon for keeping power in place , with less effort.
    With regard to the instrumentalization of the memory or the denial that surrounds the transatlantic slave trade and enslavement, one can only agree with the assertion of Pascal Blanchard, " memory without history is a catastrophe [87] ".
    This is why the inauguration of a ‘Slavery and Reconciliation Foundation [88] raises some questions ?
    Implicitly, we can see the reference made to the « Truth and Reconciliation » Commissions which attempted to negotiate apartheid crimes in the name of the idealisation of the Rainbow Nation. But, there was at least the urgent necessity to confront their tormentors before passing on to constructing a possible reconciliation. Has South Africa reached a reconciliation between two memories of apartheid, those of the numerous victims, and those of the ones that perpetrated these crimes based on the violence of racial segregation ? 
    The ‘Slavery and Reconciliation Foundation’ which comprised « at the initiative of CM98 [89]
    of citizen associations whose « Tous Creoles », « some personalities, entrepreneurs and intellectuals of overseas origin », present their members as descendents of enslaved [90], of settlers and masters of enslaved [91], indentured Indians [92], and decided « to engage in a particular approach to Reconciliation »
    Does « Tous Creoles » mean the desire to define the population of the West Indies as « Caribbean creole community » ? Is not the use of an expression that masks the wish to control and reassure the political leadership the composition of society ? Doing that, the leaders of these associations and foundations, as stated by Michel Giraud, guide the ethnic, cultural and linguistic affiliations so that they become only a « geneological representation of identity [93]
     ». But is this not all simply a way to proceed with a mental whitening of society which could construct something in-common for not much more than the lines of identiy that are not used for the purposes of domination ? 
    What does the amalgamation of the descendents of slaves, settlers and indentured indians represent ? This means considering the elements of racialisation based on afrophobia, to which one could add in some territories, islamophobia, should be ignored, or better still, swept under the carpet, not by those who dominate, but by those who are dominated. We are in the middle of an enterprise of assimilation and integration based on the instrumentalisation of multiculturalism. 
    On the same day, in the Luxemburg Gardens, the opening of a museum on slavery has been announced at the request of four organisations, including CRAN, SOS-Racisme, LICRA [94] and CRIF, and there are certainly others but in the press statements, they don’t appear. Before rejoicing, one should question the hi/story that will be told and the scenario that will be adopted. 
    Will this museum be uniquely dedicated to the transatlantic slave trade and the enslavement or will it be the trans-Saharan and European slave trade and slavery that will temper the horror of this crime against humanity, unique in its scope and duration, which struck twelve million people, by the predatory desire of Europe, the continents of Africa, Asia and America, from north to south ?
    It is very likely that will be organized as a mixture for the sole purpose of hiding European responsibilities, in a declared attempt "to understand the past to build the future" in order to "build a common narrative [95]".
    What will these organisations [96] come to do in this project, whose stated and constantly claimed objective has never been the defence of Afro descendants, racialized Africans that are the victims afrophobia and Islamophobia ?
    This attempt at reconciliation cannot make us forget their position at the international conference in Durban on racism, xenophobia, racial discrimination and related intolerance ; their opposition during the drafting of the Declaration and the Plan of Action of Durban [97]l, to any mention of reparations ; which was facilitated by the lack of interest of certain States, on the one hand, to make common history of the slave trade, enslavement, colonization and colonialism and on the other hand, to find a way to repair [98] past errors.
    One can, since then, question the relationship between all these organisations. For sure, they are not new. Since 2010, Mediapart drew attention to the accord between LICRA and CRAN [99], and Brice Hortefeux, then minister in government. These same organisations have yet encountered, at time of marriage for all [100].
    It is curious to consider that the in-common can be constructed by putting together the descendants of victims and descendants of the executioners, or trying to pass through the same filter, the question of memory about the two major crimes of previous centuries.
    But nothing surprises, we are at the time of lies, arrangements and rewrites. The arrogance dominates. Recall the reaction of David Cameron, during his visit to Jamaica [101]5, then interviewee by an English journalist, he said that "this is about the future relationship and about what we shoulds be doing together economically and in terms of trade and this significant investment infrastructure fund I am Announcing qui will make Britain the biggest bilateral donor in the Caribbean by quite a long way. So That Is what the visit is about, it’s talking about the future [102]"while CARICOM [103] had formalized its legal approach on reparations [104] against Britain, France and the Netherlands.
    Of what future can there be, when the states, formerly colonizers, continue to have an attitude oblivion and condescension ?
    But what future for people descent or African origin in the countries where they live, so that States, face to the social and economic problems they are going through and the inability of power to respond so adequate, mainly by political refusal, using transmission belts to make more acceptable state policies intending to convey an ideology and displaying the idea that there is a single right way to address the issue of memory, and that there are good and bad citizens ? And it tells us to live together, to the world, but "the one who hesitates to recognize me" does not he oppose to me [105] " ?
    It is a safe bet that some will be soon, in view of these amalgams feeling guilty, declared enemies of the republic, on the pretext of expressed refusal to enter into this large tote made unilaterally by the "Caribbean Creole community" and the community ready to make arrangements with the memory for a supposed reconciliation. They will be, then, accused of not respecting the principles based on the relationship dominant / dominated. As will be declared unfit to live together those who rise up against a sanitized and controlled memory.
    To want to consider in the West Indies, everything is reduced to creolity means not always recognize place to the descendants of slaves, nor to descendants of indigenous peoples, called Kalinas, Taino, Arawak and Carib Indians. Wanting to bring the memories back in the same frame, once again, is to reinforce the structures of invisibility experienced by Afro descendants and Africans all over the world.
    This willingness to make equal by the gumming of differences, so that remain only the most civilized aspect, in which the whites, wether they are descendants of slave owners or whites came, as they say, from the metropolis, can recognize themselves and exist, forces those on the other side of the history to erase, or at least to ’romanticize’ that leaves only the aspects able to be scenarized during tourist itineraries .
    This is, and with the best will in the world, a new violence in memory of our ancestors. This is neither more nor less, to continue to maintain "the spectators crushed by inessentiality [106]".
    The story is not over and is repeated, with some variations, tirelessly. Dominated, structurally and institutionally, are treated in the same way, our societies have not ceased to refer to the ideology that led to classify humans from scientifically false concept of race. The collective unconscious are so deeply affected by this belief, it would take more than a reconciliation to change the paradigm of racial domination.
    If it is not to confront with his executioner, it is to confront with history as it was written during those four centuries and not to tolerate any digression, lessening , rewriting, on the pretext that we must move on ; the enslaved by force all being released long ago. This will be achieved, as announced in the press launch of Slavery and Reconciliation Foundation, in "develop (ing) supportive societies, dynamic and non-confrontational for future generations" ; it is why "the foundation will work to accompany genealogical, educational and cultural initiatives (...), to amplify the anthropological historical works, cultural and film (...) and to promote memorial tourism (...) [107] ».
    There is total silence on racialising policies implemented by the government that make racialized cannot get out of this assignment. There is a total disregard of the UN resolution [108] launching the International Decade for People of African descent who, as confirmed by the UN Secretary General, "are among the most affected by racism" and "too often, (...) face the denial of basic rights such as access to quality health services and education [109]."
    Can we talk about reconciliation when there is no public historicised recognition of this tragic history, no recognition of the situation of insecurity and danger in which are people of African descent : police violence, mass imprisonment, racial profiling… ? Can we talk about reconciliation when nothing has been organized so that the forms of colonialism cease to be applyed in place of sociability ?
    We must read again Frantz Fanon who engages the colonized to drag away from 
    all that connects him to colonialism, or it is unfortunate that many initiatives have only for aim by to further ensnare the dominated in a situation that keeps him under the rule of colonialism.
    We must stop to implement evasive attempts, invisibility of this period, at which must be added the situations of invisibility suffered by the vast majority of people of African descent ? Is not it always delay the returned to the place of what has disturbed the world order, including by transforming the African continent, so large transnational circulation space in an enclosure space characterized by borders and camps ?
    The recognition can only be achieved by the returned to the place of the disturbed order by colonial violence.
    The fact of having put on the same level "enslavement" and "reconciliation" indicates a direction which amounts to making carry to the victims the weight of this reconciliation. It is curious to note that for colonial crimes, having for organizing line the use of "race" as a means of domination, it is always to the victims to reconcile with their abusers, while for other commissions of crimes, justice comes before a possible reconciliation.
    In this equation, the dynamic of responsibility / culpability has not changed, so there is no risk to the dominant that "the last become the first1 [110]."
    What amazes in reading the findings and objectives of this new Foundation, is that there is matter of "conflicting memory of slavery/enslavement."
    No, this memory is not conflicting.
    It just needs to be identified, recognized, analyzed, both on historical, social, economic, legal and political plans, so that be recognized the many devastating consequences that continue to affect people of African descent, with firstly afrophobia [111] that just racialize them on the basis of pigmentation of their skin, the nature of their hair, the thickness of their lips or shape of their nose, which marginalizes, excludes, stigmatizes and leaves to side, never able to be part of, much less without ever breaking the glass ceiling [112] which they come banging.
    The power produces the conflicting memory when it refuses to be written history and agrees, shamelessly, to transfigure it to adhere to its domination plans.
    Therefore, African descendants have no alternative but to claim the right to resist this project supported by the Slavery and Reconciliation Foundation and its allies and the one on a museum of slavery/enslavement, "the colonized resisting is right [113]" as long as his humanity will not be fully and unconditionally recognized.
    This is what is expected by the million African descendants and Africans all over the world [114], that to be in place the conditions for "the creation of new men [115]," knowing as Frantz Fanon points out that " the thing "colonized becomes man by the same process by which it is freeded (...) [116]". This can only happen if the states, all states, and institutional formally decide to implement the paradigm of recognition.
    This is what the Guadeloupean peasants, descendants of slaves and descendants of Kalinas, claiming, through a judicial procedure [117], the right to sovereignty over land never belonged to settlers ; do not forget that the right on property is only valid if it was acquired legally by prescription, while the acquisition of property belonging to other by armed violence is a crime. They ask that the conditions for a restorative justice to be true established.
    May 10, 2016


    [1Article 11, Compétence ratione temporis, Statut de Rome de la CPI
    [2Introduisant une exception qui permet à un Etat de refuser la compétence de la CPI pour des crimes de guerre pendant une période de 7 ans. En obtenant cette réserve lors des négociations, en 1998, la France, seul pays avec la Colombie, à avoir plaidé pour, se trouvait dans une position anormale. Cet état de fait a été annulé en août 2008.
    [3Article 124 Disposition transitoire : « Nonobstant les dispositions de l’article 12, paragraphes 1 et 2, un État qui devient partie au présent Statut peut déclarer que, pour une période de sept ans à partir de l’entrée en vigueur du Statut à son égard, il n’accepte pas la compétence de la Cour en ce qui concerne la catégorie de crimes visée à l’article 8 lorsqu’il est allégué qu’un crime a été commis sur son territoire ou par ses ressortissants. Il peut à tout moment retirer cette déclaration. Les dispositions du présent article seront réexaminées à la conférence de révision convoquée conformément à l’article 123, paragraphe 1.
    [427 avril 1848
    [5Le Sénat, un siècle après le décret d’abolition, prendra la décision de transférer son corps au Panthéon. C’est Gaston Monerville qui lira « (l)e texte de loi, bref et clair, qui consacrait l’immortalité de Schoelcher et d’Éboué, j’étais violemment ému. Je voyais surgir autour de moi, et monter, comme en une résurrection subite, la cohorte innombrable de tous ces opprimés qui, pendant des siècles, avaient souffert de la servitude, et qui, par ma voix devenue la leur, criaient en cet instant : Schoelcher a bien mérité de l’Humanité »
    [6Voir les notes de références citées par wikipédia ; https://fr.wikipedia.org/
    [7Hippolyte Passy, plusieurs fois ministre de l’économie, entre autres, dans le premier cabinet de Louis Napoléon Bonaparte (20 décembre 1848-31 octobre 1849). Rappelons que lors des débats portant sur l’abolition, il avait proposé une abolition graduelle de l’esclavage : liberté des enfants à la naissance et affranchissement par rachat
    [8Article 5 du décret 27 avril 1848 mis en œuvre par la loi n° 285 du 30 avril 1849
    [9« Quand le soleil se couche sur une cause légitime (…), l’aube qui se lève (…) est toujours une promesse de son accomplissement », Mireille Fanon Mendes France, paru sur le site de la Fondation Frantz Fanon, http://frantzfanonfoundation-fondationfrantzfanon.com/
    [10La dette a été acquittée jusqu’en 1952
    [12Depuis 1961, Bénin, Burkina Faso, Guinée-Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Gabon
    [13Les obligations issues du Pacte colonial sont :
    1. Les pays africains doivent déposer leurs réserves monétaires nationales en France où la banque centrale les gère 
    2. Chaque pays doit envoyer un rapport annuel en France sur le montant de son solde et de sa réserve
    3. Obligation d’utiliser le Franc CFA, reliquat de la France coloniale
    4. La France a le droit d’acheter toutes les ressources naturelles de la terre de ses ex-colonies.
    5. Priorité est donnée aux intérêts et aux entreprises françaises lors de l’attribution des marchés publics 
    6. Les Africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs en formation en France qui fournit aussi l’ensemble des équipements militaires 
    7. La France a le droit de pré-déployer des troupes et d’intervenir militairement pour défendre ses intérêts
    8. Les pays ont obligation de faire du français la langue officielle, y compris dans le secteur de l’éducation
    9. Le pays doit renoncer à entrer en alliance militaire avec tout autre pays, sauf autorisation de la France
    10. Le pays a l’obligation de s’allier avec la France en situation de guerre ou de crise mondiale
    [14Selon les historiens, 15.000 morts à Sétif, Guelma, Kherrata et dans tout le Constantinois...
    [15Insurrections malgaches de 1947 et 1948, pendant lesquelles, selon les historiens, de 11 000 à 100 000 personnes furent tuées
    [16Je pense particulièrement à Frédéric Régent, https://vimeo.com/163954920?ref=fb-shar
    [17Loi du 4 février 1794, abolition partielle, la Réunion a tout fait pour la repousser et la Martinique l’a refusée
    [18Loi du 20 mai 1802 (30 floréal an X)
    [19Voir note 5
    [21’La Fondation n’a pas de site propre, l’annonce de cette création est relayée sur le site de « Tous créoles » et du « CM98 »
    [22Comité marche du 23 mai 1998
    [23« une soixantaine de personnes issues de toutes les composantes de la communauté créole antillaise : Noirs, Mulâtres, Indiens, Chinois, Békés, Syro-libanais, mais aussi des Métropolitains et des Africains ayant adopté depuis longtemps notre créolité comme démarche de vie et de pensée ». http://www.touscreoles.fr/presentation-de-lassociation/
    [24Serge Romana, Professeur de médecine, Président de l’association CM98 ; Serge Guézo, prince d’Abomey ; Marie-Josée Alie, Artiste, Journaliste ; Luc Laventure, Journaliste ; Frédéric Régent, Historien, voir note 10 ; Viviane Rolle-Romana, Psychologue ; Judes Galli, Chef d’entreprise ; Emmanuel Gordien, Médecin, Jean-Luc Cafournet, Chef d’entreprise, Daniel Marival, journaliste et chef d’entreprise
    [25Eric de Lucy de Fossarieu, Chef d’entreprise (voir le profil http://dirigeants.bfmtv.com/Eric-DE-LUCY-DE-FOSSARIEU-62738) ; Roger de Jaham (famille arrivée en Martinique en 1635) -voir son portrait : https://letelegrammoutremer.com/2012/04/13/roger-de-jaham-portrait-dun-martiniquais/) ; Bernard Hayot, chef d’entreprise, fondateur du Groupe Bernard Hayot (supermarchés, magasins de sport, de bricolage dans les DOM, en Nouvelle-Calédonie, au Maghreb, en Asie), 185e fortune de France
    [27La créolité : une rupture en trompe-l’œil [article] ; Michel Giraud, Cahiers d’études africaines Année 1997 Volume 37 Numéro 148 pp. 795-811
    [29économiste, banquier, homme d’affaires et ancien premier ministre du gouvernement , il a pris part en 2005 à la création d’une fondation présidée par sa fille, destinée à favoriser les activités artistiques et depuis 2015, il dirige AfricaFrance, intitiative lancée par la France et soutenue par le Quai d’Orsay et le MEDEF pour relancer les relations économiques entre la France et l’Afrique. http://www.rfi.fr/hebdo/20160325-benin-presidentielle-zinsou-erreurs-campagne…
    [30Conseil représentatif des associations noires
    [31Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme
    [32Conseil représentatif des institutions juives de France
    [33Achille Mbembé, politique de l’inimitié, Antimusée, p.155 et suivantes, Editions La Découverte, mars 2016
    [35La Licra et le CRIF
    [37Pierre Hazan, Juger la guerre, juger l’histoire. Du bon usage des commissions Vérité et de la justice internationale (Paris, PUF, 2007)
    [38Dans le cadre de la dernière assemblée générale de « Tous créoles », la LICRA vient de proposer d’ouvrir une antenne de son association aux Antilles, ce qui a été acté
    [42Dont le président est Benjamin Stora
    [43Le rapport devrait être remis à l’automne 2016
    [45Les principaux responsables de cette tragédie, commissaire Canalès, préfet Bollotte, Pierre Billotte, ministre de l’Outre-Mer, Christian Fouchet, ministre de l’Intérieur, Pierre Messmer, ministre des Armées, et surtout Jacques Foccart, alors secrétaire de l’Élysée aux Affaires africaines et Malgaches
    [46Le 20 mars 1967, Srnsky, un Européen, propriétaire d’un magasin de chaussures à Basse-Terre interdit à Raphaël Balzinc, cordonnier ambulant infirme, de passer sur le trottoir qui borde sa devanture, lâche sur lui son berger allemand « Dis bonjour au nègre ! ». Balzinc, renversé et mordu, est secouru par la foule, tandis que Srnsky, du haut de son balcon, nargue et invective les passants et même les policiers guadeloupéens qui sont accourus
    [47Lire, entre autres, l’article de Slate http://www.slate.fr/story/81217/pupilles-reunion-creuse mais aussi le livre de Valérie Magdelaine-Andrianjafitrimo , Les « déportés » de la Creuse : le dévoilement d’une histoire oubliée
    https://itineraires.revues.org/254
    [48Voir Valérie Magdelaine-Andrianjafitrimo, « Le “petit” Créole et le monde.
    [50Votée par l’Assemblée générale de l’ONU, le 20 novembre 1989
    [511er octobre 2015
    [53Antigua and Barbuda, The Bahamas, Barbados, Belize, Dominica, Grenada, Guyana, Haiti, Jamaica, Montserrat, Saint Lucia, St. Kitts and Nevis, St. Vincent and the Grenadines, Suriname et Trinidad and Tobago
    [54A l’issue d’un sommet de deux jours 10-11 mars 2014, quinze pays membres de la CARICOM ont acté dans un plan en dix points le fait de demander réparations aux nations européennes ayant pratiqué l’esclavage, la traite négrière et la colonisation
    http://www.sxminfo.fr/73898/12/03/2014/caricom-15-etats-de-la-caraibes-officialisent-leur-demande-de-reparation-au-titre-de-lesclavage-et-de-la-colonisation/#ixzz48j2cJOdP
    [55Frantz Fanon, Le nègre et la reconnaissance, Peau noire, masques blancs, éditions du Seuil, 1952
    [56Frantz Fanon, De la violence, Les Damnés de la terre, éditions Maspero, 1961
    [58Résolution 68/237, ayant pour objectif de promouvoir le respect, la protection et la réalisation de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales des personnes d’ascendance africaine, comme le prévoit la Déclaration universelle des droits de l’homme ; de promouvoir une meilleure connaissance et un plus grand respect de la diversité du patrimoine, de la culture et de la contribution au développement des sociétés des personnes d’ascendance africaine et d’adopter et de renforcer les cadres juridiques internationaux, régionaux et nationaux, conformément à la Déclaration et au Programme d’action de Durban et à la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, et de veiller à les mettre en œuvre intégralement et effectivement ; http://www.un.org/fr/ga/search/view_doc.asp?symbol=A/RES/68/237 http://www.un.org/en/ga/search/view_doc.asp?symbol=A/RES/69/16&referer=/english/&Lang=F
    [59Intervention de Ban Ki Moon, lors de la Journée internationale des Nations Unies pour le souvenir de la traite négrière et de son abolition, lundi, 24 Août 2015
    [60Voir note 56
    [61Lire à ce sujet, le rapport réalisé par ENAR (European network against racism), Afrophobia in Europe-ENAR shadow report 2014-2015 ; http://www.enar-eu.org/Launch-of-ENAR-s-2014-15-Shadow-Report-on-Afrophobia-in-the-European-Union
    [62Voir à ce propos le documentaire « Trop noire pour être française », Isabelle Boni-Claverie, http://www.boniclaverie.com/
    [63Voir note 28
    [64Achille Mbembé, politique de l’inimitié, Antimusée, p.155 et suivantes, Editions La Découverte, mars 2016
    [65Frantz Fanon, Ecrits sur l’aliénation et la liberté, page 445, Editions La Découverte, 2015
    [66Voir le mandat du groupe de travail d’experts de l’ONU sur les personnes d’ascendance africaine,http://ohchr.org/EN/Issues/Racism/WGAfricanDescent/Pages/WGEPADIndex.aspx
    [67Voir note 56
    [68Voir note 9
    [69Article 11, Compétence ratione temporis, Rome Statute of the International Criminal Court
    [70Introducing an exception which permits a State to refuse the competence of the ICC for war crimes during a seven-year perod. In getting this reservation during the negotiations, in 1998 France, with Colombia, were the only countries to have pleaded for this and found themselves in an abnormal position. This state of affairs was annuled in August 2008.
    [71Article 124 Transitional Provisions “Notwithstanding article 12, paragraphs 1 and 2, a State, on becoming a party to this Statute, may declare that, for a period of seven years after the entry into force of this Statute for the State concerned, it does not accept the jurisdiction of the Court with respect to the category of crimes referred to in article 8 when a crime is alleged to have been committed by its nationals or on its territory. A declaration under this article may be withdrawn at any time. The provisions of this article shall be reviewed at the Review Conference convened in accordance with article 123, paragraph 1.”
    [7227 avril 1848
    [73The Senate, a hundred years after the decree of abolition, took the decision to transfer his body to the Pantheon. It is Gaston Monerville who, in reading « the text of legislation, brief and clear, which ensrines the immortality of Schoelcher and of Eboué, I was, violently moved. I saw arising around me and climbing like a sudden resurrection, the the countless cohorts of all these oppressed who, during these centuries, had suffered servitude, and who, by my voice becoming theirs, crying this instant : Schoelcher has well deserved Humanity » 
    Le Sénat, un siècle après le décret d’abolition, prendra la décision de transférer son corps au Panthéon. C’est Gaston Monerville qui lira « (l)e texte de loi, bref et clair, qui consacrait l’immortalité de Schoelcher et d’Éboué, j’étais violemment ému. Je voyais surgir autour de moi, et monter, comme en une résurrection subite, la cohorte innombrable de tous ces opprimés qui, pendant des siècles, avaient souffert de la servitude, et qui, par ma voix devenue la leur, criaient en cet instant : Schoelcher a bien mérité de l’Humanité ».
    [74See the references cited by WikiPedia on Cyrille Bissette. Voir les notes de références citées par wikipédia ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyrille_Bissette
    [75Hippolyte Passy, several times Minister of the Economy amongst others, was in the first cabinet of Louis Napoleon Bonaparte (20 December 1848 to 31 October 1849). Let us recall that when the debates concerning abolition were taking place, he had proposed a gradual abolition of enslavement : freedom of the childrn at birth and gradual infranchisment.
    - Article 5 of the decree of 27 April 1848 coming into force in the law No 285 of 30 April 1849Article 5 du décret 27 avril 1848 mis en œuvre par la loi n° 285 du 30 avril 1849
    [76Article 5 of the decree of 27 April 1848 coming into force in the law No 285 of 30 April
    [77« Quand le soleil se couche sur une cause légitime (…), l’aube qui se lève (…) est toujours une promesse de son accomplissement », Mireille Fanon Mendes France, paru sur le site de la Fondation Frantz Fanon, http://frantzfanonfoundation-fondationfrantzfanon.com/
    [78La dette a été acquittée jusqu’en 1952
    [79The obligations of the colonial pact are as follows : 1. African countries have to deposit their national monetary reserves in France where the Central Bank manages the funds ; 2. Each country has to send an annual report to France on the amount of its balance and reserves ; 3. The obligation to use the CFA Franc, a colonial residue ; 4. France has the right to buy all natural resources from these ex-colonies ; 5. Priority is given to the interests of French corporations when awarding public contracts ; 6. Africans have to send their senior officers to France for training, and France also provides military equipment ; 7. France has the right to pre-deploy troops and to intervene militarily to defend its own interests. 8. The country has an obligation to make French their official language, including in the edcuation sector ; 9. The counry must renounce military alliances with other countries except with the permission of France ; 10. The country has an obligation to ally with France in situations of war or global crises.
    Les obligations issues du Pacte colonial sont :
    1. Les pays africains doivent déposer leurs réserves monétaires nationales en France où la banque centrale les gère 
    2. Chaque pays doit envoyer un rapport annuel en France sur le montant de son solde et de sa réserve
    3. Obligation d’utiliser le Franc CFA, reliquat de la France coloniale
    4. La France a le droit d’acheter toutes les ressources naturelles de la terre de ses ex-colonies.
    5. Priorité est donnée aux intérêts et aux entreprises françaises lors de l’attribution des marchés publics 
    6. Les Africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs en formation en France qui fournit aussi l’ensemble des équipements militaires 
    7. La France a le droit de pré-déployer des troupes et d’intervenir militairement pour défendre ses intérêts
    8. Les pays ont obligation de faire du français la langue officielle, y compris dans le secteur de l’éducation
    9. Le pays doit renoncer à entrer en alliance militaire avec tout autre pays, sauf autorisation de la France
    10. Le pays a l’obligation de s’allier avec la France en situation de guerre ou de crise mondiale
    [80Since 1961 Bénin, Burkina Faso, Guinée-Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Gabon 
    Depuis 1961, Bénin, Burkina Faso, Guinée-Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Gabon
    [81According to historians, 15,000 deaths in Sétif, Guelma, Kherrata and in all the Constantines …
    [82Madagascan insurrections of 1947 and 1948, during which, according to historian, some 11,000 to 100,000 people were killed
    [83Je pense particulièrement à Frédéric Régent, https://vimeo.com/163954920?ref=fb-share
    [84Loi du 4 février 1794, abolition partielle, la Réunion a tout fait pour la repousser et la Martinique l’a refusée
    [85Loi du 20 mai 1802 (30 floréal an X)
    [86Voir note 5
    [88La Fondation n’a pas de site propre, l’annonce de cette création est relayée sur le site de « Tous créoles » et du « CM98 »
    [89La Fondation n’a pas de site propre, l’annonce de cette création est relayée sur le site de « Tous créoles » et du « CM98 »
    [90Serge Romana, Professeur de médecine, Président de l’association CM98 ; Serge Guézo, prince d’Abomey ; Marie – Josée Alie, Artiste, Journaliste ; Luc Laventure, Journaliste ; Frédéric Régent, Historien, voir note 10 ; Viviane Rolle-Romana, Psychologue ; Judes Galli, Chef d’entreprise ; Emmanuel Gordien, Médecin, Jean-Luc Cafournet, Chef d’entreprise, Daniel Marival, journaliste et chef d’entreprise
    [91Eric de Lucy de Fossarieu, Chef d’entreprise (voir le profil http://dirigeants.bfmtv.com/Eric-DE-LUCY-DE-FOSSARIEU-62738) ; Roger de Jaham (famille arrivée en Martinique en 1635) -voir son portrait : https://letelegrammoutremer.com/2012/04/13/roger-de-jaham-portrait-dun-martiniquais/) ; Bernard Hayot, chef d’entreprise, fondateur du Groupe Bernard Hayot (supermarchés, magasins de sport, de bricolage dans les DOM, en Nouvelle-Calédonie, au Maghreb, en Asie), 185e fortune de France
    [93La créolité : une rupture en trompe-l’œil [article] ; Michel Giraud, Cahiers d’études africaines Année 1997 Volume 37 Numéro 148 pp. 795-811
    [94Dans le cadre de la dernière assemblée générale de « Tous créoles », la LICRA vient de proposer d’ouvrir une antenne de son association aux Antilles, ce qui a été acté
    [96La Licra et le CRIF
    [98Pierre Hazan, Juger la guerre, juger l’histoire. Du bon usage des commissions Vérité et de la justice internationale (Paris, PUF, 2007)
    [1011er octobre 201
    [103Antigua and Barbuda, The Bahamas, Barbados, Belize, Dominica, Grenada, Guyana, Haiti, Jamaica, Montserrat, Saint Lucia, St. Kitts and Nevis, St. Vincent and the Grenadines, Suriname et Trinidad and Tobago
    [104A l’issue d’un sommet de deux jours 10-11 mars 2014, quinze pays membres de la CARICOM ont acté dans un plan en dix points le fait de demander réparations aux nations européennes ayant pratiqué l’esclavage, la traite négrière et la colonisation
    http://www.sxminfo.fr/73898/12/03/2014/caricom-15-etats-de-la-caraibes-officialisent-leur-demande-de-reparation-au-titre-de-lesclavage-et-de-la-colonisation/#ixzz48j2cJOdP
    [105Frantz Fanon, Le nègre et la reconnaissance, Peau noire, masques blancs, éditions du Seuil, 1952
    [106Frantz Fanon, De la violence, Les Damnés de la terre, éditions Maspero, 1961
    [108Résolution 68/237, ayant pour objectif de promouvoir le respect, la protection et la réalisation de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales des personnes d’ascendance africaine, comme le prévoit la Déclaration universelle des droits de l’homme ; de promouvoir une meilleure connaissance et un plus grand respect de la diversité du patrimoine, de la culture et de la contribution au développement des sociétés des personnes d’ascendance africaine et d’adopter et de renforcer les cadres juridiques internationaux, régionaux et nationaux, conformément à la Déclaration et au Programme d’action de Durban et à la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, et de veiller à les mettre en œuvre intégralement et effectivement ; http://www.un.org/fr/ga/search/view_doc.asp?symbol=A/RES/68/237 http://www.un.org/en/ga/search/view_doc.asp?symbol=A/RES/69/16&referer=/english/&Lang=F
    [109Intervention de Ban Ki Moon, lors de la Journée internationale des Nations Unies pour le souvenir de la traite négrière et de son abolition lundi, 24 Août 2015
    [110Voir note 38
    [111Lire à ce sujet, le rapport réalisé par ENAR (European network against racism), Afrophobia in Europe-ENAR shadow report 2014-2015 ; http://www.enar-eu.org/Launch-of-ENAR-s-2014-15-Shadow-Report-on-Afrophobia-in-the-European-Union
    [112Voir à ce propos le documentaire « Trop noire pour être française », Isabelle Boni-Claverie, http://www.boniclaverie.com/
    [113Voir note 38
    [114Voir le mandat du groupe de travail d’experts de l’ONU sur les personnes d’ascendance africaine,http://ohchr.org/EN/Issues/Racism/WGAfricanDescent/Pages/WGEPADIndex.aspx
    [115Voir note 37
    [116Frantz Fanon, Ecrits sur l’aliénation et la liberté, page 445, Editions La Découverte, 2015
    [117Voir note 9

    L’AVENIR DU MONDE PASSE PAR LA REMISE EN ORDRE DE CE QUI A ETE DERANGE PAR LA TRAITE TRANSATLANTIQUE ET LA MISE EN ESCLAVAGE

    Publié le : 29 mai 2016
    e 5 du décret du 27 avril 1848 instituant la seconde abolition de la mise en esclavage, l’autre sur la loi du 30 avril 1849 avalisant l’indemnisation des propriétaires dDepuis plus d’un an, la Fondation Frantz Fanon, le LKP, l’UGTG et COSE (Collectif Ouest et Environs de Sainte Rose) attendent que les deux questions prioritaires de constitutionnalité –présentées en juin 2015- soient transmises au Conseil constitutionnel, étape préalable à l‘assignation de l’Etat français à propos de la question foncière.
     
    L’une porte sur l’articl’esclaves. Pour cette dernière, il s’agit d’en obtenir l’abrogation, ce qui peut avoir quelque conséquence sur l’arsenal juridique, voire même sur la Constitution. Imaginons que demain la loi sur le mariage soit abrogée, dès le lendemain tous les couples seraient divorcés ! 
     
    L’objectif est que les terres, occupées illégalement par ceux qui se les sont arrogés par la violence -en tant que résultat d’un crime contre l’humanité - soient rendues aux descendants de ceux qui les occupaient au moment de la première arrivée des colons et de ceux qui les ont fait vivre. 
     
    Pour ces 4 organisations, il n’est pas question d’être indemnisées pour ce crime contre l’humanité mais bien de remettre en état l’ordre qui a été dérangé par la traite transatlantique et la mise en esclavage qui a duré plus de 4 siècles, concerné plus de 12 millions de personnes et qui a impacté durablement 4 continents, sans oublier les conséquences qui se font toujours sentir en terme de colonialité du pouvoir et du savoir.  
     
    La première QPC a reçu un avis négatif du Procureur de la République au prétexte qu’elle porte sur un décret et non sur une loi.
    Le procureur aurait il oublié que ce décret n’a été possible que parce qu’il s’inscrivait dans la loi portée par le Code noir –édit royal de 1685- qui n’a pu être, définitivement, annulée que par le décret d’abolition de 1848.
    Si la mise en esclavage n’avait pas été instaurée comme politique d’État, il n’y aurait eu aucun besoin de justifier, par une loi –elle-même suivie d’un décret d’application-, l’indemnisation de ceux qui s’étaient auto proclamés propriétaires des mis en esclavage, alors que les victimes de ce crime contre l’humanité ont été exclus de toute indemnisation.
    Cette loi de 1849 n’a été possible que parce qu’elle était induite par une décision légale portant sur la libération des mis en esclavage.
    Il y a, dès lors, une relation de dépendance et de cause/conséquence entre le décret de 1848 et la loi de 1849.
    La question de l’indemnisation ne renvoie t elle pas, elle aussi, à la nature du Code noir ?
     
    L’institution judiciaire a tenté de délégitimer la pertinence des deux QPC.
    Mais en mars dernier, la juge de la mise en état a considéré que ces deux QPC portaient sur des questions présentant un caractère sérieux.
    Il y avait, donc, lieu de recevoir les arguments des organisations avant de les transmettre à la cour de cassation qui devra alors les envoyer au Conseil constitutionnel.
     
    L’audience est prévue
    le jeudi 2 juin 2016
    14heures
    Tribunal de grande instance de Pointe à Pitre
     
     
    L’État doit remettre à l’endroit ce qui a été dérangé par les ordres colonial et colonialiste

    21 MAY GLOBAL DAY IN THE FIGHT AGAINST CHEVRON

    Publié le : 28 mai 2016
    The #AntiChevronDay gains strength worldwide, the global aid is present with actions and support to those people affected by Chevron in Ecuador, to which is added the condemn against the irresponsible behavior of the oil company for its practices violating the environmental and human rights. Various activities will be launched globally for the third consecutive year, prior to the annual meeting of the oil company’s shareholders, which will be held on Wednesday, May the 25th, in San Ramón, California.
    Quito, May the 20th, 2016.- The #AntiChevronDay became this year in the global fight against the oil corporation, backed by the largest global networks, environmental organizations, outstanding fighters and activists in the field of human and environmental rights, said Donald Moncayo, spokesperson of the UDAPT (Union of People Affected by Texaco).
    The global launch of Thematic Map [1] on environmental conflicts caused by the oil company in several countries across five continents is the central event and has allowed to put together the struggles carried on by more than 30 communities that have been affected, their advocates, organizations and activists who support them in their lawsuits against the multinational.
    The interactive map was developed by ICTA (Universidad Autónoma de Barcelona), A SUD - Ecologia e Cooperazione Onlus, CDCA (Centro di Documentazione sui Conflitti Ambientali), EJATLAS (Environmental Justice Atlas), EJOLT (Environmental Justice Organisations, Liabilites and Trade) and UDAPT (Unión de Afectados por Texaco-Ecuador). It collects proved data on the damages caused by the oil company in its processes implemented for the extraction of crude oil, gas exploitation, fracking interventions, tax evasion, among others, which set a pattern of irresponsible behavior of the corporation and discards the possibility that it is a matter of accidents, as argued by the directors of the company.
    This confluence leads the affected people and their representatives to sign a statement informing Chevron that from this date they join their struggles to demand compliance with the Ecuadorian judgment in order to repair the Ecuadorian Amazon and to move forward in the processes demanding compliance with its obligations and greater responsibility by the company, to respect human and environmental rights of those territories in which it operates.
    Nor did the solidarity of personalities of global importance was late to come, activists and organizations acting through global convergences in their struggle to dismantle corporate power and demand supranational regulations to be adopted in order to force multinational companies to respect human rights, which by an open letter report formally their adhesion to the struggle of those affected by the Chevron and especially of the Ecuadorian fighters, which won a judgment considered emblematic and uncovering the structure of global impunity that allows corporations to commit crimes against the people and the environment, especially in underdeveloped countries.
    In parallel, the voice of the Ecuadorian affected people has been transmitted to pension funds, religious groups, trade unions and universities which have investments in Chevron Corporation, who have been asked to require the managers of the company to provide truthful information about the Ecuadorean case and an action based on the ethics, especially taking into account that not solving the problem (that is the pollution in the Ecuadorian Amazon) generated by the management of the company has challenged its image worldwide, which makes the investments risky.
    All these documents will be presented to the investors of the multinational in the presentation that Humberto Piaguaje, Coordinator of the UDAPT, will held during the Annual Meeting of Chevron’s Shareholders, which will be held on May the 25th, at the headquarters of the company (San Ramón-United States).
    A part from these actions, an agenda of events in Ecuador will be developed, which includes an environmental forum, with the participation of more than 30 lawyers who defend those populations affected by environmental conflicts in different parts of the world and who have developed a special agenda that will take place in Quito, as part of the Annual Meeting of Elaw, chapter Ecuador. To this, activities planned by various groups in several European countries add up.
    The #AntiChevronDay is initiative born from the Union of People Affected by Texaco, which develops for the third consecutive year. It aims to draw the attention of the company’s shareholders against the danger to their investments by disregarding the demands of justice of those who are subjected to the irresponsible behavior of those who manage the company.
    As explained by Humberto Piaguaje, this action is crucial given that those who run the company are lying to the company’s shareholders and by hiding the real situation the corporation experiences by failing to comply with the judgment issued by the Ecuadorian courts, which sentenced the company to pay more than 9,500 million dollars for the remediation of the affected areas in the Ecuadorian Amazon. “Shareholders should be aware that, far from solving the problem, this has become a snowball for the company, facing a struggle that is becoming global”.
    The situation gets complicated for the company, highlighted Piaguaje, who made reference to important events that have occurred this year and unmask the unethical conduct before the opinion of the affected people and the Ecuadorian judgment. Among them, he highlighted :
    The pronouncement of the Supreme Court of Canada, which accepted the jurisdiction in order the Ecuadorean plaintiffs to carry on the procedure for approval of the sentence, a process that is underway and whose first hearing will take place in the month of September this year, in Toronto.
    The affidavits of the former Ecuadorian Judge Alberto Guerra, who accepted to have received payments for his statements against the Ecuadorians affected people, that have been the basis of a fraudulent trial in which the representatives of the Amazonian communities were sentenced as extortionists. Guerra admitted that he received payments and benefits in the US as a witness protected by Chevron, but also that his statements during the trial, known as the RICO Case, were false.
    The report of a computer expert, who made an investigation of the computer used by the Judge Nicolas Zambrano, who issued the first instance judgment. In his report the expert confirms that the sentence was written entirely on the computer of the Court of Sucumbios, which contradicts the Chevron’s witness’ statements in the RICO trial.
    Representatives of the UDAPT, argued that now Chevron has the eyes of the world on it and has to answer, while they made a call to the citizens of the world to speak out against the irresponsible conduct of the company and for the justice, actively participating in this AntiChevron Day. As affected people, we fought for 22 years, and we will continue to do so. We never give up until Chevron pay what it owes to the Amazon Rainforest.
    Facebook : Chevron Toxico Oficial ; Afectados por Texaco ; Antichevron
    Twitter : @Chevron_Toxico ; @Toxica_Realidad ; @Antichevron
    Contacts : Union of Affected People by Texaco (UDAPT)
    Quito, Ecuador
    Phone : (593) 2 273 533
    Maria Eugenia Garcés : 0999225516
    Nancy Rodriguez : 0999949337


    Procès du 25 mai : l’antiracisme politique face aux inquisiteurs !

    Publié le : 16 mai 2016

    Plusieurs organisations appellent à un meeting unitaire le 25 mai 2016 à Saint-Denis. Cette rencontre, qui prendra la forme d’un procès public, réunira les militant-e-s de l’antiracisme politique et leurs allié-e-s ; tous ceux qui, particulièrement depuis quelques mois, subissent des campagnes de dénigrement et d’attaques frontales. Nous publions ici l’appel à cet événement.
    Accusés, levez-vous !
    Nous serons nombreux le 25 mai prochain sur le banc des accusés à plaider coupables.
    Coupables de résister, coupables de revendiquer notre autonomie, coupables de ne pas rester à notre place, coupables de ne pas subordonner notre agenda à celui des forces politiques existantes, coupables de donner un nom à notre lutte : l’antiracisme politique.
    Nous venons de subir quatre années de gouvernement socialiste : quatre années d’humiliation, de fuite en avant sécuritaire, militariste, raciste et ultralibérale. Dernier exemple en date : le recours à l’article 49-3 de la Constitution pour passer en force sur la loi Travail.
    Nous redoutons ce gouvernement comme nous redoutons la dernière année qu’il nous reste avant les présidentielles.
    À la veille de Nuit debout, Hollande et Valls prolongeaient encore l’état d’urgence. Voilà un an que l’escalade islamophobe et liberticide se poursuit, avec son attirail de mesures autoritaires destinées en premier lieu aux quartiers et en particulier aux populations noires, arabes, musulmanes et rroms : déchéance de nationalité, perquisitions arbitraires, loi Urvoas, etc.
    Cette offensive s’est accompagnée d’une campagne de dénigrement de toutes les initiatives de résistance menées par les luttes de l’immigration et des quartiers – que ce soit dans la sphère médiatique (contre la Marche de la dignité, la Brigade anti-négrophobie, le Parti des indigènes de la république, le Collectif Contre l’Islamophobie en France...), mais aussi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale (contre le Camp d’été décolonial notamment), et jusque dans les cours de justice (condamnations pénales contre la campagne du boycott d’Israël - BDS).
    L’autoritarisme de l’exécutif et la virulence policière ont eu tout le temps de gagner en puissance aux marges du périphérique et dans les camps de Calais : c’est cet adversaire solide auquel s’affronte désormais le mouvement social dans son opposition à la loi travail.
    Pourquoi cette offensive contre la résistance antiraciste a-t-elle lieu maintenant ?
    Pourquoi s’accélère-t-elle au point où des ministres (Laurence Rossignol, Najat Vallaud-Belkacem...) et des commis de l’État (Gilles Clavreul) s’en prennent directement à des forces de l’immigration et des quartiers ?
    La réponse est simple : face à chaque tournant autoritaire de Valls et Hollande, des meetings et manifestations ont eu lieu, pour clamer notre rejet des guerres impérialistes, des politiques liberticides, des violences racistes et policières.
    Cette progression a mis en déroute l’antiracisme moral et institutionnel de SOS Racisme ou encore de la LICRA. De notre côté, nous n’avons cessé d’être toujours plus unitaires bien que déployés sur plusieurs fronts (comités vérité et justice contre l’impunité policière, soutien à la résistance palestinienne, luttes contre la négrophobie, l’islamophobie ou encore la rromophobie, etc.). Nous n’avons eu de cesse de dégager une clarté politique toujours plus grande et de ne pas céder sur les priorités qui sont les nôtres.
    Dans cette séquence, plusieurs observateurs ont déjà noté qu’au sein des commissions et AG tenues depuis fin mars à Nuit Debout, les thématiques propres aux luttes de l’immigration et des quartiers reçoivent un accueil plutôt favorable. Par ailleurs, l’ampleur de la répression policière se révèle considérable – y compris à l’occasion du défilé canonique du 1er mai. Cette violente répression a au moins pour vertu de rapprocher le mouvement social dans son ensemble de certaines de nos préoccupations.
    Enfin, la recomposition en cours à gauche de la gauche permet aujourd’hui à des positions d’être entendues par-delà les vieilles rengaines républicaines et d’être saisies par de nouvelles générations militantes.
    Il y a là une occasion à saisir, redoutée par le pouvoir : celle d’une politique d’alliance, entre l’antiracisme politique et autonome d’un côté, et un mouvement social que nous souhaitons le plus pugnace possible.
    Cette alliance est souvent invoquée, réclamée, dans les rangs qui agitent Nuit debout. Mais cette incantation – « la banlieue, avec nous » – sert avant tout la volonté de se donner bonne conscience, à défaut de s’envisager comme une volonté politique. Il ne suffit pas de se gargariser d’exigences abstraites, de compter les têtes crépues qui émergent des rangs. D’une part, la jeunesse des cités n’a pas attendu son carton d’invitation : à Bergson comme ailleurs, dans la confrontation avec la police ou dans les blocus de lycées, elle participe pleinement de la révolte lycéenne, autonome et vigoureuse, que l’on a pu notamment voir à l’œuvre dans le cadre du mouvement de solidarité avec Léonarda.
    Mais surtout : une « jonction » ne se décrète pas. La « convergence » n’est pas le lieu où se retrouvent les intérêts des uns et des autres, où s’additionnent sans stratégie ni conscience tactique les revendications. Si elle suppose avant tout des partenaires qui négocient d’égal à égal, c’est aussi parce qu’ils doivent savoir se heurter, négocier des priorités, etc. Les classes subalternes blanches et descendantes de colonisés partagent, certes, des tas de problèmes qui dessinent un espace politique commun, mais les unes et les autres ne vivent pas sous les mêmes régimes d’exception, dans les mêmes imaginaires, avec la même mémoire des luttes, avec les mêmes clivages, les mêmes trahisons ni les mêmes victoires. Ces différends ne sont pas à mettre de côté, ils sont à mettre sur la table - des négociations.
    C’est à cette condition que nous ferons bloc.
    Pour l’heure, le mouvement décolonial dans son ensemble est sévèrement pointé du doigt dans l’indifférence générale. Ensemble nous sommes accusés. Ensemble, plaidons coupables. C’est ainsi que nous vous invitons à rencontrer les luttes de l’antiracisme radical face aux inquisiteurs et aux côtés de leurs alliés le mercredi 25 mai 2016 à 18h30 à la Bourse du travail de Saint-Denis (9-11 rue Génin, 93200 Saint Denis, Métro Porte de Paris)
    Avec la participation de : Collectif Ali Ziri, Urgence Notre Police Assassine (UNPA), Les Indivisibles, le Front Uni de l’Immigration et des quartiers populaires (FUIQP), la Brigade Anti-Négrophobie (BAN), la Voix des Rroms, le Parti des Indigènes de la République (PIR), les Marcheuses de la Dignité, les organisatrices du Camp d’été Décolonial, le Labo décolonial, la Commission non-mixte racisée de Paris 8, Fondation Frantz Fanon, Union Juive Française pour la Paix (UJFP), le site Contre-Attaque(s)...

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